Le multilinguisme et l'expression de la philosophie de khudi dans la pensée d'iqbalpar Hibah Shabkhez University of the Punjab - Master of Arts 2002 |
4.6 La méthode d'utilisation de sources chez IqbalNous avons examiné brièvement les traditions philosophiques et littéraires d'où Iqbal a tiré les sources multilingues qui ont marqué son expression. Nous comptons analyser à l'aide des exemples concrets, des différentes manières dans lesquelles Iqbal a intégré les écrivains, leurs textes et leurs pensées dans sa propre oeuvre. - Par référence aux personnages ou lexicographies historiques : Iqbal utilise le nom d'un poète ou un penseur célèbre comme un symbole pour appuyer son idée. Dans ce vers, par exemple, il utilise les noms des grands mystiques islamiques pour expliquer que se coller aux grands noms du passé n'accomplit rien du tout. Ce n'est pas le nom ou l'association qui assure la réussite, mais la dévotion sincère. æÀ íúÇÒÇ æÀ íÒÇÑ æÀ íãæÑ æÀ ÑÇØó íÀÇê ÑÍÓ À ÿÈ ÇÊ ·íÀä ÊÇÀ ç78 Que ce soit Attar ou Rumi ou Razi ou Ghazali - Par la formulation de ses propres idées en contournant le sens du vers emprunté : Ishrat Waheed montre comment Iqbal prend un vers du poète persan Firdûsî et l'utilise pour exprimer sa propre idée de la fortification de Khudi : ÿÊÑ öÎÇ
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áÇÈ Dans Bal-e Jibril, Iqbal dérive le sens de la fortification de Khudi d'un vers de Firdûsî : 78 Iqbal, M. Bâl-e Jibrîl (L'aile de Gabriel) 1935; Kulliyât-e Iqbal (ourdou), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, 2013, p. 385. 79 Ishrat, W. (Juillet 1991). «J14t .Jst ceis..J9 » (Firdûsî et Iqbal). Iqbal Review, 32 (2), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, p. 113. 80 Iqbal, M. Bâl-e Jibrîl (L'aile de Gabriel) 1935; Kulliyât-e Iqbal (ourdou), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, 2013, p. 490. Hibah Shabkhez 108 N'échange pas ta Khudi pour l'argent et l'or On ne donne pas la flamme pour l'étincelle C'est ce que dit Firdûsî, l'homme de vision Dont la perception éclaircie a approfondi la vision de l'Ajam81 Ne sois pas un goujat pour une mauvaise question de l'argent, N'importe combien tu en as, ne compte pas ton argent. Par la reformulation des idées d'un autre en ses propres mots : Dans Jâvid Nama, Iqbal a emprunté et présente le thème d'un poème de Khushal Khan Khattak dans ses propres mots : ?? ÿÀ Çí Ôí
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sentiments de Khushal Khan dans son propre style : Akhtar Rahi nous donne une traduction des vers de Khushal Khan Khattak qu'Iqbal a repris : ÿÀ Àí
