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Les enjeux economiques dans l’arctique au 21ème siècle


par Dorian Luiggi
IPAG de Poitiers - Master 1 Administration Publiques 2021
  

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Section 2

La présence de denrées rares dans la zone

L'arctique a un réel intérêt économique puisqu'il y a un potentiel minier (Section A), aussi la présence d'hydrocarbure (Section B).

A. Le sous-sol de l'arctique un potentiel minier.

Des efforts sur l'utilisation des ressources naturelles ont était fait par le passé, mais les profits étaient faibles à cause des moyens de transports très couteux. Ce renouveau est motivé par la fonte de la banquise.

L'exploitation de ressources naturelles pourrait s'accroître grâce à l'accès de plus en plus facile dans l'arctique, on estime la présence de d'une multitude de gisements de zinc et de plomb en Alaska aux Etats-Unis, de l'aluminium en Islande, du nickel en Russie, de l'or au Canada, du diamant et du fer au Groenland ainsi qu'au Canada (Duhaime,2013).

Il est difficile aujourd'hui d'émettre avec certitude le réelle potentielle minier de la zone puisque les recherches sont difficiles à cause de la glace et du froid, néanmoins des projets voient le jours autour de la zone arctique, les entreprises Chinoises premières consommatrices de nickel, cuivre, zinc, charbon, fer et d'étain (F Lasserre, 2017) veulent sécuriser leur approvisionnement en matières premières afin de garder un contrôle sur ses ressources stratégiques. La présence de Zinc au Canada mène des entreprises Chinoises à investir, à titre d'exemple, le deuxième producteur chinois de nickel a acheté la mine Wolverine au Canada, ce genre d'achat permet à l'entreprise de se créer des gisements futurs, puisqu'aujourd'hui la plupart des projets dans l'arctique ne sont pas complètement rentable, les principaux responsables sont le prix assez bas de ces minerais ainsi que les coûts d'exploitation élevés dans ces zones. De même au Groenland où des entreprises mènent des recherches d'or et de cuivre près de Ittoqqortoormiut. Beaucoup d'autres projets de d'extraction ou de recherches de gisements sont faits en raison des de l'attractivité futur de la zone.

De plus, les autorités locales veillent de plus en plus à l'environnement, des entreprises comme Areva au Canada ou bien Greenland Minerals au Groenland voient leurs projets abandonnés par des décisions gouvernementales et largement soutenus par les citoyens (Muryel Jacque, 2016).

Le sous-sol minier arctique est attractif est de plus en plus accessible mais en même temps, les courants écologiques viennent ralentir voire stopper des projets. Nous avons aussi une volonté des Etats à garder une part de souveraineté sur ses ressources, afin d'éviter que des entreprises viennent vider les ressources naturelles d'un territoire.

B. La présence d'hydrocarbure

La zone arctique est probablement la zone où il reste le plus d'hydrocarbure non découvert, soit plus de 13% des 30% non découvert selon des estimations (Simonet, 2016). Ce sont donc les 5 Etats de la

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zone qui se répartissent les ressources potentielles. Aujourd'hui l'utilisation de l'hydrocarbure en Arctique représente 10% de la production mondiale de pétrole et 25% de la production de gaz.

Avec la fonte des glaces se nombre pourrait se voir augmenter. Les principaux exportateurs sont les pays de l'OPEP (Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole) aucun d'entre eux sauf les Etats-Unis sont concernés géographiquement par l'arctique. Une bataille commerciale pourrait voir le jour si l'extraction des ressources d'hydrocarbures se multiplie. Il faut tenir compte que l'extraction amène des exigences matérielles tels que la résistance des matériaux a des températures basses ou bien à la possible formation d'iceberg. En effet des compagnies comme Shell on menait des campagnes d'exploration mais certaines ont était abandonné en raison des coûts de production élevés par rapport au prix du baril de pétrole.

En revanche pour ce qui est de l'extraction de gaz, la production se développe, l'exemple du chantier Yamal lancée en 2013 et aujourd'hui achevée. Le projet appartient à Gazprom a hauteur de 50% ainsi qu'a Total à 20% et enfin à des entreprises Chinoises à 30% montre la capacité des industrielles a développer l'extraction en zone arctique, la multiplication de ce genre de projet pourrait se multiplié dans les années à venir, quand on voit la carte (Escudé-Joffres,2019), l'exploitation de l'arctique se tient seulement dans les zones très accessibles, la fonte des glaces augmenterais l'accessibilités de la zone et l'utilisation des réserves.

La zone est actuellement que très peu utilisé, on imagine que l'intérêt grandissant des différents états et entreprises montrent qu'il va y avoir une volonté d'accaparer les ressources par des projets ou des contrats afin d'avoir un contrôle sur la zone qui semble être un endroit stratégique pour le futur.

Attention, la volonté d'extraire les hydrocarbures en arctique peut poser plusieurs problèmes, le défi technologique est assez élevé et une précipitation pourrait entrainer des problèmes environnementaux comme des marées noires ou des problème liés au froid sur les gazoducs. De plus, la présence humaine dans la zone peut enclencher une accélération du réchauffement climatique dont les conséquences ne peuvent pas être complétement anticiper.

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