Les apports du web 2.0 sur les futurs sites web, les enjeux dans la relation client et les impacts sur les modeles economiques( Télécharger le fichier original )par Dany Stéphane ZIE FOMEKONG Université de Picardie Jules Verne - Master 2 Systèmes d'Information et Informatique Nomade (SIIN) 2009 |
c. Web 2.0 : concepts pratiques et technologiquesLa principale caractéristique du web 2.0 est qu'il utilise est basé sur l'utilisation de technologies déjà existantes et sûres. De ce fait il ne constitue pas en soi une révolution technologique mais une succession d'évolutions. Il est à noté que la principale contrainte des développeurs étant le parc de navigateurs installés sur les machines des internautes, leur souci a toujours été de développer des applications accessibles aux plus grands nombre. - Structuration de l'information, des données à valeur ajoutée Un ensemble de technologies (telles que celles du "web sémantique" qui enrichit le web de contenu assimilable par la machine et celles associées à l'agrégation-syndication-flux RSS) permettent de relier les informations, d'agréger ou de partager des services et des contenus, de refondre les interfaces, de participer à des espaces collaboratifs, de personnaliser sa pratique de l'Internet et de prendre part plus facilement à son développement. - Une interactivité toujours plus grande Renouveau des interfaces utilisateurs des sites web. Interfaces riches, Rich media (intégration de la vidéo et de l'audio). Les technologies AJAX et FLASH enrichissent les interfaces utilisateurs de fonctionnalités nouvelles. Ajax aide la fluidité de navigation en évitant des rechargements de pages lorsque l'on modifie certains éléments. Il rend également possible les "glisser-déplacer" d'objets tout comme dans les environnements de type Windows. Le web devient encore plus interactif. - Interopérabilité Le web 2.0 combine des architectures plus flexibles, des protocoles de communication plus ouverts (Web Services) avec notamment REST et SOAP, une interopérabilité plus poussée, une amélioration des interfaces utilisateurs d'un point de vue ergonomique et sémantique qui donnent des résultats d'une grande souplesse d'utilisation. - Modularité Les applications et services fournis par divers sites sont autant de briques d'application qui peuvent, grâce aux Web Services les rendant interopérables, être recombinées à loisir à d'autres fonctionnalités pour composer, créer de nouvelles application, pour proposer de nouveaux services. Ainsi, les (mashups) ajoutent des couches plus pratiques et fonctionnelles au web. L'avantage pour les utilisateurs est immédiat : disposer d'un guichet unique pour consulter différents services. - Montée en puissance des applications bureautique en ligne Microsoft a bien senti le renversement de situation en cours avec son ambitieux programme Office Live, ainsi que Google, avec sa plateform en ligne "Google Docs"8 : l'avenir n'est plus aux applications autonomes installées sur le poste des utilisateurs mais plutôt aux applications en ligne qui seront facturées à la demande. Ainsi, de nouveaux services en ligne ont fait leur apparition (Suite bureautique, traitement de texte, tableur, création de diagrammes, client email, gestion de calendrier, gestion de projet). A terme, les services de Web 2.0 pourraient remplacer les applications bureautiques. Les logiciels utiles se libèrent d'une plate-forme spécifique. Ils deviennent accessibles partout et sur tout support. Vers plus de mobilité. - Une mutation perpétuelle des services La version beta d'un service n'est plus une étape vers une version figée : elle devient la situation "stable" d'un service en changement dynamique. Elle est mise en ligne alors même qu'elle est en cours d'évolution. Cela permet de générer du buzz autour de ses nouveaux services, d'avoir des béta testeurs, de faire évoluer le service et ses infrastructures petit à petit (grâce notamment à l'analyse du comportement des internautes face aux nouvelles fonctionnalités proposées au fur et à mesure). - Une démarche open source à travers le développement participatif : Une grande partie de l'infrastructure du web elle-même repose sur les méthodes de production individuelle de l'open-source qui sont, elles aussi, une émanation de l'intelligence collective. Les utilisateurs deviennent des co-développeurs. 8 Découvrez Google Docs http://www.google.com/google-d-s/intl/fr/tour1.html |
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