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áÇÍÔæÎ ???: Voici la traduction des vers de Khushal Khan Khattak: Que les afghans sont ignorants, bêtes, et bon à rien ! Ce sont les chiens de l'abattoir. Ils ont abandonné leur royaume pour l'argent et l'or des Mughals et ils sont piégés par la cupidité des desseins des Mughals. Un chameau chargé de bagage est venu chez eu, mais ils sont en train de lutter pour sa cloche, qu'ils considèrent comme la dépouille de la guerre. 81 L'Orient, les pays non-arabes 82 Iqbal, M. Jâvîd Nâme (Le Livre de l'Eternité), 1932, en Kolliyât-e Iqbâl (Fârsi), tome 2, Lahore, Sheikh Ghulam Ali & Sons Ltd., 1992, p. 1510. 83 Rahi, A. (Juillet-Octobre 1977). « JÇÈÞ! Ñs! ?Î ·ÇÎ JÇÍÔsÎ » (Khushâl Khân Khattak et Iqbal). (S. G. M. Tabassum, Ed.) Iqbal Review, 18 (2-3), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, p. 175. Hibah Shabkhez 109 - Par le calque ou la traduction pour étayer sa propre idée : Outre les poésies qu'il a écrites comme « réponse » à la pensée d'un autre poète, tel que Hafiz ou Rumi84, Iqbal a souvent calqué ou traduit des vers, intégralement ou partiellement, comme de ce vers de Sanai: ÆÇäÓ: íÈ ã æ íÑæÎ ã ÒÇ ÊÓíä íÈÇÑóÇ ÞØä æ íÏäÀ óÀó85 áÇÈÞÇ: ÿÀ óÇæ ÿäæÀ ÿÓ ÞÍ ÀÇêÑÏ Ñ æ óãæã ÇØÚ íÈÇÑóÇ ÞØä íÏäÀ óÀó íäÇãÑÊ ÀæÔ86 SANAI : Ce n'est par manger et boire moins Muhammad Riaz trouve « une similarité totale ou partielle entre beaucoup de sujets chez Bedil et Iqbal »87 . Il cite comme exemple : áÏíÈ:
äÏæÈ ÀäÇ?ãú
ÏÑÎ ÇÈ ãÒó
Àç Bedil: Il est essential de vivre avec
sagesse - Par un emprunt stylistique (eg. des symboles, mètres, rimes ou rythmes) : Iqbal prend le symbole de la lune qu'utilise Hafiz, mais il le donne un sens différent. Selon Muhammad Aslam Zia : 84 Vahid, S. A. (Janvier 1964) « ÇÑÚÔ ÿÑÓæÏ ÖÚÈ ÑæÇ áÇÈÞÇ » (Iqbal et quelques autres poètes). (M. Rafiuddin, Ed.) Iqbal Review , 4 (4), Karachi, Iqbal Academy Pakistan, p. 53. 85 Firaqi, T. (Janvier 1996) « åÒÆÇÌ íä ÑÕÊÎÞ Ç íÑÚÇÔ æÏÑÇ í áÇÈÞÇ » (Une courte analyse stylistique de la poésie ourdou d'Iqbal) Iqbaliat (Iqbal Review), 36 (4), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, p. 92. 86 Iqbal, M. Bâng-e darâ (L'appel de la cloche) 1924; Kulliyât-e Iqbal (ourdou), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, 2013, p. 297. 87 Riaz, M. (Janvier 1972). « ·íã íäÔæÑ í áÇÈÞÇ ÀÚáÇØÞ áÏíÈ ÑÏÇÇáÇÏÈÚ ÇÒÑíÞ » ( Mirza Abdul Qadir Bedil à la lumière des lectures iqbaliennes). (S. A. Vahid, Ed.) Iqbal review, 12 (4), Iqbal Academy Pakistan, p. 59. 88 Ibid. p. 61. 89 Iqbal, M. Bâng-e darâ (L'appel de la cloche) 1924; Kulliyât-e Iqbal (ourdou), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, 2013, p. 133. Hibah Shabkhez 110
HAFIZ : Quand j'ai regardé le champ vert du ciel
et la faux de la nouvelle lune Iqbal prend le qafiyah « æÊÑ » de Hafiz et l'utilise dans sa propre poésie pour exprimer une idée bien différente : ÙÇÍ :
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Ñê HAFIZ : Si vous devenez chaste et distinct et montez au ciel comme le Messie 90 Zia, M. A. (Julliet-Septembre 1997) « ÊÇÑËÇ ÿ ÙÇÍ ·íã ·æáÒÛ í áíÑÈÌ áÇÈ » (L'impact de Hafiz sur les ghazals de Bal-e Jibril) Iqbaliat (Urdu), 38 (2), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, p. 66. 91 Iqbal, M. Bâl-e Jibrîl (L'aile de Gabriel) 1935; Kulliyât-e Iqbal (ourdou), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, 2013, p. 399. 92 Zia, M. A. (Julliet-Septembre 1997) « ÊÇÑËÇ ÿ ÙÇÍ ·íã ·æáÒÛ í áíÑÈÌ áÇÈ » (L'impact de Hafiz sur les ghazals de Bal-e Jibril) Iqbaliat (Urdu), 38 (2), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, p. 66. 