rapport de stage effectué à l'agence de régulation de l'aval pétrolier à Brazzaville( Télécharger le fichier original )par Daglish Aude Pevenage NKODIA Institut d'Administration des Entreprises-IAE - BTS 2008 |
2.- Les services rattachés à la direction techniqueLa direction technique comprend pour son bon fonctionnement trois services qui effectuent les opérations spécifiques. Il s'agit de : i. le service de la stabilisation des prix ; ii. le service de la gestion des approvisionnements ; iii. le service du contrôle technique. §.3.- Direction administrative et financièreSous la responsabilité de monsieur Gaspard NSAFOU, ce dernier patronne trois services à savoir : 1 le service de l'administration et des ressources humaines ; 2 le service des finances, de la comptabilité et du matériel ; 3 le service des archives et de la documentation. 1.- Les attributions du directeur administratif et financierLe directeur administratif et financier est chargé de : · gérer les administratives, juridiques et le contentieux ; · les ressources humaines ; · les finances et le matériel ; · gérer les archives et la documentation ; · assurer la formation du personnel, afin de contribuer à la constitution d'un pole de compétences dans le domaine de la régulation du secteur pétrolier aval ; · veiller à la bonne application de la réglementation en matière de raffinage ; de stockage, de distribution, de commercialisation, d'importation, d'exportation ; · de réexportation et de transport de produits pétroliers ; · veiller d'une manière impartiale à l'observation de la réglementation en vigueur sur l'aval pétrolier, ainsi qu'à l'organisation des opérations d'outils financiers. Nous avons estimé utile de définir quelques concepts techniques pour mieux appréhender notre stage. 2.1.- Définitions de concepts techniquesPour mieux permettre la compréhension du lange purement en la matière, la direction technique nous a donné les définitions de concepts couramment usités par les profanes mais parfois sans en appréhender la vraie portée. Mais signalons qu'il ne serait pas question de nous intéresser aux opérations physiques car, ce serait usurper sur un domaine que nous ne maîtrisons pas. Et en plus, il ne nous a pas été expliqué les formules physiquement ni chimiquement. Les définitions sont données juste à titre didactique.
Un hydrocarbure est un composé organique contenant exclusivement des atomes de carbone (C) et d'hydrogène (H). Ils possèdent en conséquence une formule brute de type : CnHm, où n et m sont deux entiers naturels.
On peut distinguer les hydrocarbures saturés (les alcanes) des hydrocarbures possédant une ou plusieurs insaturations (les alcènes, les alcynes, et les composés aromatiques). On peut également faire la distinction entre les hydrocarbures linéaires ou ramifiés.
Les hydrocarbures saturés et linéaires possèdent la formule brute suivante: CnH(2n+2), où n est un nombre entier naturel non nul (1, 2, 3, ...n).
Le pétrole, du latin petraoleum (soit « huile de pierre »), est une roche liquide carbonée, ou huile minérale. Énergie fossile, son exploitation est l'un des piliers de l'économie industrielle contemporaine, car il fournit la quasi totalité des carburants liquides.
Le pétrole est un produit du passé géologique d'une région, issu de la succession de trois circonstances plutôt exceptionnelles. a.- Première étape : accumulation de matière organique
En règle générale, la biosphère recycle la quasi-totalité des déchets qu'elle produit. Cependant, une petite minorité de la matière "morte" sédimente, c'est-à-dire qu'elle se dépose et est enfouie avec de la matière minérale, et dès lors coupée de la biosphère. Ce phénomène concerne des environnements particuliers, tels que les endroits confinés (lagunes, deltas...), surtout en milieu tropical et lors de périodes de réchauffement climatique intense (comme le silurien, le jurassique et le crétacé), où le dépôt de détritus organiques dépasse la capacité de « recyclage » de l'écosystème local. C'est durant ces périodes que ces sédiments riches en matières organiques (surtout des lipides) s'accumulent. b.