Ouverte en septembre 2002, la licence professionnelle en
histoire médiateur du patrimoine a su saisir les opportunités qui
se présentaient :
· profiter de la mise en place au niveau national des
nouvelles licences professionnelles et du L.M.D.
· s'inscrire dans la logique du plan de cinq ans du
ministère de la culture pour la promotion des "Villes et Pays d'art et
d'histoire".
· absence de formation de ce type (bac +3) aussi clairement
définie.
· apporter un maillon manquant dans la chaîne de
formation entre le D.U.F.C.E.P. consacré au patrimoine et le D. E.S.S.
«Valorisation du patrimoine et développement local»
et proposer également une poursuite d'études aux
étudiants du B.T.S. Patrimoine culturel et touristique enseigné
à Saumur.
· occuper une niche émergente sur le
marché socioculturel avec à la clé une demande
professionnelle à satisfaire dans le domaine induit des métiers
liés à la culture, aux loisirs et au développement
durable.
· valoriser un pôle d'excellence reconnu de
l'Université du Maine en insufflant une nouvelle dynamique dans une
filière qui avait du mal à se positionner sur le seul
marché local.
· la création de métiers nouveaux dans le
domaine du développement durable
Cette formation offre la particularité d'être
dispensée à la fois à destination d'un public en tout
présentiel et en tout à distance.
Deux promotions de 15 étudiants chacune coexistent. Les
étudiants E.A.D. engagés dans la vie professionnelle sont,
après validation des acquis d'expériences, dispensés des
modules pratiques.
I.A.4 Description du dispositif en ligne
La formation actuellement en ligne s'inscrit dans une
modélisation de type comportementaliste, conforme au schéma
classique des formations diplômantes en milieu universitaire. Elle prend
appui sur des ressources qui dispensent à distance les cours magistraux.
Nous sommes très proche, de ce que Jacques PERRIAULT qualifie dans son
ouvrage « L'accès au savoir en ligne », d'une «
pédagogie figée dans un modèle diligence
»4.
I.A.4.a Objectifs
Etre capable de créer et monter un projet éducatif
et culturel relatif au patrimoine dans sa notion la plus large.
I.A.4.b Public concerné :
· emplois jeunes qui travaillent dans des services
culturels ou éducatifs.
· salariés des services culturels, éducatifs
ou d'animation.
· toute personne désireuse de se reconvertir dans
les métiers culturels.
I.A.5 Présentation du contenu
La licence professionnelle d'histoire médiateur du
patrimoine5 se décompose pour cette année en deux
parties, histoire moderne 16ème-18ème et
histoire contemporaine 19ème-20ème qui
elles-mêmes se subdivisent en plusieurs sous parties.
4 PERRIAULT, Jacques - L'accès au savoir en
ligne , Odile Jacob, Paris, 2002
5 N.B. : Les ressources en ligne représentent 745 pages
HTML.
I.A.5.a Cinq éléments à
capitaliser :
· civilisation villageoise et sensibilités
collectives (XVIème -XVIIIème
siècle).
· civilisation villageoise à l'époque
moderne.
· histoire culturelle de la France des années 1930
aux années 1950.
· culture et art contemporains : le cubisme.
· rédaction d'un mémoire.
I.A.5.b Débouchés :
· professionnel de la culture qui exerce ses fonctions dans
le cadre des collectivités territoriales.
· assistant d'un animateur de patrimoine dans le
réseau des villes et pays d'art et histoire.
I.A.5.c Validation des acquis
Examen des dossiers et possibilité de dispense du projet
tuteuré si le demandeur peut justifier d'une année de travail
dans un service culturel.
I.A.5.d Tarifs :
· Candidature à titre personnel en un an : droits
universitaires +600 € ; sur deux ans : droits universitaires +300 €
par an.
· Candidature financée par une institution ou une
entrepris, en un an : droits universitaires +900 € ; en deux ans : droits
universitaires +450€.
· Inscriptions jusqu'au 30 septembre.
I.A.5.e Organisation du dispositif et contrôle des
connaissances
Les ressources représentent par elles-mêmes 100
heures de cours magistraux et 50 heures de travaux dirigés.
