I.2 La Question de Politique en Milieu Scolaire ou
Universitaire
Je recommande qu'il faut « dépolitiser »
l'école et les établissements d'enseignement supérieur (et
de recherche). J'implore le lecteur de revoir l'étymologie et
l'étiologie du mot « politique ». Une approche scientifique se
contente d'énoncer l'essence de la politique comme le processus complexe
par lequel société, groupes, familles, et autres régissent
leurs affaires. Il y a politique chaque fois qu'un individu ou un groupe
d'individus prend une décision qui affecte le groupe ou d'autres
individus ou groupes « Dépolitiser » l'école, dans le
sens cidessus, est donc une impossibilité Ceci étant dit,
définissons la politique partisane ou
politicienne comme celle dont l'objectif est d'acquérir
un pouvoir ou d'autres choses de valeur pour soi, sa famille, ses disciples, ou
pour son parti politique dans un contexte noyé dans des conflits
intérêts Si le contexte de conflits d'intérêts
n'existe pas, il est normal pour un parti politique de travailler pour avoir
des adhérents, des votes, et pour conquérir le pouvoir! Pendant
les ateliers des partis politiques, c'était reconfortant de voir
l'unanimité sur la dépolitisation comme qualifiée dans ce
paragraphe (et seuls les représentants des partis ont voté). Un
fonctionnaire n'étant pas payé pour promouvoir un parti politique
au détriment des autres, il y a de sérieux problèmes s'il
use de sa position à cette fin. Même pour ceux qui ne sont pas
fonctionnaires, contractuels, ou vacataires, une situation de conflits
intérêts peut exister.
Ces points sont pour dire que la dépolitisation
qualifiée prendra des efforts sérieux d'information et
d'éducation sur les subtilités qui peuvent exister. En effet, les
lignes de démarcations entre le comportement légal (et
éthique) et un autre qui ne l'est pas n'est pas toujours très
clair ou très visible.
D'ailleurs cette dépolitisation qualifiée peut
être impossible si les doyens ou recteurs (ou directeurs
d'établissement) sont élus !
I.3 La Nouvelle Structure de Gouvernance de
l'Enseignement Supérieur: la
présente forme de gouvernance est très
problématique, pas à cause d'individus dans les structures ou au
Ministère de l'Enseignement Secondaire, Supérieur et de Recherche
Scientifique, mais plutôt pour des raisons structurelles. La
première indication du déficit structurel consiste en l'absence
d'une ou de plusieurs agences d'assurance qualité. Les détails
pourvus ci-dessous sur les parties responsables et le temps d'exécution
(voir I.3.1 et I.3.2) sont simplement pour indiquer aux universitaires que des
précisions de ce genre doivent être données autant que
possible. Il est entendu que le Conseil pour la Compétitivité
(dans l'Enseignement Supérieur et la Recherche Scientifique), permettra
les ajustements ou modifications nécessaires suivant des
délibérations publiques pour lesquelles les procès verbaux
doivent être places sur la toile (l'Internet).
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