I-3. État de lieu et politique de gestion
L'homme dans son milieu de vie, est confronté aux
problèmes de santé auxquels il tente d'apporter de solutions. Au
fur et à mesure que le nombre de réticence va croissant ou encore
se prolifère, les pays industrialisés développent des
nouveaux vaccins pour éradiquer les maladies naissantes. C'est ainsi que
:
La plus part du budget de l'Etat alloué à la
santé aculé entre 5,5 et7% depuis 2011 au Cameroun, alors la
déclaration d'Abuja préconise 15% des données
publiées par le MINSANTE .Dans le volet des ressources
financières la dépense totale de santé par habitant est de
3400fca/an .Le paiement direct des ménages (70%) étant par
ailleurs jugé « très élevé »S'agissant de
niveau de couverture en santé de la population, et selon les chiffres
officiels, seulement 6,46% de la population camerounaise est couverte par un
mécanisme de protection sociale en santé, la majorité ne
faisant d'aucune dispositif de protection du risque financier ,et continuant de
supporter les dépenses directes de santé à travers le
paiement personnel des soins. Le pays enregistre également une forte
fragmentation de la santé avec taux de mutualisation très faible
(2%), plusieurs dispositifs de gratuité et subventions
dédiés à des cibles ou des maladies spécifiques
mais avec une couverture très limitée53.
Ici nous constatons que ce département
ministériel fonctionne avec un budget relativement faible dans la mesure
où l'allocation des ressources se fait sur une base égalitaire.
Le MINSANTE explique que « 33% de ces dépenses sont
destinées aux fonctions administratives alors que 42% vont aux mutuelles
de la santé avec une redevabilité et une
5252 Journal Cameroun tribune du vendredi 20 novembre 2015.
Consulter le 15 mars 2018 au site Cameroon infos net.
53www. Cameroon info net. Cameroun tribune 30 janvier
2018
3
transparence faible »54. Ces
difficultés significatives vont permettre au gouvernement camerounais
soucieux de la santé de la population de multiplier des contrats avec
les bailleurs de fond pour bénéficier d'une couverture vaccinale,
la protection contre les infections microbiennes et surtout la lutte contre les
maladies infantiles.
La gravité du paludisme qui, sans cesse cause des
hécatombes en Afrique et au Cameroun a permis au gouvernement
c'est-à-dire le ministère de la tutelle de mettre sur pied
successivement des campagnes de distribution des moustiquaires
imprégné MILDA 2011 et en 2016, disons environ cinq ans
après. De ce fait, lors de la deuxième campagne nationale de
distribution, 12,350 millions de MILDA ont été mis à la
disposition des agents distributeurs pour couvrir l'étendue de chaque
région du territoire camerounais. Le ministre de la santé s'est
donc engagé à atteindre la couverture universelle des populations
afin de diminuer d'une manière significative la morbidité et la
mortalité dues au paludisme.
Le partage des moustiquaires ici fait preuve de l'effort du
gouvernement pour bannir le paludisme du triangle national car chaque
circonscription sanitaire bénéficie d'un nombre suffisant des
moustiquaires à distribuer à sa population.
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