WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Evolutions des densités, pratiques et images des rives de la RD 992 à Colombes - Densification et évolution de l'espace vécu en petite couronne parisienne

( Télécharger le fichier original )
par Alexandre Laignel
Université Paris 1 - Panthéon Sorbonne - Magistère Aménagement et Urbanisme 2008
  

précédent sommaire suivant

Extinction Rebellion

1.3.2 Adhérence des mouvements à l'espace et riverainetés

Adhérence des mouvements à l'espace

En traitant de la ville "comme système de mouvement"

Illustration 20: L'adhérence du mouvements en fonction des différents types de voie - Source: Bres, 2005

par opposition à la ville "comme ensemble d'activités" (AMAR, 1993), Georges Amar réalise un renversement conceptuel. Le mouvement est considéré comme un "opérateur et mode d'urbanité". L'îlot ne suffit pas à lui seul à "faire ville", c'est le lien entre le mouvement et l'îlot qui génère une urbanité, caractérisée par une "inscription territoriale" propre. L'adhérence des mouvements à l'espace dépend ainsi des caractéristiques propres à chaque mouvement: "Un premier principe de typologie des mouvements serait de les situer le long d'une échelle d'adhérence aux instances urbaines, allant de l'adhérence 'terminale' (discontinue) à l'adhérence 'longitudinale' (continue). A une extrémité de cette échelle on trouve le déplacement - dont la forme la plus pure est peut être le transport aérien: rien ne "décolle" autant des lieux que de l'avion, rien ne fonctionne davantage sur le modèle origine-destination [...]. A l'autre extrémité on trouverait la marche à pied, qui permet de changer de destination ou d'en inventer de nouvelles à presque chaque pas" (AMAR, 1993). Aussi, l'intermodalité s'avère décisive dans l'urbanité apportée par le mouvement, particulièrement dans le cas de l'articulation du mode de transport pédestre avec les autres. En effet, le passage d'un mode de transport quelconque au mode de transport piéton est inévitable (sauf dans le cas ou le stationnement automobile est intégré au point de destination, avec le cas des places de garages individuelles dans l'habitat pavillonnaire).

Comme le rappelle l'auteur, la notion reste surtout développée ici à travers l'exemple du transport en commun, et son application à la voiture, mode de transport ubiquiste, affronte une complexité plus grande. Si l'automobile présente la même qualité d'adhérence que la marche à pied, dans le sens où elle permet de créer de nouveaux itinéraires et qu'elle permet de s'arrêter librement, elle reste contrainte par l'environnement. La saturation du milieu urbain cause par exemple la détérioration de l'adhérence de la voiture, l'itinéraire automobile se limitant alors à aller d'un point à un autre.

Le concept "d'adhérence" des mouvements introduit par Georges Amar est développé par Antoine Bres, notamment sur son application à la voie et son rapport au territoire. Si les qualités de la voiture lui offre une "adhérence" importante à la voie dans des conditions de non-saturation, encore est-il nécessaire d'inscrire l'adhérence du mouvement automobile dans les caractéristiques de la voie, c'est à dire ces points d'accès aux îlots en fonction de la configuration des interfaces assurées par le territoire qu'il emprunte.

précédent sommaire suivant






Extinction Rebellion





Changeons ce systeme injuste, Soyez votre propre syndic





"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway