L'accroissement des fréquentations au service
de l'augmentation de l'inscription territoriale du tramway
L'augmentation de fréquentation des transports en
commun, attendue d'après les prévisions du l'étude
d'impact, participe à donner plus encore d'importance aux trois
stations. Il est prévu une augmentation de 20 % du trafic de voyageurs
sur l'axe Bezons-La Défense (par rapport aux fréquentations des
bus), soit 70 000 utilisateurs par jour. Cette augmentation s'explique par
plusieurs raisons : amélioration de la désserte, par un
cadencement plus important des transports en commun, et par l'augmentation de
la vitesse commerciale. En moyenne et en prenant en compte les carrefours, sur
lesquels les tramways sont hautement prioritaires, les études estiment
la vitesse commerciale du tramway à 20 kilomètres par heure, soit
15 rames par sens aux heures de pointe, avec une capacité
matériel de 210 passagers par élément. En outre, les
impacts en termes d'image d'un mode de transport attractif contribuent à
l'augmentation des fréquentations.
A terme, les programmes de Z.A.C devraient également
apporter de nouveaux usagers du tramway.
Illustration 38: Les haltes du tramway et son inscription territoriale -
Conception et réalisation: Alexandre Laignel
Du régional au local : le boulevard au
contact de deux axes de circulations régionaux, deux haltes
potentiellement majeures
Les intermodalités "Gare de La Garenne-Colombes/RD
992", et "A 86/RD 992", apparaîssant d'après leurs
fréquentations comme structurantes du territoire petit-colombien,
pourraient s'inscrire dans un processus d'opération urbaine visant
à accroître l'inscription territoriale de ces haltes en
devenir.
A terme, l'édification d'un parking à la
croisée des tramway T1/T2, de l'A86, et à proximité de la
future entrée du parc Lagravère requalifiée, constituerait
un pôle d'intermodalité à la rencontre de différents
types de mouvements. D'une part en desservant un espace de loisirs (le parc
Lagravère), connecté à l'ouest au parc du
« Chemin de l'ïle » nanterrien, et plus encore loin
jusqu'à Maison-Laffite. Aussi, il bénéficierait dans le
cadre d'une revitalisation de la trame commerciale du secteur de pratiques
riveraines nouvelles, qui n'effacerait néanmoins pas le relief urbain de
l'A 86. Dans le cadre de l'extension du coeur dense de Paris au delà du
périphérique, le "grand périphérique" que constitue
l'A86 apparaîtra comme un distributeur de flux contribuant à
irriguer plus encore les grandes radiales en circulations automobiles.
Dès lors, la place à attribuer à des parkings en leur
qualité de pôle intermodale s'avère stratégique dans
la desserte du réseau de transport de petite couronne.
Le deuxième point d'intermodalité, "Gare de
La Garenne-Colombes/RD 992", est d'une importance secondaire mais reste
tout de même stratégique. Envisagé un temps en amont du
projet, le déplacement de la gare de La Garenne-Colombes dans le cadre
de la création d'une station de tramway au niveau du Pont de Charlebourg
a été exclu. Dans le cadre de la réhabilitation de la
place de Belgique (La Garenne-Colombes) en articulation avec le pôle
tertiaire "Champs-Philippe" de Colombes, l'opération pouvait
constituer le trait d'union urbain de deux espaces décousus. On peut
néanmoins envisager à l'avenir une extension des quais de la gare
jusqu'au boulevard, avec l'édification d'un deuxième point
d'accès direct au quai depuis le pont de Charlebourg. Dans le
défilement pédestre du boulevard, cette station permettrait de
rythmer le parcours par un point d'urbanité entre les deux stations de
tramway "Belgique-Charlebourg" et "Estienne d'Orves" permettant d'envisager
l'implantation d'une trame commerciale.
Illustration 39: La RD 992, du régional au local: deux haltes
intermodales stratégiques
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