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Palais des congres, un mode de valorisation pour un territoire ? cas du palais de congres de Casablanca


par Mounir AIT MANSOUR
Université Paris Dauphine-PSL - MBA IP 2019
  

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ANNEXE I : Synthèse du diagnostic du Grand Casablanca

Le tableau suivant synthétise l'essentiel des forces et faiblesses du territoire

Critères Points Forts Principaux enjeux identifiés

- Croissance démographique

importante plus que la moyenne nationale

- Population relativement jeune

- Patrimoine historique très riche.

- Grands projets structurants prévus

dans le Schéma directeur de 2010 et décliné en Plan de développement de 2015-2020 auquel on a consacré 33,6 MMDH et pour lequel des structures de gestion et de réalisation ont été créées pour le concrétiser.

- Déficit en gouvernance territoriale

- Défauts de cohérences entre les

interventions des différentes parties prenantes.

- Pollution atmosphérique, qualité de

l'aire dégradée particulièrement au centre-ville

- La 5ème place des cités les plus

peuplées de la planète, ce qui est source de problème de congestion urbaine.

- Patrimoine historique très peu exploité pour former l'identité de la ville.

- Planification urbaine de logique réactive et non de logique Plan, la ville restait sans document d'urbanisme durant 20 ans (1966 à 1986).

- Faible taux de réalisation des projets

structurants, la ville est régie par les dérogations.

- Besoin d'une structure capable d'anticiper l'urbanisation, de lutter contre l'illégalité urbaine et d'arbitrer les conflits intra-urbains

- Certains tronçons d'autoroutes affichent des capacités de moins en moins suffisantes et nécessite des

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22 Depuis les émeutes de 1981

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Palais des congres, un mode de valorisation pour un territoire ? Cas du palais de congrès de Casablanca

Réseau viaire et transport en commun

Connectivité aéroportuaire

principaux axes vers les grandes villes

- Ligne à grand vitesse la reliant à

Tanger à moins de 2 heures (à Marrakech en projet)

- 92 gares desservant plus de 13

millions de voyageurs par an.

- Projet de Tramway venant compléter l'offre intermodale de transport après la mise en service des lignes T3, T4 et des lignes BHNS T5 et T6

- Marché Propice au développement des plates formes de transport

alternatif « Careem,
Votrechauffeur.ma, Heetch, Taxi vert »

- Le 4ème plus important en Afrique

après ceux de Johannesburg, du Caire et du Cap avec une capacité de 14 millions de passagers et de 150 000 tonnes de fret par an24.

- Aéroport desservi par cinquante compagnies régulières et relié à près de cent destinations

- L'aéroport a décroché la première

place en Afrique, pour le service à la clientèle, attribuée par le Conseil International des Aéroports (ACI)

- 95 % des besoins en énergie sont satisfaits par de l'énergie verte (Eolien)

élargissements (Axe Mohammedia-Casablanca Ouest et Casablanca Berrechid)23

- Le service du transport ferroviaire est

très critiqué en termes de qualité de service (l'état des wagons et les retards répétitifs dus aux travaux sur les lignes pour l'augmentation de leurs capacités)

- Réseau viaire formé par des pénétrantes et radiales et peu de liaisons tangentielles.

- Offre limitée de transports collectifs

- Réseau de Bus fortement dégradé et des performances médiocres.

- Parc de Taxis vieux et non adapté

- Forte congestion

- Coût environnemental : un taux de

CO2 élevé résultant de la vétusté du parc automobile (+ de 75% des véhicules ont plus de 10 ans

-

- L'accès à l'aéroport est assuré par un

seul itinéraire à travers l'Autoroute Casablanca -Berrechid, la vitesse au tronçon Aéroport- Ville est limité à 100 Km/h, le tronçon est complètement saturé avec plus de 59 000 Véhiculé/jour et présente un taux d'accident de 65 (SYSTRA, 2019).

- Un autre accès parallèle est en cours

d'étude par la Direction régionale de l'équipement suite à une demande du Conseil Régional de Casablanca-Settat entre l'échangeur de la ville verte Bouskoura et l'aéroport.

