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Les enjeux economiques dans l’arctique au 21ème siècle


par Dorian Luiggi
IPAG de Poitiers - Master 1 Administration Publiques 2021
  

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Chapitre II

La gouvernance actuelle de la zone

La gouvernance est principalement conduite par le conseil de l'arctique (Section 1), mais les Etats sont soumis au droit internationale (Section 2).

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Section 1

Le Conseil de l'Arctique

La formation et le fonctionnement de cette organisation (Partie A), néanmoins il y a un certain nombre de limite à ce système néanmoins il existe des perspectives d'évolutions (Partie B).

A. La formation et le fonctionnement de cette organisation

Le Conseil de l'arctique est créé en 1991, c'est une regroupant tous les pays ayant des terres dans l'espaces arctique, les peuples autochtones de la région. Il y a au total 8 Etats que sont le Canada, le Danemark, La Russie, La Suède, L'Islande, la Finlande, la Norvège et les Etats-Unis. 6 associations autochtones sont des participants permanents, il y a le conseil Saami, l'association Aléoute internationale, le conseil arctique de l'Athabaska, le conseil international des Gwinch'in, le conseil circumpolaire Inuit et l'association des peuples autochtones du nord, de la Sibérie et de l'Extrême-Orient de la fédération de Russie (Observatoire Arctique,2015). D'autre pays sont invités en tant que simples observateurs aux forums, et quelques Organisations Non Gouvernementale (ONG) internationales.

C'est la principale organisation de coopération en Arctique, où l'ensemble des membres se réunissent une fois tous les six mois dans le pays ayant sa présidence, cette responsabilité change de pays tous les deux ans, et seulement les états membres peuvent se voir attribuer cette fonction.

Les sujets et les actions que peuvent mener ce forum sont de caractère scientifique avec la production de rapports, un certain nombre de rapport peuvent être ensuite utilisé dans les échanges internationaux, l'exemple de l'accord pour interdire la pêche pendant 16 ans dans l'arctique a été amené grâce aux rapports du conseil. Les 6 groupes de travail se concentre sur des sujets d'écologies et de surveillances (Gattolin, 2014).

Cette instance permet en premier lieux la mise en place d'un échange diplomatiques entre les différentes forces de la région, la force principale du conseil de l'Arctique est la présence permanentes des organisations locales qui défendent leurs intérêts et peuvent avoir une voix sur la diplomatie internationale dans la zone (Escudé-Joffres,2019).

B. Les limites et les perspectives de la gouvernance actuelle

La gouvernance actuelle de la zone n'a pas réellement évolué depuis le début des années 2000 alors que l'intérêt pour l'Arctique ne fait que s'accroitre, étant donné que le conseil de l'arctique n'est pas un organe opérationnel où il y a des décisions qui y sont prises.

Depuis sa création il y a eu 3 accords avec contraintes d'actions ratifié par les pays membres, en 2011 il y a eu un accord sur le secours en mer, en 2013 une déclaration sur la pollution des océans par les hydrocarbures et enfin en 2017 la mise en place d'une coopération scientifique. Néanmoins leur application reste à la volonté individuelle des pays.

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Le conseil représente plus de 60% de la population mondiale en comptant l'ensemble des pays permanents ou observateurs mais la plupart des mouvements dans la zone se font de façon unilatérale, c'est-à-dire que les projets d'aménagements ou d'extractions des richesses diverses sont de la responsabilité des pays.

Il est souhaitable que l'évolution du Conseil aille vers plus de fermeté grâce à un élargissement de ses compétences, en ayant plus de « policy-making » que de « policy-shapîng ». C'est-à-dire une multiplication d'accord qui forme des contraintes réelles dans la zone, une ouverture aux débats autre que l'écologie, comme le tourisme ou bien de création d'infrastructures.

Actuellement, les pays observateurs sont au nombre de 14, Singapour, le Royaume-Uni, la Pologne, les Pays-Bas, le Japon, l'Italie, l'Inde, la France, l'Espagne, la Corée du Sud, la Chine et l'Allemagne, la Suisse a été la dernière nation intégrée en 2017. On ajoute à ses pays, la présence de l'Union Européenne. Ils sont très peu intégrés au débat bien que la zone soit stratégique sur le plan international au niveau environnemental et scientifiques. C'est les 8 Etats aux l'intérêts économiques diverses qui mènent les débats.

Les Etats restent premiers sur échanges, les organisations tels que l'ONU ou bien le Conseil de l'Arctique restent sur le second plan et font office de médiation dans l'évolution de la zone arctique.

En outre, la présidence Russe a commencé le 20 mai 2021 pour une période de deux ans, cette présidence à venir permet à la Russie de démontrer son intérêt dans les décisions multilatérale plutôt qu'à ses ambitions économiques nationales.

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