93 Zia, M. A. (Julliet-Septembre 1997) « ÊÇÑËÇ ÿ ÙÇÍ ·íã ·æáÒÛ í áíÑÈÌ áÇÈ » (L'impact de Hafiz sur les ghazals de Bal-e Jibril) Iqbaliat (Urdu), 38 (2), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, p. 66. 94 Iqbal, M. Bâl-e Jibrîl (L'aile de Gabriel) 1935; Kulliyât-e Iqbal (ourdou), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, 2013, p. 399. 95 Zia, M. A. (Julliet-Septembre 1997) « ÊÇÑËÇ ÿ ÙÇÍ ·íã ·æáÒÛ í áíÑÈÌ áÇÈ » (L'impact de Hafiz sur les ghazals de Bal-e Jibril) Iqbaliat (Urdu), 38 (2), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, p. 66. Hibah Shabkhez 111 Mille réflexions de votre lumière vont gagner le
soleil Dans ce ghazal, Iqbal a gardé la texture du ghazal de Rumi : c3L41: ÊÓæÒÑ ãÑíÔãÔ æ ÑÌäÎ æ äÇäÓ æ ÑíÊ ÊÓæÒÑ ãÑíÈÔ áÓã ÀÇíã óãÇÈ96 N ~ ts4 .): ÊÓæÒÑ À-ri- S æ ÛÇÈ À ÎÑ ÆÇãäÈ ÊÓæÒÑ ÀäÇæÇÑó ÏäÞ À Èú ?ÇÔÈ97 IQBAL: Je désire la flèche, la lance le
poignard et l'épée De ce vers d'Hafiz, commente Muhammad Aslam Zia, Iqbal a retenu le symbolisme et le qafiyah « åÑÇä » et « åÑÇç », traduit le radeef « ÊÓíä » en ourdou « ·íÀä » et changé le mètre. D'ailleurs, en remplacent le mot « ÞÔÚ » (l'amour) avec « Khudi », il en a mis sa propre philosophie.99 1aiL& : ÊÓíä ÀÑÇä ÔçíÀ À ÞÔó ÑÍÈ ÊÓíÑÍÈ ÊÓíä ÀÑÇç ÏäÑÇÓÈ ·ÇÌ ÀäíÇÒÌ ÇÌäÂ100 c3LÈÞ1 : ·íÀä ÀÑÇä Ææ Ç ÓÌ ÿÀ ÑÍÈ Àæ íÏæÎ ·íÀä ÀÑÇç æÊ ÑêÇ ÇÌãÓ ÿÓÇ æÌÈ æÊ101 Ton océan est un océan de l'amour sans
bornes 96 Iqbal, M., Payam-e Mashriq (Message de l'Orient) 1923 ; Kulliyât-e Iqbal (Fârsi), tome 1, Lahore, Sheikh Ghulam Ali & Sons Ltd., 1992, p. 660 97 Vahid, S. A. (Janvier 1964). «ÇÑÚÔ ÿÑÓæÏ ÖÚÈ ÑæÇ áÇÈÞÇ » (Iqbal et quelques autres poètes). (M. Rafiuddin, Ed.) Iqbal Review , 4 (4), Karachi, Iqbal Academy Pakistan, p. 53. 98 Imam Hassan, fils d'Ali, le gendre du prophète Muhammad (paix et salut sur lui) 99 Zia, M. A. (Julliet-Septembre 1997) « ÊÇÑËÇ ÿ ÙÇÍ ·íã ·æáÒÛ í áíÑÈÌ áÇÈ » (L'impact de Hafiz sur les ghazals de Bal-e Jibril) Iqbaliat (Urdu), 38 (2), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, p. 68. 100 Ibid. p. 67. 101 Iqbal, M. Bâl-e Jibrîl (L'aile de Gabriel) 1935; Kulliyât-e Iqbal (ourdou), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, 2013, p. 376 Hibah Shabkhez 112 Syed Nomanul Haq a classé les sources qu'Iqbal a utilisées - « penseurs, écoles philosophiques et traditions » - en fonction de leur impact sur sa pensée et sur son expression102. Il distingue ceux: Qui ont influence la structure et la substance de sa pensée - ce sont les sources qui ont inspiré sa philosophie et influencé sa formulation. Dans cette catégorie on peut placer par exemple Al-Jili, dont la philosophie de la formation de l'homme idéal en trois étapes a eu une influence importante103 sur la philosophie de Khudi d'Iqbal, quoiqu'Iqbal a modifié ce schéma considérablement. Nous pouvons également parler de Rumi, qui avait, selon Irfan A. Omar, « une grande influence sur la contenu de sa pensée ainsi que son style d'expression de cette pensée. »104 Il