23 Il sera procédé durant la période 2017-2021 à la réalisation des travaux d'élargissement de l'autoroute Casablanca-Berrechid, source : Plan-strategique-METLE-23-07-2018

24 Le nombre de passagers de l'aéroport indiquent la capacité d'un marché pour soutenir les événements de congrès

Palais des congres, un mode de valorisation pour un territoire ? Cas du palais de congrès de Casablanca

- La polyvalence du port de Casablanca

le rend une source de pollutions et de nuisances liées à la nature même des marchandises qui y transitent (pondéreux en vrac et produits poussiéreux manutentionnés sur le site, le fret routier depuis et vers le port traversant la ville, nuisance générée par le port de pêche).

- Le plan de développement du port vise

à valoriser les activités commerciales les moins polluantes et à déclasser les activités engendrant des nuisances (Weigert.M, 2012).

- L'activité Phosphate a été transféré au

port de Jorf Lasfar.

- La desserte nord de la ville de Casablanca constituant en partie la liaison entre le Port commercial et le Port sec installé à l'est de l'écocité de Zenata constitue toujours une problématique à la fois pour la ville et pour le Port

- Taux d'analphabétisme relativement

élevé.

- Parmi les taux d'encombrement de classes les plus forts 45%26 .

- L'offre de la ville en matière de

formation supérieure est en carence de cycles de de l'écosystème tourisme. Seulement 15 petits centres de formation en Hôtellerie et Tourisme sur 100 établissements de formation professionnelle qu'abrite la ville.

- La RAM dans son le cadre du projet de réaménagement de son site de l'ex Aéroport d'Anfa prévoit la création d'une école de formation de Butler et de majordomes pour l'hôtellerie de luxe.

Connectivité portuaire

Education et compétences

- Port de Casablanca est le premier

port GateWay (passerelle) du Royaume avec 37,1% du trafic national en 2017.

- Il est également le premier port du

commerce Import/export au niveau national.

- Et le deuxième port de croisière

après celui d'Agadir avec 31.154 Croisiéristes en 2017. Activité favorable à la promotion de l'événementiel et du tourisme de croisière.

- Le projet de la Marina qui vient d'être

achevé et mise en service en Avril 2019, vient compléter l'offre portuaire de la ville.

- Le Port de Mohammedia est le premier port du Royaume pour le traitement des hydrocarbures.

- Les domaines de formation prédominants dans l'offre de la ville : les sciences de gestion, l'agro-alimentaire, l'aéronautique, le BTP, le Génie électrique et les NTIC

- 19 établissements d»enseignement

supérieur dont l'Université Hassan II classée la 2ème plus grande université au Maroc en termes d'effectifs

- 38% de l'offre en formation supérieure privée au Maroc.

- Intérêt de plus en plus fort à la ville de

par les investisseurs dans le domaine de l'enseignement supérieur. De

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26 Cour des comptes, 2017 « Rapport d'activités relatif aux exercices 2016 et 2017 »

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Palais des congres, un mode de valorisation pour un territoire ? Cas du palais de congrès de Casablanca

Tourisme et Capacité Hôtelière

Système de Santé

- Secteur Public : 25% de l'offre de

soins et 32% de la capacité litière nationale et un ratio d'un lit pour 1.400 habitant27

- Secteur privé compte 356 cliniques

avec 9.719 lits avec 37% de l'offre de soins privée au niveau national

- La ville est attractive à l'investissement en infrastructure sanitaire particulièrement après l'ouverture dès l'année 2015 du

capital des cliniques aux
investisseurs autres que les médecins.

- Première destination du tourisme d'affaires au niveau national, elle accapare plus de 80% de l'activité du secteur.

- Troisième ville du Pays en termes de

capacité hotellière (8%) et niveau d'activité avec 93 hôtels et 16 309 lits majoritairement classés en 4* et 5* (34% en 4* et 24% en 5*)

- 1,7 millions de nuitées et un taux

d'occupation moyen de 55% (il dépasse 70% pour les hôtels 4 et 5 étoiles)

grandes écoles françaises sont venues s'installer à la ville25

- Le conseil Régional a lancé fin 2018,

une étude portant sur « l'élaboration de mécanismes intégrés et adaptés aux besoins de la Région en termes de

Formation Professionnelle et
d'Insertion dans le Marché de l'Emploi sur le Territoire de la Région Casablanca-Settat »

- L'offre de soins de la ville est largement en sous-capacité et le ratio d'encadrement médical reste assez bas.

