§.3. LA SEXUALISATION DES
RELATIONS
Il est question dans ce paragraphe, d'analyser l'ensemble des
traits physiques, psychiques et affectifs se rapportant à
l'identité sexuelle humaine. Il comporte deux volets : les femmes
vues par les policiers et la masculinisation de la femme.
3.1. Les femmes vues par les policiers
Pour les policiers, toutes les femmes les appartiennent. C'est
comme aussi tous les biens appartenant aux civils.
Cette conception repose sur le fait que ce sont les policiers
qui en assurent la garde. Quand il ya tension, les policiers peuvent s'en
servir comme ce fut le cas à l'avènement de l'Alliance des Forces
Démocratiques pour la Libération du Congo ou les policiers et
militaires utilisaient la femme comme bouclier et objet de plaisir.
En fait, la femme est considérée comme une
prostituée. Telle que le montre certaines chansons policières
comme :
Mama rosa, mama rosa, ndumba molaso.
Ce qui se traduit comme « maman rose, c'est une
femme prostituée.
Cet extrait montre que certaines femmes des policiers, en
absence de leurs maris partis soit au front soit de garde ou encore en
mission ; se livrent à la prostitution pour la survie de leurs
enfants.
Par ailleurs, la femme n'est pas seulement
considérée comme « MOLASO », mais aussi comme
confidente de l'homme qui garde ses secrets.
L'homme est jaloux de la femme. A ce propos, le policier
DJAFAR nous dit ce qui suit : « policier a koki koboma soki
akuti mwasi na yé na moto mususu to soki baliye mbongo
nayé ».
Ce qui se traduit en ces termes comme ceci :
Le policier peut tuer facilement lorsqu'il trouve sa femme
avec quelqu'un d'autre en situation d'adultère, aussi lorsqu'il victime
de vole d'argent.
Cet extrait montre que le policier est aussi jaloux de la
femme et peut même tuer ou braver sa vie.
Ceci nous conduit à parler de la drogue.
certaines chansons policières comme :
Mama rosa, mama rosa, ndumba molaso.
Ce qui se traduit comme « maman rose, c'est une
femme prostituée.
Cet extrait montre que certaines femmes des policiers, en
absence de leurs maris partis soit au front soit de garde ou encore en
mission ; se livrent à la prostitution pour la survie de leurs
enfants.
Par ailleurs, la femme n'est pas seulement
considérée comme « MOLASO », mais aussi comme
confidente de l'homme qui garde ses secrets.
L'homme est jaloux de la femme. A ce propos, le policier
DJAFAR nous dit ce qui suit : « policier a koki koboma soki
akuti mwasi na yé na moto mususu to soki baliye mbongo
nayé ».
Ce qui se traduit en ces termes comme ceci :
Le policier peut tuer facilement lorsqu'il trouve sa femme
avec quelqu'un d'autre en situation d'adultère, aussi lorsqu'il victime
de vole d'argent.
Cet extrait montre que le policier est aussi jaloux de la
femme et peut même tuer ou braver sa vie.
|