|  Conclusion
 En définitive, le règlement des difficultés
de l'entreprise obéit à une procédure spéciale.  En effet, dans l'optique de prévenir lesdites
difficultés, le législateur à prévu des
mécanismes d'alerte tant au niveau interne et qu'externe. Ces
mécanismes permettent d'anticiper les difficultés, le cas
échéant, le dirigeant de l'entreprise pourra entamer une
procédure de règlement amiable sauf s'il ne se trouve en
état de cessation de payements.  Si cette procédure de règlement amiable n'apporte
pas satisfaction, le tribunal peut prononcer l'état de cessation des
payements ayant pour conséquence le redressement de l'entreprise.  Après l'observation de l'entreprise si malgré
l'établissement du plan de redressement, la situation perdure, le
tribunal pourra prononcer la cession ou la liquidation judiciaire de
l'entreprise.  Ainsi, les litiges entre commerçants présentent
des caractéristiques spécifiques, ils doivent être
tranchés rapidement et si possible de manière discrète.
Ils mettent souvent aux prises de nombreux plaideurs. Ils ont
fréquemment un aspect international. Et ces différends opposent
souvent des entreprises qui continuent d'avoir des relations d'affaires de
telle sorte que le juge doit plus préparer l'avenir que liquider le
passé. Toutes ces raisons expliquent l'originalité des modes de
règlement des différends commerciaux, tel que l'arbitrage et la
médiation commerciale.     
 
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 L'ENTREPRISE EN DIFFICUL TE |   |   | 
  CROQUIS DE LA PROCEDURE DE RESOLUTION DE L'ENTREPRISE EN
DIFFICULTE        Déclaration descréances
  Après avoir :  - dressé l'état des créances -
vérifié les créances    Cessation des paie-ments
    Saisine du tribunal    Jugement d'ouverturede la procédure
 Bilan économique etsocial
    Décision du tribunal      Jugement de liquida-tion judiciaire
  Réalisation des élé-ments de
l'actif
        Jugement arrêtant leplan de redressement
  Continuation del'entreprise
         Autorisationéventuelle
 de location-
  gérance  Cession del'entreprise
        Apurement du passif    Défaut depaiement
  Répartition duprix de vente
 entre
les
 créanciers
  Résolutiondu plan
  Exécutiondu plan
     Clôture de la liquida-tion
  Clôture pour insuffi-sance d'actifs
  Jugement d'ouverture deredressement judiciaire
  FIN     Cession  - 34  Liquidation    
 
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 L'ENTREPRISE EN DIFFICUL TE |   |   | 
  Glossaire
 Ad hoc : Expression voulant dire « pour
cela » ; ainsi on nomme un  tuteur, un administrateur, un juge « ad hoc ».  Dépens : Part des frais engendrés
par le procès que le gagnant peut se  faire rembourser par le perdant, à moins que le tribunal
n'en décide autrement.  Force obligatoire : Le caractère
obligatoire de l'exécution des conventions pour les  deux parties.  Force exécutoire : Qualité d'un
acte qui s'impose ou permet le recours à la force  publique pour assurer son exécution.  Chose jugée : Autorité
attachée à un acte de juridiction servant de fondement  à l'exécution forcée du droit
judiciairement établi, et faisant obstacle à ce que la même
affaire soit à nouveau portée devant le juge.  Période suspecte : Période qui
s'étend de la cessation des payements au jugement  prononçant le redressement judiciaire.  Créancier chirographaire :
Créancier ne bénéficiant d'aucune garantie
particulière pour le recouvrement de sa créance.  Procédure collective : Ensemble des
règles qui régissent le traitement judiciaire des  entreprises en difficultés.  Intuitu personae : Considération de la
personne. L'expression signifie que, dans  un contrat, la considération du capital apportée
est plus importante que la qualité de la personne qui l'apporte.  Subside : Somme d'argent versée à
titre de secours.  Forclusion : Expiration d'un délai pour
engager une instance, accomplir un  acte exercer un recours qui entraine une déchéance
de la faculté d'agir.  Passif : Ensemble de dettes d'un
commerçant, d'une entreprise.  Effet relatif des contrats :
Conséquences des effets du contrat sur les ayants droits.
Assignation : Acte de procédure par lequel le demandeur
cite son adversaire  (le défendeur) par l'intermédiaire d'un huissier
de justice à  comparaitre devant une juridiction de l'ordre judiciaire et  valant, devant le tribunal de grande instance, conclusion
pour  le demandeur.  Sous-seing privé : Acte écrit,
généralement instrumentaire, plus rarement  nécessaire à l'existence de la situation
juridique, rédigé par un particulier et comportant la signature
manuscrite des parties.  Subrogation : opération qui substitue
une personne ou une chose à uneautre, le sujet ou l'objet
obéissant au même régime juridique que
l'élément qu'il remplace.
  Déchéance : perte d'un droit,
soit à titre de sanction, soit en raison du  non respect de ses conditions d'exercice.  Banqueroute : Infraction commise par un
commerçant ou le dirigeant  d'une personne morale qui ne peut plus payer ses dettes en
raison de fautes commises.  Infraction : Action ou commission,
définie par la loi pénale et punie  d'une certaine peine fixée par celle-ci.    
 