- Deuxième étape : maturation de la matière organique Au fur et à mesure que de nouvelles couches de sédiments se déposent au dessus de cette strate riche en matières organique, la « roche-mère » ou « roche-source », voit ses conditions de température et de pression augmenter. La matière organique se transforme d'abord en kérogène, un « extrait sec » disséminé dans la roche sous forme de petits grumeaux. Si la température devient suffisante (le seuil est à au moins 50° C, généralement plus selon la nature de la roche et du kérogène), et si le milieu est réducteur (pauvre en oxygène, dans le cas contraire le kérogène sera simplement oxydé), le kérogène sera pyrolysé de façon extrêmement lente. Le kérogène produit du pétrole et/ou du gaz naturel, qui sont des matières plus riches en hydrogène, selon sa composition et les conditions d'enfouissement. Si la pression devient suffisante ces fluides s'échappent, ce qu'on appelle la migration primaire. En général, la roche source a plusieurs dizaines, voire centaines de millions d'années quand cette migration se produit. Le kérogène lui-même reste en place, appauvri en hydrogène. c.- Troisième étape : piégeage des hydrocarbures Quand aux hydrocarbures expulsés, plus légers que l'eau, ils s'échappent en règle générale jusqu'à la surface où ils sont oxydés, ou biodégradés (ce dernier cas donne des sables bitumineux), mais une minime quantité est piégée : elle se retrouve dans une zone perméable (généralement du sable, des carbonates ou des dolomites) qu'on appelle la « roche-réservoir », et ne peut s'échapper à cause d'une couche imperméable (composée d'argile, de schiste et de gypse), la « roche piège » formant une structure piège. Ainsi se crée un gisement de pétrole. Comme il est lui même entraîné dans la tectonique des plaques, l'histoire peut ne pas s'arrêter là. Il peut être enfoui plus profondément et se pyrolyser à nouveau, donnant un gisement de gaz naturel - on parle alors de gaz thermogénique secondaire, par opposition au gaz thermogénique primaire formé directement par pyrolyse du kérogène. Le gisement peut également fuir, et le pétrole migrer à nouveau, vers la surface ou un autre piège. On voit ainsi qu'il faut un véritable concours de circonstances pour mener à la création d'un gisement de pétrole (ou de gaz), ce qui explique d'une part que seule une infime partie de la matière organique formée au cours des ères géologiques se soit transformée en énergie fossile et, d'autre part, que ces précieuses ressources soient réparties de manière très disparate dans le monde. d.- Composition On distingue les pétroles en fonction de leur origine et donc de leur composition. Le mélange d'hydrocarbures issu de ce long processus comprend des chaînes linéaires plus ou moins longues, ainsi que des chaînes cycliques naphténiques ou aromatiques. Il est possible de distinguer les différents types de pétrole selon leur densité, leur fluidité, leur teneur en soufre et autres impuretés (vanadium, mercure et sels) et leur teneur en différentes classes d'hydrocarbures. Le pétrole est alors paraffinique, naphténique ou aromatique. Il est aussi possible de les classifier parfois selon leur provenance (golfe Persique, mer du Nord, Venezuela, Nigeria), car le pétrole issu de gisements voisins a souvent des propriétés proches. Il existe des centaines de bruts de par le monde. Certains servent comme étalon pour établir le prix moyen du pétrole en provenance d'une région donnée. Les bruts les plus connus sont l'Arabian Light (brut de référence du Moyen Orient), le Brent (brut de référence européen) et le West Texas Intermediate (WTI, brut de référence américain). Selon sa provenance, le brut peut contenir du gaz dissous, de l'eau salée, du soufre et des produits sulfurés (mercaptans surtout). Il a une composition trop complexe pour être décrite en détails. Il faut distinguer simplement trois catégories de brut :
Il faut signaler également qu'il existe des bruts aptes à faire du bitume, ce sont des bruts très lourds de type Boscan, Tia Juana, Bachaquero ou Safaniyah. Les deux principaux critères pour classer les centaines de bruts différents qui existent sont la gravité (densité) et la teneur en soufre, depuis le plus léger et le moins sulfureux (qui a la plus haute valeur commerciale) qui est du condensant, jusqu'au plus lourd et au plus sulfureux qui contient 90 % de bitume environ : c'est un brut d'Italie.
Un pétrolier est un navire citerne servant à transporter le pétrole ainsi que ses dérivés (essence). Pour le transport d'autres liquides, les navires ont d'autres appellations : les méthaniers qui transportent le gaz naturel, les chimiquiers pour le transport de produits chimiques. On les nomme également tankers (de l'anglais Oil tankers, littéralement "navire citerne"), ou supertankers pour les plus grands. Les pétroliers représentent un élément essentiel du commerce mondial du pétrole ; certains atteignent des tailles gigantesques, représentant un véritable défi pour les ingénieurs. Malheureusement, ces navires sont aussi connus pour les marées noires que certains accidents ont causées.