- La réforme du système de sécurité sociale du pays partagé entre plusieurs acteurs (CNSS, CNOPS et Assurances privées) et le faible du taux de couverture sociale représentent des entraves au développement de l'offre de soins au niveau national et particulièrement à la ville de Casablanca.

- La Capacité d'hébergement en 5* et 4*

est limitée (seulement 9 hôtels 5 étoiles et plus et 22 hôtels 4 étoiles) face à des destinations internationales d'Incentive) et en deçà des standards

(infrastructures pour tourisme
d'affaires)

- Absence d'équipements comme le Palais des Congrès pour capter le segment du MICE

- Insuffisance d'attractions culturelles indispensables pour le city-break

- Le département régional du tourisme

cible à l'horizon 2020 près de 3 millions de touristes.

25 Ecole centrale Casablanca, Paris Dauphine, HEC, emlyon business School Casablanca, Toulouse Business School Casablanca

27 7000 lits sur 22.838 lits au niveau du Maroc

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Palais des congres, un mode de valorisation pour un territoire ? Cas du palais de congrès de Casablanca

Activité économique

- Industrie

- Agriculture et

pêche maritime

- Territoire avec une diversité économique concentrant l'essentiel des emplois et de la production nationale

- La présence de grands secteurs qui

ont forgé l'identité économique du territoire

- 34,1% de la croissance nationale (0,8

point), 45% de la valeur ajoutée nationale du secteur secondaire, 64% de la valeur ajoutée crée par les activités financières et assurance au niveau national

- PIB par habitant 1,6 fois la valeur

enregistrée au niveau national et 25% des dépenses nationales des ménages.

- Compétitivité salariale

- La première région industrielle au

Maroc.

- Outsourcing aéronautique et

automobile et offshoring
francophone.

- 2 426 entreprises (38% des unités

nationales) correspondant à un effectif de 215 342 emplois avec un chiffre d'affaire d'environ 200 milliards de dirhams (47% du CA nationale) dont 35 milliards destinés à l'export

- L'industrie casablancaise occupe 28% de la population active nationale.

- Grenier du Pays, 25% de la production nationale céréalière.

- Inégalités territoriales et disparités

importantes existent entre
arrondissements28.

- Faible productivité

- Un chômage qui touche une partie

importante de la population de la ville (15%)

- Les problèmes de gouvernance, la

mauvaise distribution des richesses et

la lenteur d'exécution des projets

- Conjoncture internationale morose et

un contexte économique interne mitigé.

- Economie très peu variée, plus d'un

tiers du PIB de la région provient du secteur secondaire et Plus de la moitié du PIB provient du secteur tertiaire.

- Pollution industrielle.

- L'offre précaire du foncier industriel

(Rareté, cherté et spéculation)

- Des secteurs d'activités qui aujourd'hui

souffrent de la mutation générale de l'économie (multiplication des friches industrielles)29

- Faible intégration technologique chez

les PMEs

- Migration des unités de production

vers la périphérie

- Agriculture très peu variée et concentrée sur des activités à faible valeur ajoutée économique, l'activité céréales détienne 81% de la

28 Paradoxalement les arrondissements qui créent la richesse comme Ain Sebaa et Sidi Bernoussi avec leurs zones d'activités économiques reçoivent moins en termes de dépense publique par rapport aux arrondissements Anfa et Maarif.

29 Un Millier d'hectares de friches sont gelés à l'intérieur de l'espace urbain casablancais, source « Politiques de résorption des bidonvilles et intégration urbaine des populations : l'exemple du grand Casablanca M. Abdelkader KAIOUA, Inspecteur Régional de l'Urbanisme et de l'Aménagement du Territoire de la région Casablanca - Settat

Palais des congres, un mode de valorisation pour un territoire ? Cas du palais de congrès de Casablanca

- Artisanat

- Commerce

- 45 % de la production nationale en

viande blanche, 24 % en lait, et 18 % en viande rouge.

