2.- Les mécanismes
de stabiliser les prix des produits pétroliers
Nous avons également appris les efforts que
déploient et le Gouvernement et l'Agence appuyés par les
bailleurs de fonds extérieurs pour stabiliser les prix de produits
pétroliers. Par exemple, le 07 juin 2006, dans la salle de
conférence du ministère des hydrocarbures, le ministre du
développement industriel, chargé de la promotion du secteur
privé, Émile MABONDZO, a rendu publique la déclaration
gouvernementale portant sur "Le réaménagement et la stabilisation
des prix pétroliers".
Destinée aux opérateurs intervenant sur le
marché du pétrole, aux gérants des stations-service et
à l'opinion nationale, la communication du gouvernement rapporte que
depuis août 2002, l'État Congolais assure, à travers la
Société Nationale des Pétroles du Congo (SNPC),
l'approvisionnement du pays en produits pétroliers, lequel a
généré un déficit cumulé de 111 milliards de
FCFA au 31 décembre 2005.
2.1.- Programme avec le
FMI
Dans le cadre des discussions sur la deuxième revue du
programme convenu avec le Fonds Monétaire International (FMI), ce
dernier a mis un accent particulier sur le déficit de la Congolaise de
Raffinage (CORAF) dont les pertes se chiffrent, selon les estimations à
fin mars 2006, à 60 milliards de FCFA au titre de subventions à
la CORAF, le FMI voudrait soumettre le dossier de la deuxième revue du
programme congolais à l'examen du conseil d'administration du FMI,
programme pour le mois de juin 2006.
2.3.- Transfert
définitif des actifs et des activités
En outre, le transfert définitif des actifs et des
activités en aval du secteur pétrolier aux sociétés
privées, pose la problématique de la stabilisation du
système de fixation des prix des produits pétroliers, sachant
qu'en dehors de l'importation des sociétés distribution et de
commercialisation s'approvisionnent directement auprès de la CORAF,
laquelle mettra à disposition des produits au prix d'entrée en
distribution fixé par arrêté ministériel.
Ce transfert des activités en aval du secteur
pétrolier se fera dans une conjoncture déficitaire. Aussi
l'État est-il tenu de procéder à des subventions au profit
de la filière, jusqu'à l'annulation du déficit et la
constitution d'un fonds de stabilisation de la structure des prix des produits
pétroliers. Pour répondre à ces préoccupations, le
Gouvernement s'est engagé à réviser les prix à la
pompe afin de mesurer ses efforts relatifs aux recommandations du FMI.
|