2.3 LES MODELES
D'EVALUATION DES COUTS DE LA NON - QUALITE
Divers auteurs ont développé d'autres
modèles pour représenter les COQ. La terminologie des
différentes rubriques varie en fonction du modèle
considéré. La modélisation des COQ évolue
très rapidement, les modèles suivants ne sont qu'un aperçu
d'un ensemble très dynamique.
2.3.1
Modèle de JURAN
Selon JURAN la notion de coût de la qualité
permet de distinguer les coûts imputables à la mauvaise
qualité et les dépenses pour obtenir la qualité. Il
développe le modèle PAF (Prevent Appraisal Failure). Il distingue
quatre catégories de coûts :
- Coût des défaillances internes ;
- Coût des défaillances externes ;
- Coût d'évaluation (relatifs au contrôle
et la détection)
- Coût de prévention.
Il étend la réflexion aux coûts dits
intangibles, difficilement chiffrables tels que : les délais et
arrêts de production dus aux défauts, la perte de moral suite aux
frictions internes entre départements.
2.3.2
Modèle de GODFREY et PASEWARK
Ce modèle propose une décomposition du COQ en
trois rubriques :
- Le coût de la maîtrise des défaillances
« defect control cost » : Il regroupe le coût de
prévention et le coût d'évaluation.
- Le coût d'échec « faillure cost » :
il comprend le coût de réparation, le coût des produits
déclassés, le coût du processus de retour des produits
défectueux.
- Le coût des ventes perdues « cost of lost sales
» : il correspond à une estimation des ventes perdues à
cause d'un problème de qualité.
2.3.3
Modèle de HERMEL
HERMEL insiste sur le contrôle des performances des
actions de contrôle et d'évaluation. Selon lui le COQ ne doit pas
servir à estimer les dysfonctionnements ni le niveau de qualité
acceptable, mais il doit mettre en relief la pertinence et le niveau de
performance des activités valorisantes (organisation interne). Il
distingue deux types de coûts :
- Les coûts productifs : Ils entrainent un gain de
performances et se traduisent par une réduction des coûts de
défaillances.
- Les coûts improductifs : Ils rendent comptent de
contre-performances des activités de prévention et
d'évaluation qui n'ont pas atteint leur objectif de réduction des
coûts de défaillances interne et externe.
2.3.4
Modèle de HARRINGTON
HARRINGTON parle plutôt du « coût de non
qualité » (CNQ) et distingue deux grandes catégories de
coûts:
Coûts directs de la non - qualité
Ø Les coûts contrôlables :
· Coût d'évaluation ;
· Coût de prévention.
Ø Coûts résultants :
· Coût de l'erreur interne ;
· Coût de l'erreur externe.
Coûts de l'équipement
Ø Coûts indirects de la non -
qualité :
· Coûts supportés par le client ;
· Coûts de l'insatisfaction du client ;
· Coûts de la perte de renom.
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