- Large gamme de produits de terroir

qui contribuent au développement socio-économique de la ville

- Secteur de Pêche en développement, un nouveau port de pêche et un chantier naval d'un coût de 1,2 milliard de DH sont en cours d'achèvement (Juin 2019)

- Secteur avec fort contenu culturel

riche et diversifié des produits

- Le premier pôle exportateur des

produits artisanaux au niveau national

- Secteur Porté par les produits de

vannerie, tapis et zellige

- Présence d'un tissu de PME d'artisanat assez structurées, dont quatre constituent les plus grandes entreprises au niveau national en termes de chiffre d'affaires.

- 26% du PIB sectoriel national, principal pôle marocain pour le commerce de gros.

- Morocco Mall, premier centre commercial du Royaume

- Grands projets de création de zones d'activités commerciales sont en cours.

- 42% des demandes nationales de création de Marques selon les statistiques de l'OMPIC de 2017.

- Présence de grandes plateformes logistiques offrant des services intégrés développés par le secteur privé

production agricole de la région en quantité.

- La région n'abrite aucun des agropoles

de la stratégie nationale malgré son record toujours maintenu en termes de production céréalière.

- Secteurs très peu structurés par rapport au secteur industriel

- Faible coordination au niveau local et

régional entre les agriculteurs et les acteurs de l'industrie agroalimentaire

- Le secteur malgré sa dynamique reste

fragile avec la libéralisation des échanges, particulièrement devant la concurrence provenant des pays comme l'inde et le Brésil à forte capacité de production.

- Secteur mal accompagné en termes de formation, peu de centres de formation spécialistes dans les métiers de l'artisanat dans la ville.

- Présence forte du secteur informel.

- Code de Commerce sont peu connus ou utilisés par les entreprises particulièrement les outils pour gérer ces situations difficiles.

- Enjeu urbanistique des quartiers de

commerce de gros est très important (nombreuses nuisances pour les riverains et posent d'importants problèmes de circulation)

- Une relocalisation des activités de

commerce de gros alimentaire et non alimentaire pourrait être envisagée sur des sites périphériques facilement accessibles par la route et peu éloignés du coeur de l'agglomération, à l'image de Rungis en région parisienne.

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- Finance

Habitat et logement

- Le commerce Casablancais occupe 19% de la population active nationale.

- Présence de zones leaders dans le commerce de gros au niveau national : Derb Omar ou Garage Allal

- Accès aux marchés et Connectivité externe.

- La région de Casablanca-Settat renferme 40% des dépôts bancaires et a reçu plus de 64% des crédits bancaires au niveau national durant l'année 2017

- 22% du volume en monnaie fiduciaire

servi par la Banque centrale.

- La Bourse de Casablanca en 2ème place en termes de capitalisation boursière en Afrique et en 3ème place en termes de volumes des transactions.

- Place financière classée, première

en Afrique, 3ème parmi les centres d'Afrique et du Moyen Orient et 28ème au niveau mondial.

- 30% la demande en logement à l'échelle nationale

- Forte contribution du secteur privé

dans la construction immobilière
avec 74 % de la surface développée.

- Les surfaces du commerce de proximité doivent être équitablement réparties sur le territoire afin d'irriguer les différentes zones résidentielles.

- Développer dans la ville les nouvelles
fonctions et activités de logistique urbaine (plates-formes logistiques de e-commerce, espaces logistiques urbains, logistique du dernier

kilomètre, mutualisation des
livraisons »

- Bourse de Casablanca souffre d'un

manque de liquidité, le ratio de liquidité ne dépasse pas 10% alors que des marchés émergents affichent des ratios de plus de 40%.

- La faiblesse des introductions et des

volumes de transactions au niveau de la Bourse de Casablanca

- Faible taux de bancarisation

- Marché financier à dominance des

secteurs de Banques,
Télécommunications et BTP avec plus de 65%.

- Plus de 40% des bidonvilles au niveau

national

- A fin 2014, 72 000 familles relogés.

