1.2.2- Extensions du modèle
A partir du modèle précèdent, plusieurs
autres ont été mis en oeuvre, prenant chaque fois en compte des
caractéristiques différentes. On a par exemple celui de
Varvarigos (2008) pour saisir la sphère monétaire et donc la
volatilité de l?inflation. Ce dernier arrive également à
la conclusion que la volatilité affecte positivement la croissance, mais
cette fois si via une épargne de précaution indirecte qui induit
une augmentation des avoirs en encaisses réelles ; ce qui réduit
ainsi les coûts des transactions liées à la consommation. A
partir de là, comme les firmes sont confrontés à la
possibilité d?une plus grande disponibilité des revenus
disponible issue de la production, ils accroissent les inputs, donc l?emploi et
finalement le capital humain. Cependant, ce résultat est en
contradiction avec ceux trouvé plus tôt par Ho (1996) et Blackburn
et Pelloni (2005), qui en saisissant également la sphère
monétaire avait ressortis une relation négative.
La prise compte de l?aversion au risque, et la persistance de
l?absence de consensus ont conduit Blackburn et Varvarigos (2008) à
continuer l?analyse de la relation en essayant de saisir d?autres
paramètre qui peuvent avoir des effets aussi importants. Ils
étudient la relation entre la croissance et la volatilité dans un
modèle d?équilibre général dynamique où la
croissance arrive de manière endogène par à travers
l?accumulation du capital humain. Ici, ce dernier dépend de à la
fois de l'apprentissage délibérée et non
délibérée, la volatilité est la résultante
à la fois des chocs technologiques et de préférence. Les
résultats du modèle semblent finalement contredire les
conclusions de la littérature existante : premièrement, les
auteurs montrent que les allocations optimales de temps de travail et
d'apprentissage sont tous deux pros cycliques. De ce point la volatilité
a des effets ambigu sur l?accumulation de capital humain, puisse que les
réponses du temps de travail et d?apprentissage sont symétriques.
Cependant, cette conclusion n?est pas systématique. Ils identifient
alors Deuxièmement un paramètre de
préférence37 qui est essentiel dans la
détermination du signe du lien.
37 Autre que le coefficient relatif d'aversion au
risque mais qui peut être considérer comme tel.
Troisièmement, ils affirment que la corrélation
entre volatilité et accumulation de capital humain peut être soit
positive soit négative en fonction de ce paramètre de
préférence.
Les mécanismes cités ci-dessus ne
réfèrent qu?à l?effet sur les incitations privées
à l?accumulation du capital humain. En supplément, la
volatilité exerce également une influence néfaste sur les
incitations et la soutenabilité des investissements sociaux
publics38. Le vecteur ici est l?altération non seulement du
niveau, mais aussi de la stabilité des revenus privés et
publics.
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