Le but de ce travail est de mettre en exergue la place de
l'EPS dans les priorités de gestion scolaire à Parakou. Vu les
résultats obtenus, on peut faire des commentaires et émettre les
idées telle qu'elles suivent. En effet, chaque acteur du système
éducatif juge l'EPS à son gré. A travers
différentes questions, chacun a essayé d'apporté un
élément de réponse a la question qui lui est posé.
Autrement dit, ces réponses ont été apportées par
rapport à la perception que chacun a de l'EPS. Or cette perception a une
influence sur la place de l'EPS dans les priorités de gestion
scolaire.
Les résultats issus de cette recherche montrent que
l'EPS occupe une place importante dans le système éducatif (77,5
% des enquêtés). De plus les différents membres de
l'administration aiment l'EPS (97,05 %). Ces acteurs de la vie scolaire ont
pratiqués l'EPS au cours de leur cursus scolaire (97,05 %), certains
l'ont par amour (65 %), d'autres pour se divertir (22,05 %) et d'autres par ce
qu'elle est une discipline obligatoire d'enseignement à l'école.
La présentation des différents résultats d'enquêtes
prouve que l'EPS n'a pas une place très importante en matière de
priorité devant les autres disciplines d'enseignements. En ce qui
concerne la position de l'EPS par rapport aux autres disciplines, les membres
de l'administration classe l'EPS en 7eme position sur 10 matières
après la Mathématique, la SVT, le Français, l'Histoire
Géographie, PCT, l'Anglais. Mais elle devance la Philosophie, l'Espagnol
et l'Allemend.
Des études semblables ont été
réalisées par Ahossa (2019) sur l'analyse de la
représentation sociale ou de la perception de l'EPS par chez les chefs
d'établissements de Seme-kpodji (Benin), elle classait l'EPS en 7eme
position parmi 12 matières et autre Dosseh (2009) sur la
représentation sociale des chefs d'établissement secondaire du
Togo et place l'EPS en 8eme position sur 9 matières enseignés au
collège.
Des 1975, Vigarello réfléchir sur le lien entre
la position qu'occupe l'EPS par rapport aux autres disciplines d'enseignement.
Sur ceux il affirme que : « si la place accordé à l'EPS se
révèle dérisoire, cette place dépend de la
hiérarchie implicite des enseignants ». A cela s'ajoute la
manière dont cette discipline est enseignée. Force est de
constater les autres disciplines d'enseignement occupe toujours les
premières place dans les études de mémoire et rapport de
stage contrairement a l'EPS. Cela est dû au fait que l'EPS se limite en
majeur parti à la pratique physique et sportive. Certains membres de
l'administration des établissements publics ignorent encore
l'utilité de l'EPS à l'école. Hormis ses objectifs, l'EPS
dispose des
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aspects pédagogiques qui ne sont pas pris en comptes
par ses détracteurs. La pratique de l'EPS a des impacts positifs sur le
plan physiologique de l'élève et permet une bonne
réflexion comme toutes les autres matières d'enseignements. Bien
que le contenu d'enseignement de l'EPS soit toujours d'actualité, cette
matière est toujours positionné derrière les autres ce qui
a pousser Donald et Brooker (1997) à dire « que le faible statut de
l'EPS est en partir attribué à sa nature pratique dans un
contexte d'éducation qui favorise l'éducation intellectuelle
». L'ignorance de certaines autorités administratives sur les
bienfaits de l'enseignement de l'EPS les amènes à croire que
cette discipline n'est pas importante pour les apprenants. Or cette perception
négative fait qu'il ne donne pas de la valeur à la discipline et
donc ils n'en font pas une priorité. L'EPS étant une discipline
à caractère pratique il à besoin accompagnement de la part
des autorités à divers niveaux, chose qui n'est pas
d'actualité. On remarque un faible taux du budget alloué à
cette discipline (0,33 à 8 % d'après le tableau 9) du budget de
l'établissement. Cet état de chose freine le développement
de celle-ci d'où sa marginalisation dans les établissements.
Au vu de tous ces résultats et commentaires on peut
dire que notre hypothèse est validée et on peut proposer des
solutions suivantes :