Chapitre II : généralités sur la
gestion des déchets
et Broyage
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-augmentation surface
de contact -homogénéisation du déchet et de
l'humidité --*augmentation biodégradation mais risque
d'inhibition par accumulation
d'AGV Compactage -baisse de la
perméabilité du déchet et augmentation du
volume de stockage -meilleur contact entre substrat et
micro- organismes
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Sponza&Agdad, (2005)
Palmowski& Müller, (1999) Yuenet al., (1995)
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Aération
Acides Gras Volatils
Dihydrogène
Ions et métaux
Barlazet al., (1990) Aguilar-Juarez, (2000)
Kugelmann& Chin,
(1971) Chynoweth &Pullammanappallil, (1996) ; Aguilar et
al., (1995)
Yuenet al., (1995) Pohland& Kim, (1999)
Yuenet al., (1995)
Yuenet al., (1995) Chen et al.,
(1997) Burton & Watson-Craik, (1998)
-diminution de la charge organique
facilement hydrolysable --*mise en place de
la méthanogénèse favorisée -augmentation de
la température des Déchets
Concentrations
inhibitrices
-6000 mg/L
- > 10000 mg/L
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-pression partielle > 10-6 atm -pression partielle =
10- 4 atm
-Sodium : 3500-5500 mg/L -Potassium :
2500-4500 mg/L -Calcium : 2500-4500 mg/L -Magnesium : 1000- 1500
mg/L -Ammonium -1500-3000 mg/L -6000 mg/L :
pas d'inhibition -adaptation des micro- organismes aux
fortes concentrations en azote ammoniacal
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Tableau 06 : Facteurs d'influence de la
biodégradation des déchets en conditions d'enfouissement [06].
Chapitre II : généralités sur la
gestion des déchets
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L'humidité, le pH, la température ainsi que
les autres paramètres cités précédemment influent
sur la croissance des micro-organismes et leur
développement dans le milieu. Une carence en eau, des
températures trop faibles et un fort compactage sont susceptibles de
bloquer les processus biochimiques. La méthanogénèse est
sensible à différents inhibiteurs comprenant les cations, les
métaux lourds, les sulfates, l'ammoniaque et les acides gras volatils
pour lesquels les effets inhibiteurs sont encore très
controversés. Selon certains auteurs, il faudrait 10 g/L de chaque acide
pour avoir une inhibition significative alors que pour d'autres auteurs, une
concentration totale d'AGV supérieure à 3 g/L pourrait suffire
à inhiber la méthanogénèse. Le suivi de ce
paramètre est essentiel lors de la dégradation anaérobie
pour la détection d'un problème de stabilité du processus.
De nombreux auteurs ont montré que lors d'une inhibition du
système, les AGV s'accumulaient [06].
6 . Dépotoirs et décharges
sauvages
a) Décharge sauvage
La décharge sauvage ou bien la décharge
brute est réalisée sans aucune précaution, les usagers
viennent habituellement déposer leurs déchets à
la sauvette.
Elle présente de très graves
inconvénients, notamment :
· L'étalement de la souillure par l'envol
des papiers et des sachets,
· Le dégagement d'odeurs
désagréables, et parfois de gaz toxiques,
· La pollution éventuelle des eaux
de surface et souterraine,
· la présence de déchets alimentaires
attire les mouches et les rongeurs, ces agents de propagation de maladies
contagieuses constituent une grave menace pour la santé
publique,
· L'incendie qui peut prendre dans la
décharge a p our conséquence le dégagement et la
propagation des fumées désagréables et très
incommodantes pour le voisinage [04].
b) Décharge contrôlée
Une décharge est contrôlée lorsque
toutes les dispositions sont prises pour éviter les nuisances dont tous
les déchets entrants et sortants sont contrôlés
(fig.5 ).
Il existe trois types de décharges
contrôlées :
· Décharge traditionnelle,
· Décharge contrôlée avec
compactage des ordures,
· Décharge contrôlée d'ordures
ménagères préalablement broyée [09].
Figure 05 : Entrants et sortants dans un CET
[10].
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