On peut classer les pétroliers de diverses façons : soit selon leur taille, soit suivant le type de produits qu'ils transportent. Selon les produits transportés, on trouve : o les transporteurs de brut, qui transportent le pétrole brut des champs de production jusqu'aux raffineries, sur les grande distances, ce sont très souvent de très grands navires, dépassant 100 000 tonnes. o Les transporteurs de produits raffinés, eux transportent le pétrole sorti des raffineries jusqu'aux consommateurs. Certains sont spécialisés dans le transport d'essences "propres" (kérosène, lubrifiants) et possèdent des pompes séparées suivant les produits. D'autres transportent les produits "sales", comme les résidus du raffinage. o Par taille Les supertankers transportent les produits pétroliers sur de grandes distances. Les pétroliers classiques pour les moyennes distances. Les ravitailleurs et navires d'allègement : ils permettent de ravitailler les autres navires, ou d'alléger les pétroliers trop gros pour arriver à un certain terminal. Ils possèdent des équipements spéciaux permettant l'amarrage à couple et le transfert de pétrole. Certains sont conçus pour s'approcher des plates-formes pétrolières. Les pétroliers côtiers transportent différents types de produits dans les estuaires et le long des côtes ; ils doivent avoir des dimensions limitées et une bonne manoeuvrabilité pour pouvoir se glisser dans les passages étroits. Les barges particulièrement utilisées sur le continent nord-américain, où elles représentent environ 60% du trafic intérieur de pétrole. Elles peuvent être poussées ou tirées par un remorqueur. Ces bateaux se sont rendus tristement célèbres non pour leur taille et l'exploit technique de leur construction, mais pour les marées noires associées à leurs avaries. Il faut néanmoins relativiser ce fait. Les armateurs n'entretenant pas leurs bateaux ne sont pas forcément les plus nombreux, et le taux de pollution maritime imputable aux marées noires reste inférieur à 5 % de la pollution des océans, due en majeure partie aux dégazages sauvages. Par contre leur impact médiatique est en général colossal dans le pays concerné. On peut aussi citer les plus grands pétroliers au monde, qui sont aussi les plus grands navires et les plus grandes structures mobiles jamais construites : le Batillus et ses sister-ships de 1976, et le Knock Nevis12(*).
Un oléoduc (de oleo-, d'après le sens de l'anglais oil "pétrole", et ducere "conduire") est un tube de transport de pétrole. On désigne bien souvent un oléoduc par le terme anglais pipeline. Mais ce terme englobe aussi bien les oléoducs que tous les autres tubes de transports de liquides (comme les aqueducs pour l'eau) ou de gaz (comme les gazoducs pour le gaz naturel).
Comme cette matière première est actuellement fondamentale pour les économies de nombreux pays, les oléoducs ont une importance géopolitique importante. Leur surveillance est assurée par les armées des pays producteurs, des pays qu'ils traversent et les pays importateurs de pétrole pour les régions difficiles, sinon c'est le propriétaire ou l'exploitant (les entreprises pétrolières en général) qui est chargé de cette opération (surveillance aérienne et terrestre). Le tracé des nouveaux oléoducs est l'objet de nombreux débats entre puissances régionales et internationales.
§ Pipeline en Alaska, Etats-Unis ; § Opération PLUTO, un oléoduc sous-marin construit durant la Seconde Guerre mondiale ; § Oléoduc Trans-Afghanistan (TAP) ; § Oléoduc Trans-Alaska (TAPS) ; § Oléoduc Baku-Tbilisi-Ceyhan (BTC). §
Le tracé des nouveaux oléoducs est l'objet de débats et de conflits d'influence entre les pays en concurrence pour le passage sur leur territoire, et où les pays importateurs veillent jalousement pour choisir une voie peu coûteuse et sûre.
Actuellement, plusieurs projets d'oléoducs sont en discussion entre la mer Caspienne et la mer Méditerranée, notamment dans la région du Caucase pour les plus septentrionaux. Les conflits de nationalités rendent complexes la fixation des tracés dans le Caucase russe (en Tchétchénie par exemple), en Ossétie du Sud à l'intérieur de la Géorgie, et entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan. Cette zone permettrait des tracés courts, donc des frais de construction et de péage moins importants. Cependant, les conflits font craindre aux pays importateurs des ruptures dans l'approvisionnement, dommageables pour leur économie. Certains pays autour de cette région (Iran, Russie, Turquie) essaient de proposer des voies plus longues, mais traversant leurs territoires actuellement pacifiés.
Au niveau microscopique, on décrit un gaz comme un ensemble d'atomes ou de molécules très faiblement liés et quasi indépendants (pour plus de détails, voir gaz réels). D'un point de vue macroscopique, on caractérise la matière à l'état gazeux par les critères suivants : un gaz n'a pas de forme propre. Il n'a pas de volume propre, il tend à occuper tout le volume disponible. Tout corps pur peut se trouver sous trois états (aussi appelés phases) : solide, liquide ou gazeux. Le passage de l'état liquide à l'état gazeux est appelé vaporisation. On qualifie alors le corps de vapeur (par exemple la vapeur d'eau). La masse volumique d'un corps pur atteint son minimum à l'état gazeux. Elle décroît sous l'effet d'une baisse de pression (loi de Gay-Lussac et loi de Charles) ou d'une hausse de la température (on parle de dilatation des gaz). Les mouvements chaotiques des molécules qui composent le corps le rendent informe. Ils lui permettent d'occuper entièrement l'espace clos qui le contient.
