1.4. Séparation des tâches
? La personne qui enregistre une commande est différente
de celle qui prépare la sortie de
stocks, qui comptabilise la facture, et de celle qui
reçoit le paiement.
? La personne qui émet une commande est différente
de celle qui reçoit les marchandises, qui comptabilise l'achat, qui
émet le chèque (ou accepte la traite).
? Les chéquiers sont conservés par une personne
indépendante de celle qui émet les chèques dans une
armoire ignifugée et sous clé.
1.5. Contrôle d'accès
? Des codes d'accès ont été mis en place
pour respecter le point précédent et seules les
personnes autorisées ont accès aux fichiers,
programmes et enregistrements.
1.6. Valeurs mobilières de placement
? Les achats et cessions de VMP sont soumis à
l'autorisation d'une personne habilitée.
? Les VMP sont réévaluées de façon
régulière et les écarts sont comptabilisés.
1.7. Exemples de procédures analytiques
? Comparer les postes de bilan, de produits et de charges avec
les exercices précédents,
les prévisions de trésorerie et le budget.
? Apprécier, le cas échéant, le montant des
produits financiers et le volume moyen des disponibilités
placées.
1.8.Exemples de procédures
substantives
? Revoir les procès-verbaux et les interprétations
de la direction.
? Vérifier la présentation au bilan des comptes de
trésorerie.
? Circulariser les banques, CCP et autres organismes
financiers.
? Exploiter les réponses, vérifier les soldes,
découverts et prêts bancaires, les conditions
qui y sont attachées, la confirmation des signatures
autorisées, les montants des intérêts et autres frais
concernant l'exercice non débités et à provisionner.
P a g e 51 | 101
· Vérifier aussi les montants des engagements
donnés et reçus (cautions bancaires, nantissements,
hypothèques, effets escomptés...).
· Vérifier les rapprochements bancaires
établis par l'entreprise (contrôle arithmétique,
ancienneté des suspens, dénouement, rapprochement avec les soldes
du grand livre, des journaux de trésorerie, des relevés
bancaires).
· Vérifier la justification des montants en
rapprochement.
· Rapprocher le montant du solde sur l'extrait de
compte" avec la réponse à la circularisation.
· Effectuer un sondage sur les mouvements de banque en
pointant les pièces justificatives avec les journaux.
· Contrôler que les écritures
passées par l'entreprise et non par la banque ont été
comptabilisées dans la période appropriée.
· Vérifier que les écritures
passées par la banque et non par l'entreprise ont fait l'objet
d'écritures complémentaires. Dans le cas contraire, obtenir les
explications nécessaires.
· S'assurer de l'apurement régulier des comptes
de virements internes.
· Effectuer l'inventaire des espèces en caisse au
moment du contrôle et obtenir un état détaillé des
soldes en caisse à la date d'arrêté.
· Effectuer un sondage sur les mouvements de caisse en
pointant les pièces justificatives avec les journaux.
· Faire une vérification globale de l'inexistence
d'un solde créditeur ou anormalement élevé de caisse.
· Contrôler l'application correcte des taux de
change lorsque les montants sont libellés en monnaie
étrangère.
· Contrôler le traitement fiscal et comptable des
écarts de conversion.
· Contrôler par sondage les charges
financières de l'exercice (pièces justificatives).
· Faire un rapprochement avec le relevé des agios
du dernier trimestre.
· Faire une revue des comptes bancaires non commerciaux.
Obtenir de la direction une explication sur la nature et l'objet de ces
comptes. Analyser les opérations inhabituelles sur ces comptes.
· S'assurer que tous les comptes bancaires apparaissent
bien dans la comptabilité.
· Revoir les procès-verbaux et les
interprétations de la direction.
· Vérifier par rapprochement avec les
pièces justificatives l'encaissement du prix de vente, le calcul des
plus ou moins-values, la réintégration des provisions
éventuelles, ainsi que les écritures comptables.
P a g e 52 | 101
? S'assurer que toutes les charges et tous les produits
financiers comptabilisés se rattachent
à l'exercice.
? Contrôler le traitement fiscal et comptable des
intérêts courus non échus et produits financiers
assimilés.
P a g e 53 | 101
CHAPITRE 3 : Mission d'audit interne du cycle
Trésorerie au niveau de TMZ
Ce chapitre concerne le cas de figure sur laquelle la mission
d'audit est fondée, en premier lieu on va détaillée la
méthodologie adoptée par l'agence spécial Tanger
Méditerranée pour une mission d'audit, ensuite on va passer au
cas de réalisation de la mission au sein de TMZ (Tanger Med Zones), une
filiale de TMSA ; et présenter par la suite les constats et les
recommandations jugées utiles ainsi que le détail du travail
fait.
