3- Les connaissances à faire acquérir :
En ce qui concerne l'éducation civique nous
suggérons à la tutelle d'articuler les programmes du fondamentale
et du secondaire sur les thèmes suivants :
· l'accès à la culture dans son sens le plus
large, surtout l'enseignement non falsifié de l'histoire.
· l'enseignement de la charte de l'enfant.
· l'enseignement des droits de l'homme.
Ces trois axes représenteront respectivement des
repérés intergénérationnels. L'Etat de droit, la
démocratie, la préservation de l'environnement.
Par-delà les matières obligatoires
déjà enseignées que l'on devra revoir, voire
éliminées, il faudra renforcer par le biais de l'éducation
informelle, l'éducation à la citoyenneté. Cette
dernière devra amener chez tous les sujets (les élèves,
les lycéens) de la légitimité de la diversité
socio-économique, culturelle et politique, à l'existence du
racisme, de la violence, de la discrimination basée sur le sexe, et du
régionalisme au sein de notre société.
Leur faire prendre conscience de ces fléaux, et tant
d'autres, leur permettrons d'appréhender l'avenir avec
sérénité et surtout sans violence. Car le principe qui
guide la démocratie est la citoyenneté.
4- Conclusion.
Ceci dit, l'école aussi bien organisée
soit-elle, ne remplacera pas la famille, premier catalyseur d'un vrai
épanouissement. Lorsqu'il est question d'amour. L'enfant, dans sa
famille, ou en dehors de celle-ci, a besoin d `amour pour vivre d'une
manière satisfaisante. La famille peut-elle toujours assurer cet
idéal ?
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