Les gaz sont miscibles entre eux : on parle de mixage pour l'action de mélanger et, de mélange gazeux pour l'état mélangé. Exemple : l'air sec, épuré de son gaz carbonique, est un mélange composé principalement de 78% de diazote (N2), de 21% de dioxygène (O2) et de 1% d'argon (Ar). Un gaz peut se dissoudre dans l'eau (loi de Henry), ou d'autres liquides (comme le sang, exemple une embolie gazeuse). Un gaz peut même se dissoudre (faiblement) dans un métal (absorption, désorption). La combustion des gaz oxydables est très importante en chimie, en chimie organique et, donc dans la vie courante. Gaz et thermodynamique Le passage direct de l'état solide à l'état gazeux est appelé sublimation (par exemple, le dioxyde de carbone CO2, ou neige carbonique) ; l'inverse s'appelle cristallisation. Quand un liquide passe à l'état gazeux, il y a vaporisation (soit par évaporation, soit par ébullition). L'inverse s'appelle la liquéfaction. Ces transformations s'appellent des transitions de phase. Il existe plusieurs espèces de gaz : a. Gaz et optique ; b. réfraction gazeuse (loi de Gladstone, aberration) c. absorption lumineuse, émission (loi de Kirchhoff). d. gaz coloré (par exemple le dioxyde d'azote NO2 est roux) e. lampe à gaz f. jets atomiques... g. Gaz, usage industriel et technique h. air liquide, i. gaz combustible, moteur, réacteur à gaz,usine à gaz, j. gaz comprimé k. gazogène l. moteur au GPL et la liste n'est pas exhaustive. Après les développements exposés supra. Nous estimons que l'on a presque cerné modestement les notions techniques que nous apprises au cours du stage effectué surtout dans la Direction générale. Il est donc normal que nous passions à présent au chapitre II consacré aux connaissances acquises et à quelques tâches auxquelles nous nous sommes livrés.
CHAPITRE II : DEROULEMENT DU STAGE Dans le présent chapitre, nous traiterons essentiellement du déroulement de notre stage au sein de service de la stabilisation des prix, de service des approvisionnements ainsi qu'au service des archives et de la documentation. Rappelons que les deux services : stabilisation des prix et des approvisionnements sont rattachés à la Direction technique qui en assure la responsabilité. Mais le service des archives et de la documentation est sous l'égide de la direction administrative et financière. Le service de la stabilisation des prix est sous la charge de monsieur POPA YVON GARCIA. Tandis que celui des approvisionnements est assuré par monsieur Jean Félix AKOULA. Monsieur Jean Félix ELENGA a dans ses attributions le service des archives et de la documentation. Le présent chapitre sera divisé en deux sections lesquelles à leur tour sont subdivisées chacune en paragraphes. La première section est consacrée aux outils qui ont été mis en notre disposition enfin de nous permettre de bien comprendre les textes : lois, décrets, arrêtés, décisions, et les mesures (décrets ou arrêtés d'application). Elle est subdivisée en deux paragraphes. Le premier traite des textes fondamentaux régissant le secteur du pétrole et le second est relatif aux apports de différents responsables à notre savoir de manière pratique et les connaissances que nous avons acquises en participant aux taches quotidiennes qui étaient les nôtres dans le cadre du planning de stage. Du 19 au 30 juillet nous avons été reçus au sein de différents services énumérés ci-dessus. Au sein du service de la stabilisation des prix sous l'encadrement bienveillant de monsieur POPA YVON GARCIA. Durant notre apprentissage dans ce service, nous avons appris tant de choses en terme de connaissances. Nous avons pu apprendre les mécanismes, les actions menées par l'ARAP ainsi que l'appui du Gouvernement voire des institutions financières tel que le Fonds Monétaire international (FMI) pour stabiliser à tout vent, les prix des produits pétroliers sur le marché national. Mains comme nous l'avons décrit supra. Considérons de prime abord, les outils qui ont été mis à notre disposition. Les tâches qui ont été les nôtres furent complexes. Principalement nous avons travaillé à suivre les dossiers et les actions menées sur terrain pour stabiliser les prix des produits pétroliers, ce fut une expérience très enrichissante. * 12 Ibid. |
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