Profil épidémiologique et thérapeutique des infections urogénitales chez les gestantes.par JéràƒÂ´me Nsanzimana Université Saint Joseph (USJ) - Graduate en sciences infirmières 2018 |
II.2.2. MODE DE TRANSMISSIONLes infections urogénitales se transmettent principalement par contact cutané lors d'un rapport sexuel vaginal, anal ou oral non protégé. Elles peuvent aussi être propagées par d'autres voies comme la transfusion sanguine. Un grand nombre d'infections génitales (IST) notamment les chlamydias, le VIH, la gonococcie, et la syphilis se transmettent aussi de la mère à l'enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou l'allaitement22(*) TRANSMISSION DE LA MERE A L'ENFANT Ø Au cours de la grossesse : exemple : VIH, Syphilis, Hépatites B Ø Pendant l'accouchement : gonococcie, chlamydias et VIH Ø Au cours de l'allaitement : VIH Les infections rendent les muqueuses plus fragiles, augmentant le risque d'attraper ou de transmettre le VIH.23(*) II.2.3. DIFFERENT TYPES D'INFECTIONS UROGENITALES (IST)Ø Infection virales : VIH, Hépatite B et C, l'herpès, les condylomes, les papillomavirus Ø Les infections bactériennes : La syphilis, la gonococcie, les chlamydias Ø Les infections parasitiques : Le trichomonas Ø Les infections mycosiques : Candidose II.2.4. MANIFESTATIONS CLINIQUEToutes fois les IST sont souvent asymptotique c'est-à-dire l'on peut être contaminé sans pour autant présenter les signes visibles de son infection. Une IST peut donc passer inaperçue : Il est donc important de se faire dépister pour savoir si l'on a été infecté et si nécessaire de suivre un traitement24(*) Les principaux symptômes des infections urogénitales sont : La fièvre, douleurs dans le bas-ventre, démangesons, dans les régions génitales ou anales, des écoulements anormaux aux niveaux des organes génitaux, des rougeurs organes génitaux, éruptions cutanées, vulve ou anal, une sensation de brûlure pendant la miction, écoulement vaginal supérieur à la normale accompagné de prurit vulvaire ou dyspareunie (douleurs pendant les rapports sexuels) ou dysurie.25(*) 26(*) Il ne faut pas confondre un écoulement purulent avec l'émission d'urine laiteuse « eau de riz » (chylurie), évocatrice d'une filariose lymphatique. Les ulcérations génitales accompagnées ou non adénopathie inguinales, doivent faire évoquer une infection sexuellement transmissible. II.2.5. DIAGNOSTICDIAGNOSTIC BIOCLINIQUE27(*) Il repose sur la présence d'au moins trois des caractères suivants: - leucorrhée vaginale évocatrice - pH vaginal > 4,5 ; - odeur de poisson à l'ajout de potasse ; - présence de cellules «indicatrices» à l'examen microscopique. - coloration de Gram, est très évocatrice de la VB. DIAGNOSTIC BACTERIOLOGIQUE Culture du prélèvement vaginal pouvant isoler le G.vaginalis, les espèces anaérobies et M. hominis. L'examen microscopique du prélèvement vaginal après coloration de Gram (méthode de référence) pouvant mettre en évidence le remplacement des lactobacillus sp, qui sont des bacilles à Gram positif, coccobacilles et de bacilles à Gram négatif. * 22 www.google.OMS/ist/2016 * 23www. Google. OMS/ist/2016 consulté le 30/11/2018 * 24 ONUSIDA, Guide de la prise en charge global des infections sexuellement transmissible mesure de santé publique, actualisation mai 1998 ; * 25 OMS, infections sexuellement transmissibles, 2016 * 26 TUOMBE KANEFU PROSPER : Facteurs favorisant les infections sexuellement transmissibles dans la zone de sante rurale de kirotshe, Mémoire inédit IST/GOMA 2018 * 27Abdoulaye KEITA : Etude épidémiologique et clinique de la vaginose au centre hospitalier universitaire du point G, Thèse défendu à l'Université de Bamako /Mali 2008-2009. |
|