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 L'ENTREPRISE EN DIFFICUL TE |   |   | 
  Licenciement : Résiliation du contrat de
travail à durée indéterminée à  l'initiative de l'employeur. Pour licencier, l'employeur doit
observer une procédure et il n'a le droit de le faire que pour une cause
réelle et sérieuse.  Trésorerie : Dénomination
actuelle du poste comptable du trésor naguère  appelé : perception. Ce dernier terme traditionnel, est
encore très souvent utilisé dans la langue
courante.  Débiteur : Personne tenue envers une
autre d'exécuter une prestation  Commissaire aux comptes : Personne, physique ou
morale, chargée par le législateur de contrôler de
façon très stricte la régularité de la gestion
comptable des sociétés anonymes et de certains autres
groupements, et de tenir informés les organes de direction et les
actionnaires des faits dont elle a eu connaissance et des
irrégularités qu'elle a relevées dans la gestion comptable
de la société.  Révocation : Terme susceptible de deux
acceptations :  1 -licenciement d'un agent public pour raison disciplinaire. 2-
mise à néant d'un acte administratif par son auteur, synonyme
tantôt de retrait, tantôt d'abrogation.  Créancier : Titulaire d'un droit de
créance.  OHADA : Organisation pour l'harmonisation du
droit des affaires en  Afrique.  Sûreté : Garantie accordée
au créancier pour le recouvrement de sa  créance.  Entreprise : Unité économique qui
implique la mise en oeuvre de moyen  humain et matériel de production ou de distribution des
richesses reposant sur une organisation préétablie.  Inaliénable : Caractéristique
juridique d'un bien dont le propriétaire ne peut pas transmettre son
droit ou constitué un droit réel au profit d'un tiers.  Trésor public : Service public investi
d'attributions financières : il tient la  caisse de l'Etat, des collectivités territoriales et de
nombreux établissements publics, et il joue un rôle de banquier.
Administratives : il participe à l'exercice de la tutelle de
l'Etat sur le marché monétaire et le système bancaire.  Adjudication : Mode de conclusion des
marchés publics attribuant  automatiquement la commande à celui des entrepreneurs qui
consent le prix le plus bas, après une mise en concurrence
préalable des candidats.  Purge : Procédure par laquelle le tiers
acquéreur d'un immeuble  hypothéqué offre aux créanciers
hypothécaires de leur verser le montant du prix
d'acquisition ou de la valeur de l'immeuble, s'il l'a acquis à titre
gratuit, ce qui aura pour effet de libérer l'ensemble des
hypothèques qui le grèvent.  Enchères : Offre d'acheter à un
certain prix au cours d'une adjudication  Faillite : état d'un débiteur qui
ne peut plus payer ses créanciers.   |