V-2- Indice d'adiposité corporelle
BAI = 100×h???? ?????? ?????????? ???? ???? ?? ???? ??
- 18
h??????h?? ???? ?? ×vh??????h??
16
V-3- Pourcentage de masse grasse
Avec l'impédancemètre
L'impédancemètre Omron BF-511 mesure les
données prises de votre composition corporelle grâce à ses
8 électrodes utilisant à la fois les mains et les pieds pour plus
de précision. Il fournit les données suivantes :
- Graisse viscérale (jusqu'à 30 niveau). Cette
graisse est celle qui entoure les organes internes
- Graisse corporelle (%). Le pourcentage de graisse corporelle
est la quantité de masse graisseuse corporelle rapportée au poids
corporel total, exprimée sous forme de pourcentage.
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V-4- Rapport tour de taille / tour de hanches
Le Rapport Taille Hanche qui s'avère être un
indicateur des plus efficaces pour évaluer précisément
l'excès de masse graisseuse situé dans le corps.
Pour calculer son RTH ou son rapport tour de taille, tour de
hanches, il suffit de diviser son tour de taille par son tour de hanche. Le
tour de taille se mesure en centimètre avec un mètre-ruban en
passant par le nombril. Exemple ; si une femme présente 70 cm de tour de
taille et 90 cm de tour de hanches, son RTH sera de 0,77.
En fonction du RTH obtenu, on peut ensuite déterminer
son type de silhouette qui peut être soit « androïde »,
soit « gynoïde ». La silhouette « androïde » est
une silhouette en forme de pomme ; la silhouette « gynoïde » est
une silhouette en forme de poire. L'excès de masse graisseuse
(situé au-dessus du tour de taille) pour une silhouette «
androïde » présente davantage de risques cardiovasculaires que
celui d'une silhouette « gynoïde ». [103]
En clinique, il n'est pas nécessaire d'avoir une mesure
très précise de l'adiposité : il suffit de pouvoir
établir avec suffisamment de certitude qu'un enfant a un excès de
tissu adipeux et qu'il a ainsi certains problèmes de santé. [7]
Un IMC élevé a une spécificité élevée
pour prédire un excès d'adiposité (peu de faux positifs).
Par contre, la sensibilité d'un IMC élevé est
modérée (taux relativement élevé de faux
négatifs).
VI- Indice de masse corporelle (IMC)
A partir des données françaises de
l'étude internationale de la croissance, la France a publié des
courbes de référence de l'IMC en 1982 établies par M.-F.
Rolland-Cachera. Ces courbes se présentent sous la forme de 7 rangs de
percentiles (allant du 3ème au 97ème percentile),
distribuées selon le sexe. Les valeurs de 0 à 22 ans ont
été reportées dans le carnet de santé des enfants
français à partir de 1995. Elles restent, pour l'usage clinique
en pratique courante, les courbes de référence en France. [50]
18
I MC I MC
( kg/m 2 ) Garçons ( kg/m 2 )
Filles
S urpoids (IOTF) Obésité (IOTF) p 97 (CH-Largo )
Surpoids (IOTF) O bésité (IOTF) p97
(CH-Largo)
A ge (année) Age (année)
Figure 1: Valeurs seuils de l'indice de masse corporel
(IMC) pour les catégories « surpoids » et d' «
obésité» chez les enfants de 2 à 18 ans
Pour comparaison, les valeurs des 97e percentiles d'IMC d'une
cohorte d'enfants zurichois nés entre 1954 et 1956 et suivis
jusqu'à l'âge de 20 ans [51] sont indiquées.
19
Courbe d'IMC de M. F. Rollande-Cachera [52]
Figure 2: Valeurs seuils de l'indice de masse corporel
(IMC) pour les catégories « surpoids » et d' «
obésité» chez les enfants de 2 à 18 ans
[1]
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Figure 3: Evolution de l'Indice de masse corporelle chez
le garçon
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Le comité d'experts de l'OMS a proposé une
définition du surpoids et de l'obésité de l'adulte et de
l'enfant en utilisant des valeurs seuils d'IMC établies à partir
de données statistiques reliant l'IMC au taux de mortalité. Elles
sont recommandées de 9 à 24 ans en association avec les courbes
de poids/taille de 0 à 10 ans. Cette définition complexe est peu
utilisée. En effet, elle fait appel à différentes
méthodes et différents indicateurs selon l'âge, ce qui ne
facilite pas son utilisation. [53]
? Evolution de l'IMC
Le BMI évolue en phases qui représentent
l'évolution de la masse grasse au cours de l'enfance, autrement dit
l'adiposité :
1- augmentation du BMI pendant la première année
jusqu'à 1 an environ. 2- à partir d'un an, diminution du BMI
jusqu'à 6 ans environ.
3- à partir de 6 ans, augmentation de nouveau du BMI.
[53]
Chez les jeunes enfants, l'utilisation des courbes est
particulièrement utile ; en effet, la plupart ne resteront pas dans le
même canal de corpulence au cours de leur croissance. Il faut donc rester
vigilant et s'intéresser à l'aspect dynamique de la courbe. De
plus, vers 6 ans, du fait des variations physiologiques de la corpulence,
l'impression clinique peut parfois être trompeuse, à cet
âge, les enfants de corpulence normale paraissent minces. [53]
? Rebond d'adiposité
Le rebond d'adiposité est le moment où la courbe
d'IMC remonte après la période de diminution. C'est un
paramètre qui permet de déterminer le risque de survenue de
l'obésité. En effet, l'âge du rebond d'adiposité
prédit l'adiposité à l'âge adulte : plus il est
avancé, plus le risque de devenir obèse est élevé.
[54]
Un rebond d'adiposité précoce a
été retrouvé chez pratiquement tous les enfants
obèses. Une étude de Rolland-Cachera réalisée
à l'hôpital Necker Enfants Malades, publiée en 1994
effectuée sur 62 enfants obèses, a montré que 97% des
enfants ont eu un rebond d'adiposité avant 6 ans au lieu de 50% dans une
population normo-pondérée 55% des enfants ont même eu un
rebond d'adiposité très précoce avant 3 ans.
22
Le caractère transitoire des obésités au
début de la vie est un élément à prendre en compte.
Avant 8 ans, la prédictibilité du niveau de corpulence est assez
faible. Après 8 ans, la majorité des enfants suivra un
état régulier, ce qui peut nous permettre de prédire
l'évolution vers l'obésité. Il est intéressant de
noter que plus le rebond d'adiposité est précoce, plus
l'âge osseux est avancé. C'est l'indicateur d'une
accélération de croissance tout comme de l'avancée d'une
maturation. [55]
? Limite de l'IMC
Au niveau individuel, l'IMC est avant tout un indice de
corpulence ne renseignant qu'imparfaitement sur la composition corporelle
(masse grasse, masse maigre). Il ne permet pas d'évaluer la
répartition du tissu adipeux, autre variable à prendre en compte
dans le développement des complications. [55]
L'IMC ne rend pas compte de l'importante
hétérogénéité du « syndrome »
obésité, à la fois dans ses facteurs déterminants
et ses conséquences.
Le BMI semble médiocre dans le dépistage
d'enfants en surpoids (évaluation de la sensibilité : de 0.60
à 0,78 chez les filles, de 0,71 à 0,82 chez les garçons et
de la spécificité : de 0,93 à 0,95). [55]
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