Section 1. Démarche adoptée d'une
mission d'audit interne au niveau du Groupe TMSA
1. Planification des audits internes
La planification d'audit est réalisée par le
Service Audit Interne en concertation avec la Direction générale
de chaque pôle. L'élaboration du plan d'audit prend en
considération les priorités issues de la cartographie des
risques. Le plan d'audit est soumis à l'approbation du comité
d'audit. Le service Audit Interne doit, le cas échéant,
réviser et ajuster le plan d'audit afin de répondre aux
changements dans les activités, les risques, les opérations les
systèmes et les contrôles de l'organisation, tout changement du
plan d'audit doit être validé par le président du
Directoire de TMSA.
2. Déclenchement de la mission
Chaque lancement d'une mission est matérialisé par
une réunion de lancement en interne entre le Responsable d'audit Interne
et l'équipe de la mission. Durant cette réunion, on discute le
contexte, les objectifs de la mission et les attentes du Directoire.
Chaque mission est déclenchée par le service Audit
Interne via un ordre de mission. L'ordre de mission devra être
adressé à l'entité auditée en précisant les
points suivants :
§ Date et durée de l'audit : La durée est
estimée selon la complexité du processus et les activités
à auditer ;
§ Champs d'audit : décrit
généralement les lieux, les unités organisationnelles, les
activités et les processus à auditer ;
§ Equipe d'audit : responsable d'audit et auditeur(s)
;
§ Référentiel d'audit (cas
échéant) : Normes, procédures, réglementations et
lois.
P a g e 54 | 101
3. Préparation de la mission La phase
de préparation consiste à :
§ Faire une revue documentaire relative aux
activités sujet de la mission d'audit ;
§ Répartir les tâches au sein de
l'équipe d'audit ;
§ Préparer un programme de travail
détaillé : le programme de travail est envoyé au moins une
semaine avant la date d'audit. Sans réponse de la part des
audités, le plan est considéré accepté ;
§ Préparer les documents d'audit : guide, canevas,
analyse des points à risques...
4. Réalisation de la mission
La réalisation d'une mission d'Audit suppose le suivi de
trois étapes essentielles :
- La réunion d'ouverture - Le programme d'Audit
- Et le travail sur le terrain
.1. Réunion d'ouverture
L'intervention sur le terrain commence par une réunion
d'ouverture qui permet au responsable
d'audit d'annoncer les objectifs de la mission d'audit aux
principaux responsables de l'entité
auditée et de préciser les axes d'investigations.
De manière générale, le but de la réunion
d'ouverture est :
- De confirmer le plan d'audit
- De présenter brièvement la manière dont
les activités d'audit seront menées
- De confirmer le circuit de communication
- D'offrir la possibilité aux audités de poser des
questions.
.1.1. Le programme d'audit
C'est le planning de travail qui détermine les taches de
chaque auditeur et leurs délais de
réalisation
Il doit contenir les éléments suivants :
- La répartition des tâches et délais de
réalisation (selon un découpage des fonctions)
- L'indication des travaux préliminaires à
accomplir (Inventaire, rassemblement de document,
Edition de fichier ...)
- L'identification des questions clés à ne pas
omettre dans le questionnaire de Contrôle Interne
- Et l'indication des outils d'appréciation de
contrôle Interne
P a g e 55 | 101
Le programme d'audit a les objectifs suivants :
- C'est un document qui concrétise la réalisation
de la mission ;
- C'est un document de travail permettant une répartition
précise des taches de tous les
auditeurs afin que personne ne se hasarde à dévier
des objectifs fixés ;
- Il sert de guide pour une meilleure conduite de la mission ;
- C'est un document qui détermine tous les points de
contrôle à examiner selon le degré des
risques déjà identifiés ;
- Le programme d'audit est une référence pour le
suivi et l'appréciation du travail des
auditeurs.
.1.2. Recueil et vérification des
informations
Pendant l'audit, l'auditeur recueil, à l'aide d'un
échantillonnage approprié, les informations relatives aux
processus (déroulement des activités, objectifs, enregistrements,
surveillance, amélioration...), y compris les informations relatives aux
interfaces entre les fonctions, activités et processus puis de les
vérifier. Les méthodes de recueil des informations comprennent ?
Les entretiens,
? Les observations des activités, et
? Examen des documents.
? LES RAPPROCHEMENTS OU (CROSS CONTROL)
Les constats sont formulés au fur et mesure du
déroulement de l'audit. Ces constats peuvent indiquer soit des
conformités soit des écarts par rapport aux critères de
l'audit.
Les constats, surtout les écarts (remarques ou non
conformités), doivent être validés et acceptés par
l'audité avant de clore l'audit.
.1.3. Réunion de clôture
La réunion de clôture est tenue avec les
audités pour présenter les constats et conclusions suite à
l'audit en vue de leur validation.
.1.4. Préparation du rapport d'audit
Au terme de chaque mission, l'équipe d'audit doit
élaborer un rapport d'audit dans un délai maximum d'une semaine
à partir de la date d'audit.
P a g e 56 | 101
a. Communication des résultats :
Les copies du rapport d'audit sont communiquées :
Ø A la direction de(s) activité(s)
auditée(s)
Ø Au président du Directoire ou Direction
générale.
Ø Une synthèse des rapports d'audit est
présentée au comité d'audit.
|