regardait Rumi comme son guide spirituel, et, en effet, le Khizr (guide spirituel) dans les poèmes célèbres d'Iqbal « Khizr-i Rah »105 et « Jawab-e-Khizr » 106 est symbolisé par Roumi. Qu'Iqbal a utilisé pour expliquer ou renforcer ses propres idées - Iqbal a écrit pour un public multilingue. Il a donc se référé aux penseurs, groupes philosophiques et traditions parfois pour fournir à son public des points de repère pour mieux comprendre sa philosophie. Dans une lettre à Nicholson en 1921, Iqbal conseil les lecteurs anglais d'approcher son idée de l'homme idéal en fonction des discours philosophiques « d'un penseur anglais de grande mérite », Alexander, au lieu de la philosophie de Nietzsche, qui n'a qu'une « ressemblance superficielle » à son idée107 De la même façon, pour expliquer sa philosophie de Khudi à un 102 Haq, S. N. (Avril-Octobre 2009) « Iqbal and Classical Muslim Thinkers » (Iqbal et les penseurs musulmans classiques). (M. S. Umar, éd.) Iqbal Review: Journal of the Iqbal Academy Pakistan, 50, (2-4), Iqbal Academy Pakistan, date d'accès: 19-02-2014, [URL: http://www.allamaiqbal.com/publications/journals/review/aproct09/5.htm] 103 Iqbal a écrit un essai en 1900 « The doctrine of absolute unity as expounded by Karim Al-Jili » (La doctrine de l'unité absolue expliquée par Karim Al-Jili » dans le quel il exploite la philosophie d'Al-Jili et donne ses impressions. [Cf. Iqbal, M. Discourses ofIqbal (Discours d'Iqbal). Compilé par Shahid Hussain Razzaqi, Lahore, Iqbal Academy Pakistan, 2003, p. 136] 104 Omar, I. A. (Printemps 2004) « Khiýr-i Râh: The Pre-Eminent Guide to Action in Muhammad Iqbal's Thought» (Khiýr-i Râh: Le guide prééminent à l'action dans la pensée de Muhammad Iqbal) Islamic Studies, 43, (1), pp. 39-50, date d'accès : 23/01/2014, [URL: http://www.jstor.org/stable/20837324] 105 Iqbal, M. Bâng-e darâ (L'appel de la cloche) 1924; Kulliyât-e Iqbal (ourdou), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, 2013, p. 283-285. 106 Ibid. p. 286-287. 107 Iqbal, M. Discourses of Iqbal (Discours d'Iqbal). Compilé par Shahid Hussain Razzaqi, Lahore, Iqbal Academy Pakistan, 2003, p.199. Hibah Shabkhez 113 public Occidentale, Iqbal a fait référence à la philosophie de J. S. Mackenzie, professeur au Trinity College, Cambridge, pour expliquer sa conception de l'homme idéal108 Selon Nicholas Adams, Iqbal semble utiliser les sources philosophiques comme un avocat qui cite les cas précédents pour soutenir l'argument qu'il présent: He tends to cite philosophers to illustrate a general point he is making, or to support a broad argument. They are largely cited as authorities to confirm a point, and it is very rare to find Iqbal drawing on a chain of reasoning in an extended fashion ... I wonder if there is a tendency for Iqbal to treat other philosophers' arguments as analogous to legal judgements, rather than as chains of reasoning that can be adapted, extended or corrected to solve new problems. It is noticeable that Iqbal rarely corrects another philosopher's argument. One can see this in the cases