4.2.1. Prétraitement l'image MSI de
Sentinel-2B
4.2.1.1. Correction radiométrique et
atmosphérique
L'amélioration radiométrique consiste à
corriger les effets des différents artefacts qui perturbent la mesure
radiométrique, notamment les défauts du capteur et le voile
atmosphérique. Traversant l'atmosphère, le rayonnement subit une
atténuation due aux interactions d'absorption et de diffusion. La
correction atmosphérique débarrasse le rayonnement de tous ces
effets atmosphériques, et convertit les radiances en
réflectances. Les images subissent la correction des effets
atmosphériques afin d'harmoniser les luminances au sol et rendre
comparables les images acquises sous périodes et conditions climatiques
variées.
4.2.1.2. Mosaïque d'image et extraction de la
zone d'étude
La zone d'étude couvre deux (02) scènes qui ont
été nécessaires pour du découpage Sentinel-2B
(Figure 11). La mosaïque des scènes a été possible
grâce à l'outil Mosaicing, suivi de l'extraction de la zone
d'étude à partir de l'outil Image clip.
28
Figure 11: Mosaïque des scènes
N0208/R008 ; N0208/R051 MSI de Sentinel-2B de 2019.
4.2.3. Traitement de l'image satellitaire
Sentinel-2B
4.2.3.1. Choix d'une composition colorée et
identification d'une nomenclature des classes d'occupation du sol
La composition colorée fait appel à trois
bandes spectrales. Elle permet une meilleure discrimination entre les objets
géographiques. La bande du Proche Infrarouge (PIR)
réfléchit plus la végétation et distingue les
cultures des sols nus ; la bande du Moyen Infrarouge (MIR 1) sépare les
forêts des cultures et la bande de l'Infrarouge Lointain (MIR 2) a une
forte réflectance pour les sols nus et les zones d'habitats. Pour cette
étude, la composition retenue est celle de bandes (4-5-7), ou bien la
composition colorée (PIR-MIR1-MIR2).
4.2.3.2. Choix des sites d'entraînement
Il a consisté à identifier des sites sur
l'image, à partir du logiciel ENVI, nous accédions à la
réalité terrain offerte par le module de GOOGLE EARTH qui y est
intégré.
4.2.3.3. Extraction des classes d'occupation du sol
à partir des signatures spectrales
L'unité paysage ou faciès image est
défini comme un ensemble de surfaces ayant des caractéristiques
(spectrale, morphologique et textural) communes sur une image. Les
29
rayonnements réfléchis en fonction de la
longueur d'onde sont appelés signature spectrale de la surface (Tableau
II).
? Extraction de la classe sol nus habitats
Les rayons réfléchis par les sols nus habitats
augmentent légèrement de la plage visible à la plage
infrarouge du spectre. La segmentation est effectuée sur la bande MIR 2
car les sols nus réfléchissent fortement dans ce canal alors que
la végétation et l'eau absorbent le rayonnement, ce qui permet de
distinguer les sols nus habitats.
? Extraction de la classe eau
En règle générale, l'eau ne
réfléchit que dans la plage de lumière visible. Dans la
mesure où l'eau ne réfléchit quasiment pas dans la plage
du proche infrarouge, elle est très différente des autres
surfaces. Ainsi, les surfaces d'eau seront clairement délimitées
en tant que zones sombres (faibles compte numériques) sur les images
enregistrées dans le PIR.
? Extraction de la classe culture et
végétation
La signature spectrale des plantes vertes est très
caractéristique. La chlorophylle d'une plante en développement
absorbe la lumière visible, surtout la rouge, pour l'utiliser en
photosynthèse tandis que le proche infrarouge se réfléchit
très efficacement car la plante évite tout réchauffement
inutile ou perte de sève par évaporation. Par conséquent,
le réfléchissement de la végétation dans le proche
infrarouge et dans les plages visuelles du spectre, varie
considérablement. Les zones de cultures, sont segmentées sur la
bande du PIR. Le niveau de différence révèle l'ampleur de
la zone couverte par des feuilles vertes en croissance.
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