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Les représentations sociales des campagnes de soins et de santé gratuites dans les aires urbaines camerounaises de santé prioritaires. Cas de la briqueterie à  Yaoundé.


par Mama Nourdi Moungoum
Université de Yaoundé 1. - Master en sociologie 2018
  

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C/ La problématique

L'élaboration d'une problématique de recherche, vue comme étant « la recherche ou l'identification de ce qui pose problème »9 demande au chercheur de mettre en exergue en amont, l'état des connaissances ou de production sur le problème qu'il veut étudier. Ceci permet d'éviter au chercheur, le risque de répéter des recherches déjà faites et surtout de réinventer la roue « en aval, il s'agit pour le chercheur de donner le front d'attaque à partir duquel il va élaborer ou aborder le fait qu'il va effectivement traiter dans sa recherche »10 . En fait, un examen de la littérature sur les programmes et les sensibilisations au soin et à la santé montre que plusieurs auteurs se sont intéressés par le passé sur la question de la santé en Afrique noire comme HOUETO. D11 qui, dans ses travaux sur la promotion de la santé en Afrique subsaharienne nous montre la nécessité voire l'importance des vaccins pour améliorer le système sanitaire dans cette zone. Par la suite, BOUZEKO. R va dégager dans ses travaux de recherches, les représentions sociales des méthodes préventives du paludisme au Cameroun. C'est ainsi qu'ils vont s'appesantir sur la promotion, les méthodes de lutte au travers les compagnes gratuites au soin et à la santé. Avec cette panoplie de littérature sur la santé, nous avons l'obligation d'emboiter le pas de SIMON pour qui, « Dans quelques domaines du social ou l'on s'aventure, nous ne sommes jamais sur terre vierge, mais dans des territoires depuis longtemps parcourus en tous sens. Nous mettons forcement le pas dans ceux de nos devanciers »12.

Les articles et les rapports de l'OMS permettent de comprendre l'effort de cette macro institution pour renforcer le bien-être. A part les maladies prises en charge par le PEV, le paludisme cause et continue de faire les hécatombes en Afrique subsaharienne. Entre 2000 et 2012, le taux de morbidité par le paludisme dans le monde avait baissé de 45% dans toutes les classes d'âges et de 51% chez les enfants de moins de cinq ans. Si le taux de diminution ou de baisse était maintenu en 2015, le nombre de décès au paludisme aurait baissé de 56% dans toutes les tranches d'âges et de 63% chez les enfants de moins de cinq ans. Voilà pourquoi le rapport des soixante Àseptième assemblées de l'OMS apporte de l'éclairage dans les

9L. Olivier, G Bedard et J. Ferron, l'élaboration d'une problématique de recherche : sources, outils et méthode, paris le Harmattan 2005.P24.

10 L. Olivier G Bédard et J. Ferron idem p 78

11 HOUETO, la promotion de la santé en Afrique subsaharienne : Etat actuel des connaissances et besoins d'actions. Promotion et éducation. 2008.

12-Simon op cit G. Beauchamp « fièvre d'hier, paludisme aujourd'hui vie et mort d'une maladie » in annale Economics sociétés, civilisations 43eme année, 1988.PP249-275

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procédures de l'OMS dans l'optique de réduire le taux de mortalité et de morbidité lié à l'agent vecteur du paludisme.

L'OMS lors de la « soixante-dixième assemblée mondiale de la santé » du 19 Mai 2017 détaille les opportunités de la vaccination notamment celle la poliomyélite est importance. Cet effort de l'OMS dans le but de renforcer la vaccination dans les régions en développement rencontre des obstacles pour éradiquer la poliomyélite qui continue à faire des ravages dans les pays pauvres.

Dans cet élan, elle doit atteindre l'objectif d'éliminer la rougeole et la rubéole naissante. De ce fait, le programme de l'OMS dans la gestion des situations d'urgences sanitaires passe donc en revue les principales capacités des pays bénéficiaires pour « situation d'urgence et la riposte ».

ABOUI Séraphin met à nu « l'étude des déterminants des réticences à la vaccination contre la poliomyélite au cours des journées nationales de vaccination dans la zone sanitaire ZOGBODOME BOHICON ZA-KPOTA (Benin)13 » qui fait ressortir une catégorie de réticences en Afrique subsaharien. De ce fait, il démontre les facteurs associés à la réticence ou refus de la vaccination par les parents des enfants de 0 à 5 ans.

Le mémoire de Yannick Donald NGOUO DJOUMESSI soutenu en octobre 2005 intitulé : « les représentations sociales et usages des moustiquaires imprégnées chez la population d'AHALA à Yaoundé : une approche socio-anthropologique de la lutte contre le paludisme » nous explique clairement les facteurs de réticences de cette population et leur comportement auprès des MILDA qui ne leurs sont pas propres »14 nous explique clairement les facteurs de réticences de cette population et leur comportement auprès des MILDA qui ne leurs sont pas propres. La consultation des articles et les rapports de l'OMS nous ont permis de comprendre l'effort de cette macro institution pour renforcer le bien être. A part les maladies prises en charge par le PEV, le paludisme cause et continu de faire les hécatombes en Afrique subsaharienne. Entre 2000 et 2012, le taux de morbidité par le paludisme dans le monde avait baissé de 45% dans toutes les classes d'âges et de 51% chez les enfants de moins de cinq ans. Nous comprenons par-là que si le taux de diminution ou de baisse était maintenu

13 HOUI Séraphin, « l'étude des déterminants des réticences à la vaccination contre la poliomyélite au cours des journées nationales de vaccination dans la zone sanitaire ZOGBODOME BOHICON ZA-KPOTA (Benin)13 » de novembre 2005.

14 NGOUO DJOUMESSI Yannick, les représentations sociales et usages des moustiquaires imprégnées chez la population d'AHALA à Yaoundé : une approche socio-anthropologique de la lutte contre le paludisme. Mémoire, 2015.

en 2015, le nombre de décès au paludisme aurait baissé de 56% dans toutes les tranches d'âges et de 63% chez les enfants de moins de cinq ans. Voilà pourquoi le rapport des soixante Àseptième assemblées de l'OMS apporte de l'éclairage dans les procédures de l'OMS dans l'optique de réduire le taux de mortalité et de morbidité lié à l'agent vecteur du paludisme

Il convient dès lors de préciser a priori que ce thème abordé n'est pas inédit. En ce sens qu'il s'inscrit indiscutablement à la suite de nombreuses investigations sur la question de la santé en Afrique.

Ici, il s'agit de montrer comment les représentations sociales des occupants de ce quartier jouent sur les campagnes de soin et de santé initiés par les pouvoirs publics. Il est également important d'expliquer les origines des réticences de cette population mieux encore les facteurs déterminants le rejet des soins gratuits. Il est aussi important de souligner que si pour certains les compagnes gratuites au soin et à la santé ont une importance dans la garantie de la santé ou dans la limitation des risques de maladies évitables, pour d'autres c'est un tabou insensé. Ceci relève de leur imagination de leur façon de percevoir la campagne de soin et de santé gratuits. Or cette promotion en collaboration avec le MINSANTE, cherche à remplir la condition première de leur rôle qui stipule que « tous les peuples du monde ont droit d'accéder au meilleur état de santé possible »15

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"L'imagination est plus importante que le savoir"   Albert Einstein