L'évaluation des apprenants se fait :
· par le biais d'un contrôle continu à
distance à partir de T.D.6 mis en ligne (à chaque
« cours magistral » correspond un T.D.) qui doivent être
envoyés aux enseignants en fonction d'un calendrier
pré-établi.
· des Quiz viennent appuyer certains cours, notamment le
cours sur le cubisme.
· un examen présentiel
· l'envoi d'un mémoire.
L'ensemble des ressources est mis à disposition des
apprenants sur une plate-forme E.A.D., WebCT, hébergée et
financée par un serveur de l'Université en Pays de Loire. Le
tutorat, asynchrone, est assuré par les enseignants à travers des
forums dédiés et la messagerie WebCt.
I.A.5.f Les intervenants
Dix enseignants, professeurs et maîtres de
conférences interviennent directement dans l'animation de la formation.
Cette structure pédagogique organisée autour de Laurent BOURQUIN
coordonnateur de la formation prend appui sur le C.A.V.U.M. (Centre d'Aide
à la Virtualisation de l'Université du Maine), responsable de
l'ingénierie de formation, du formatage et de la mise en ligne des
ressources en F.O.A.D.
6 N.B. : tous les TD ne sont pas obligatoires - voir
Modélisation du parcours d'apprentissage en
annexes.
I.A.6 Les indicateurs du processus
d'amélioration
Ouverte en septembre 2002, la licence professionnelle
d'histoire médiateur du patrimoine, a été la
première réalisation de la nouvelle structure C.A.V.U.M.. La
finalisation de ce projet s'est appuyée, rappelons-le, sur une
conception inspirée de l'enseignement traditionnel à
l'Université, dans une démarche privilégiant plus la forme
que le fonds, à savoir :
· graphisme
· ergonomie
· modèle HTML
Dans notre étude de faisabilité, nous avons
évoqué des carences perceptibles :
· absence de communauté
d'apprentissage
· sentiment d'isolement des apprenants
· absence de notion et d'activités de
groupe
· absence d'accès au savoir local
(bibliothèque, centre de ressources de proximité)
· difficulté de mise à
niveau
· différence de traitement
pédagogique entre l'apprenant présentiel et distant.
NB : Notre analyse de besoins, en allant bien au
delà de ces constats hypothétiques, a confirmé l'urgence
de l'amélioration du D.F.O.A.D. et qu'il n'existait pas de contraintes
véritables, tant techniques que financières, pour mener à
bien notre projet.
I.A.7 Vérification et validation des
hypothèses posées dans notre problématique
de
départ.
Rappel :
· les objectifs initiaux ont-ils été tenus
?
· faut-il les redéfinir ?
· font-ils compatibles avec les propositions que nous
soumettrons aux différents acteurs au cours de nos entretiens ?
· vérification de la cohérence entre le
descriptif des activités et les objectifs identifiés.
· évaluation de la motivation des différents
acteurs.
· définition des besoins de ces mêmes
acteurs.
· cerner les objectifs pédagogiques qui n'ont jamais
été véritablement formalisés et susceptibles de
répondre aux principes de bases :
Savoir
Savoir-faire Savoir-être
C'est à partir de ce canevas que nous avons construit
notre analyse de besoins, en fournissant des réponses à
l'ensemble des questions. Cette approche nous a cependant interpellé en
tant qu'acteur d'une démarche dialectique : dans la démarche
C.A.F.E.L., l'étude de faisabilité est-elle chronologiquement
à sa place en se situant avant l'analyse de besoins ?
La réponse est oui si nous prenons la
problématique énoncée ci-dessus puisque nous construisons
notre analyse de besoins à partir des hypothèses émises
dans l'étude de faisabilité.
La réponse est non si nous considérons que
l'analyse de besoins fait émerger des pistes d'amélioration
(fruit d'un diagnostic impliquant des solutions) dont le coût n'a pas
été modélisé dans l'étude de
faisabilité située en amont. Cette chronologie inversée
peut alors impliquer un réajustement après coup du business
plan.