2) Echec des politiques économiques
appliquées
L'échec est principalement dû a la mauvaise
application des programmes économiques et l'impunité des
gestionnaires de la chose publique. Il faut signaler que le
développement de la fraude fiscale tient surtout au manque de
réussite de la tentative de modernisation économique et sociale
plus précisément l'échec du projet de développement
global calqué sur l'expérience de l'occident érigé
en modèle ou encore en faillite du mimétisme industriel.
Celui-ci se fait remarquer par des multiples
détournements des deniers publics constatés à tous les
niveaux commis notamment par des mandataires des services publics. Cela a
contribué au délabrement du tissu économique actuel et qui
a fait qu'une large partie des agents de l'administration fiscale puissent
survivre grâce à la fraude.
3) Le manque de confiance dans les institutions du pays
Dans plusieurs pays en voie de développement, dont le
notre, il existe un manque de confiance des contribuables envers l'Etat et une
absence d'identification avec ses objectifs qui limite la collaboration de la
société aux activités financières.
En effet, le crédit et l'austérité de
l'Etat forment la base psychologique sur laquelle et assis le pouvoir de
taxation. Ils dépendent de la confiance général du peuple
dans l'aptitude des gouvernants à réaliser le bien commun et
à remplir leur engagement.
Aussi, l'honnêteté et l'austérité
des dirigeants constituent les moyens nécessaires et
préparatoires à l'action des citoyens vis-à-vis du
paiement de l'impôt. Elles sont polarisatrices de la sympathie populaire
et formatrices d'un capital de confiance pour le pouvoir en place. Elles
rendent les projets gouvernementaux crédibles et l'effort fiscal demande
légitime.
3.1 L'affaiblissement du sens civique
La fraude fiscale, à cause de son impunité
apparaît comme une attitude normale et compréhensible. Elle n'est
ni condamnée par la conscience du contribuable ni par celle de l'opinion
publique. C'est ici d'où est née une fausse idée selon
laquelle la fraude ne nuit à personne.
3.2 Les mentalités de classes
L'intensité et la nature des réactions au
prélèvement fiscal leur explication dans la psychologie des
classes. Les représentants de la classe possédant se
considèrent comme la minorité qui faits les frais des
dépenses votées au profit de la masse.
Ainsi, ils vont chercher à tourner la loi plutôt
qu'à la violée en procédant bien attendu par
l'évasion des capitaux.
Par contre dans la classe moyenne (artisan et paysans),
règne la lutte des intérêts entre les représentants.
Lorsque les procédés frauduleux sont découvertes par
certains, une fois vulgarisés, ils sont utilisés par d'autres
jusqu'à se généraliser à tous. D'où les
honnêtes, par crainte de payer à l'Etat plus que les concurrents
finissent par imiter les fraudeurs. Il y a lieu de signaler que les
possibilités de fraude sont multiples dans cette classe où
s'exercent les professions libérales.
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