2- La gestion du risque opérationnel
Depuis que le comité de Bâle réglemente la
gestion du risque opérationnel, nous assistons à une
évolution des mentalités et de la manière dont sont
gérés les risques opérationnels. En se basant sur les
saines pratiques édictées par le comité de Bâle
quatre étapes clés sont nécessaires pour la gestion
du risque opérationnel. L'identification, l'évaluation et le
suivi, les moyens de maîtrise et d'atténuation du risque
opérationnel sont présentés.
a- Identification du risque :
L'identification est primordiale pour que puissent être
développés un contrôle et un suivi viable du risque
opérationnel. Identifier le porteur du risque ainsi que le fait de
l'isoler permet d'obtenir une vue globale de tous ces composants et dimensions
du risque équivaut à une analyse en profondeur des
opérations.
b- L'évaluation du risque :
Le processus d'évaluation vise principalement le
développement d'une mesure des fonds propres plus sensible aux risques
et de meilleures pratiques de gestion du risque opérationnel.
c- Suivi du risque :
Il s'agit d'une activité inhérente à un
suivi dynamique de la gestion des risques. Selon le comité de Bâle
« Les banques devraient mettre en oeuvre un processus de
suivi régulier des profils de risque opérationnel et des
expositions importantes à des pertes. Les informations utiles à
une gestion dynamique du risque opérationnel devraient être
régulièrement communiquées à la direction
générale et au conseil d'administration. »
C'est ici que la gestion des risques opérationnels se
distancie quelque peu des autres approches de gestion du risque pour se
rapprocher des techniques de performance opérationnelle.
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