SECTION 3 : CRITIQUE DE L'ORGANISATION DE LA
DGI
Dans la section qui précède, nous avons
essayé de décrire la structure organique de la DGI en
étalant le fonctionnement de ses directions et bureaux. Dans la
présente section, nous irons dégager les atouts et les
faiblesses que regorge cette organisation.
3.1. Les atouts
La DGI est une entreprise publique dont les activités
permettent de bien distinguer les différentes directions et bureaux.
Ainsi sa structure organique regorge les atouts suivants :
v l'existence d'un centre de formation pour l'encadrement des
nouveaux agents ;
v l'existence d'une structure organique qui a vu le jour avec
les reformes instituées par le décret n°017/2003 du 02 mars
2003 portant création de la DGI ;
v l'existence d'une collaboration entre les différents
organes de l'entreprise ;
v du fait que le directeur général ait à
son côté deux directeurs généraux adjoints, cela
permet au chef de s'acquitter toujours à temps de son devoir ;
v une structure pilotée par des responsables
compétents qui sont chargés de coordonner les activités
des toutes les directions et bureaux.
3.2. Les faiblesses
L'organisation de la DGI telle qu'elle se
présenté mérité certains remarques importantes.
Nous allons essayer de relever quelques failles dans son organisation que
voici :
v l'inefficacité d'une structure administrative
chargée de la vulgarisation ;
v l'inefficacité du contrôle fiscal ;
v la fraude fiscale ;
v l'affectation du personnel sur base du critère
politique ;
v la démotivation du personnel due à la
médiocrité de salaire ;
v l'absence d'une police interne en matière
fiscale ;
v la non application des sanctions à l'égard des
agents inciviques ;
v la concertation des agents compétents seulement dans
les deux villes importants du pays (Lubumbashi et Kinsh asa) ;
v la régularité et la ponctualité des
agents ;
v la dépendance de certain bureau à la haute
direction.
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