4.9.3. Les attentes des conseillers et des paysans
vis-à-vis du CEF
4.9.3.1. Attentes des conseillers
Les animateurs ont exprimé leurs attentes
vis-à-vis du CEF dans leur localité. - 100 % demandent
d'être pris en charge par l'ADEAC et/ou les paysans ; - 30 % ont besoin
d'une moto ou d'un vélo pour se déplacer dans les hameaux ;
- 85% souhaitent la formation des animateurs relais pour
réduire leurs champs d'investigation ;
- 100 % souhaitent la reprise du CEF ;
- tous demandent la mise en place d'un suivi permanent dans les
villages au moins une fois par trimestre pour un recyclage et une
évaluation
4.9.3.2. Attentes des paysans
Pour les paysans le conseil doit :
- faire un renforcement des capacités ;
- s'appuyer sur les nouvelles méthodes de lutte contre la
pourriture brune et les capsides ; - appuyer les paysans en leur octroyant des
crédits intrants et scolaire ;
- former les paysans sur l'élaboration des demandes de
crédit auprès des banques ou des IMF ; - former aussi les femmes
sur le CEF pour qu'elles soient conseillères.
Toutes ces attentes ont une influence directe sur la mise en
place d'un dispositif de conseil dans la localité. Mais, ADEAC leur
structure d'encadrement a eu une rupture de contrat avec son partenaire
financier. Les activités de conseil ont été
stoppées depuis six (Mars 2008) mois. Tous les paysans pensent que pour
une reprise de conseil, il faut que chaque zone soit réorganisée,
et que le CEF apporte un appui financier à chacun. Puisque certain n'ont
pas réalisé leurs objectifs prévus en début de
campagne parce qu'ils n'ont pas eu de crédit intrants auprès de
l'ADEAC. Cette idée d'apport d'un appui financier de la part du CEF
serait peut être due au fait que d'autres projets opérant dans la
zone à l'instar du SAILD, ont souvent eu l'habitude de donner un appui
financier aux paysans choisis pour la valorisation d'une nouvelle technique de
production ou de multiplication des semences.
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