of Nietzsche and Bergson. In disagreeing with Nietzsche he tends not to reconstruct and correct Nietzsche's reasoning, but rather to voice disagreement with Nietzsche's views broadly conceived...109 Il a la tendance de citer des philosophes pour illustrer un point, ou pour illustrer un point général qu'il présente, ou pour soutenir un vaste argument. Ils sont cités normalement comme des autorités pour consolider un point, et il est très rare de trouver qu'Iqbal utilise une chaine de raisonnement dans une manière continue ... je me demande si Iqbal a une tendance de traiter les arguments des autres philosophes comme s'ils étaient les jugements légales, plutôt que comme des chaines de raisonnement qui peuvent être adaptées, ou corrigées pour résoudre des nouveaux problèmes. On remarque qu'Iqbal ne corrige que rarement l'argument d'un autre philosophe. On peut voir cela dans les cas de Nietzsche et de Bergson. En s'opposant à Nietzsche, il tend à ne pas reconstruire et corriger le raisonnement de Nietzsche, mais plutôt d'exprimer son opposition avec les opinions de Nietzsche dans un sens général... Or, l'analyse de M. Saeed Sheikh ouvre une nouvelle dimension sur la mission didactique d'Iqbal. Iqbal avait bien la volonté de corriger ou d'enseigner. Il apprécie le génie de Nietzsche, mais lamente la mauvaise direction que sa pensée a prise, et montre son regret qu'il soit impossible de lui transmettre la lumière spirituelle : And he [Iqbal] ... could be Nietzsche's spiritual mentor, were he in Iqbal's times ... ·íã ÿäÇãÒ ÓÇ íêäÑó ÈæöÌã Àæ ÇÊæÀ ÑêÇ 108 Iqbal cite Mackenzie, J.S. (1895) Introduction to Social Philosophy, 2e ed. London and New York, Macmillan & Co. [Cf. Iqbal, M. Discourses of Iqbal. Compilé par Shahid Hussain Razzaqi, Lahore, Iqbal Academy Pakistan, 2003. p. 194] 109 Adams, N. (Octobre, 2008) « Iqbal and the Western Philosophers » (Iqbal et les philosophes occidentaux). (M. S. Umar & B. B. Koshul, éd.) Iqbal Review : Muhammad Iqbal A Contemporary, 49, (4), Iqbal Academy Pakistan, date d'accès: 19-02-2014, [Url : http://www.allamaiqbal.com/publications/journals/review/oct08/6.htm] ÿÀ Çí ÇíÑÈ ãÇöã ÇÊÇÌãÓ æ ÓÇ áÇÈÞÇ æÊ!110111 Et il [Iqbal] ... pourrait être le mentor spirituel de Nietzsche, s'il vivait à l'époque d'Iqbal ... Si ce savant franc était présent dans cette époque Iqbal l'aurait enseigné la Grandeur de Dieu! Iqbal utilise ses sources multilingues, pour embellir son oeuvre, dans les façons bien diverses, au plan thématique autant qu'au plan stylistique. À la fin de compte, elles servent à mieux communiquer la pensée d'Iqbal et surtout sa philosophie révolutionnaire de Khudi. Hibah Shabkhez 114 110 Iqbal, M. Bâl-e Jibrîl (L'aile de Gabriel) 1935; Kulliyât-e Iqbal (ourdou), Lahore, Iqbal Academy Pakistan, 2013, p. 385 111 Iqbal, Muhammad. The Reconstruction of Religious Thought in Islam (Reconstruire la pensée religieuse de l'Islam). Éd. & annoté par M.S. Sheikh. Lahore, Institute of Islamic Culture, 1999, p. 204 Hibah Shabkhez 114 |
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