3- Les catégories sociales et l'African Clinic
L'AC est sollicitée par presque toutes les couches
sociales de la ville de Douala. Riches et pauvres s'y rencontrent. Mais ce sont
davantage des personnes de conditions moyenne et modeste qu'on n'y rencontre.
Les raisons de cet état des choses sont diverses et nous nous ferons un
plaisir de les énumérer ultérieurement. L'A.C est
sollicitée et presque toutes les couches sociales s'y retrouvent comme
nous l'avons dit plus haut. Nous comprenons pourquoi DE ROSNY (1990 p60) parle
de la « thérapie de la dernière
chance ». En clair, il s'agit d'une médecine
vers laquelle tous les usagers insatisfaits de la médecine
conventionnelle se rabattent afin de guérir de leurs maladies. Ce que
des auteurs, comme le Professeur LANTUM Daniel (op. cit.) qualifie de
« come back to traditionnal medecine ».
C'est dire qu'on assiste de la part des africains occidentalisés en
général et des camerounais en particulier à un retour
à cette forme de médecine. Ici l'on rencontre des jeunes filles,
des jeunes hommes et des personnes âgées. Ce qui semble conforter
l'appellation qu'on donne à cette forme de médecine à
savoir la « médecine de
tous »(HATTIER, op. cit.).
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