Chapitre II : généralités sur la
gestion des déchets
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7. Classification des centres d'enfouissement
Selon le type de déchets admis il existe trois classes de
CET :
a) CET de classe I
Réservé aux déchets dits industriels,
spéciaux ou toxiques, conformément aux prescriptions
réglementations, ces déchets qualifiés de dangereux sont
solidifiés avant d'être stockés dans des alvéoles
étanches. Les CET de classe I, assurent un confinement des
déchets par une barrière géologique d'au moins 5m dont le
coefficient de perméabilité est inférieur à 10-9m/s
et d'une géomembrane sur le fond et les flancs de l'installation, les
percolas sont drainés [10].
Un écran imperméable (géomembrane et
barrière géologique) recouvre le site à la fin de
l'exploitation.
b) CET de classe II
Destiné à recevoir les déchets
ménagers et assimilés, l'exploitation concerne notamment le
captage du biogaz, le drainage des eaux d'infiltration, la
récupération et le traitement des lixiviats.
Une triple barrière d'étanchéité
assure également la protection du sous sol. Les CET de classe II
(fig.6), sont subdivisés en casiers (volumes délimités),
la perméabilité du sol doit être inférieure à
10-9m/s sur au moins 3 mètres d'épaisseur [11].
Figure 06: Coupe d'un CET de classe II
[12].
Chapitre II : généralités sur la
gestion des déchets
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c) CET de classe III
Réservé aux déchets inertes, peuvent
être implantés sur des sites perméables.
Catégorie du site
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K ( m.s-1)
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Caractéristiques du site
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Déchets industriels Admissibles
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Classe 1 (site
imperméable)
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K 109
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1. Fond imperméable,
2. Aptitude à un façonnage
garantissant, les écoulements vers un point bas,
3. Aptitude à l'implantation d'un ouvrage, de
contournement évitant l'entrée des eaux superficielles,
4. Aptitude à une couverture en pente, favorisant le
ruissellement.
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Certains déchets spéciaux
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Classe 2 (site
semi- perméable)
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10-6 K
109
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1. Capacité du site à assurer une épuration
des lixiviats,
2. Infiltrations modérées du
bilan hydrique, les écoulements vers un point bas,
3. Intérêt à garantir les eaux souterraines
contre les risques de pollution.
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Déchets assimilables aux
ordures ménagères
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Classe 3 (site perméable)
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K= 10-6
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Migration trop rapide des lixiviats constituant un risque
élevé de pollution des nappes.
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Déchets inertes
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Tableau 07 : Grands types de sites de
décharges (ANRED, 1986).
8. Principe général du Fonctionnement d'une
ISD
Le fonctionnement d'une ISD (installation de stockage des
déchets) peut s'apparenter à un réacteur
bio-physico-chimique donnant lieu à des réactions et à des
évolutions complexes qui aboutissent à la transformation
chimique, physique et biologique des déchets. Du fait des conditions
géologiques et hydrologiques du site, de la nature des déchets
stockés et du mode de gestion de l'exploitation, chaque centre de
stockage est un cas unique, il n'est donc pas envisageable de déterminer
avec précision un mode d'évolution qui serait applicable à
tous les centres [02].
Cependant, certains phénomènes sont communs
à la majorité des sites et peuvent être quantifiés,
permettant ainsi de caractériser l'évolution
générale d'une installation de stockage, en particulier en ce qui
concerne les aspects biologiques, physico-chimiques, hydrauliques, et
géotechniques :
- les matières biodégradables mises en
décharge font l'objet d'une évolution biologique sous l'action
des bactéries aérobies puis des bactéries
anaérobies,
- en l'absence de dispositions particulières, l'eau qui
s'écoule à travers la masse des déchets produit des
lixiviats en se chargeant de substances chimiques et/ou biologiques,
- des réactions chimiques ou physiques conduisent à
la destruction partielle de la matière et à la solubilisation de
certaines molécules ou à leur transformation en gaz,
- les déchets stockés, et souvent les sols qui les
entourent, sont constitués de matériaux
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