Les ménages restants doivent être transférés dans les sites d'accueil en cours d'équipement d'ici 2020

- Prolifération de l'habitat insalubre, la

ville de Casablanca abrite 16% des
bidonvilles datant de moins de 10 ans

- Rareté du foncier et déficience de

l'infrastructure d'équipement

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Palais des congres, un mode de valorisation pour un territoire ? Cas du palais de congrès de Casablanca

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Palais des congres, un mode de valorisation pour un territoire ? Cas du palais de congrès de Casablanca

Divertissement

 

- Projets structurants et attrayant sont

réalisés ou en cours, desservis par un système de transport moderne.

- Présence de Quatre golfs dont trois

de 18 trous

- Présence de sites préhistoriques exceptionnels

- Un patrimoine architectural très riche

avec présence de sites à forts potentiels

- Des parcs paysagers historiques, un

grand théâtre, un Aquarium et un musée archéologique.

- La Mosquée Hassan II est la plus

grande mosquée du monde après

celle de la Mecque et de Médine

- Des évènements importants aux rendez-vous à la ville : Festival Le Boulevard, Marathon International de Casablanca, Jazzablanca,

 

- Patrimoine architectural de la ville très

peu valorisé, des infrastructures souvent dégradées manquant de moyens et d'autonomie financière.

- Offre culturelle très modeste, très peu

de groupes théâtraux et faible production cinématographique et artistique. Absence de professionnels de la culture et du management culturel

 
 

- Faible budget consacré à la production

artistique

- Une disparition progressive des espaces historiques de culture, comme les salles de cinéma de quartiers et les sites architecturaux remarquables (exemple : hôtel Lincoln)

- Faible couplage de l'espace des opportunités économiques et l'espace de consommation en matière de divertissement (un seul projet la Marina)

- Carence en matière d'espace vert,

moins d'un m2 par habitant à la ville contre une norme de 10 m2 / hab. tel que recommandé par l'OMS

Tableau 22: Synthèse du diagnostic interne du grand Casablanca, Source interne

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ANNEXE II : Les facteurs qui conditionnent l'attractivité de la Marque « Only Lyon »

Un exemple de la pratique du Marketing territorial et l'importance de l'enjeu de l'attractivité, le cas du Grand Lyon, et son pôle « Marketing Public » qui cordonnent les actions de la Marque territoriale « Only Lyon ».

Facteurs Eléments

1. Composante
géographique Ressources naturelles et humaines

La « morphologie du territoire » . Son climat

. Ses voies de communication . Sa localisation

. Sa démographie

. La présence ou non d'AOC

2. Composante

organique (histoire,

culture et organisation) Ressources

identitaires et
symboliques

. Présence des services publics et finances publiques (ressources) : histoire et organisation actuelle

. Poids du territoire dans l'agglomération, le département, la région, la nation... dans l'histoire et dans la période contemporaine

. Dynamiques socioculturelles ; dynamique des « communications sociales » ; le climat social

. Dynamique événementielle

. Peuplement

. Poids de la culture, sa diversité

. Degré de participation des acteurs

. Tradition en matière de politiques publiques

. Patrimoine (bâti...) vs absence de patrimoine (voir Atlanta)

3. Composante

économique et

infrastructurelle

. Répartition sectorielle, typologie des activités (mono-industrie vs diversification...), dans l'histoire et dans la période contemporaine

. Identification des « comptes clés »

. Ressources et attractivité « éducationnelles » : enseignement supérieur et de recherche...

. Communications : aéroport, transports en commun...

. Degré de structuration des filières ; présence de « clusters »

. Position dans la chaîne de valeur

. « Performances »

. Attractivité économique

. Emploi

. TIC

. Infrastructures tertiaires

4. Équipements
d'intérêt

. Équipements sportifs et culturels . Équipement scolaire et crèches . Traitement des espaces publics . Etc.

 

Source (Meyronin.B, 2009)

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ANNEXE III : Les indicateurs de synthèse relatifs à l'attractivité

1. Cities of Opportunity du Cabinet PricewaterhouseCoopers :

Sa première publication remonte à l'année 2008, 7 mises â jour ont eu lieu depuis, la dernière date de 2015. L'étude repose sur l'analyse de 60 indicateurs répartis en 13 familles et trois grands thèmes identifiés à travers une enquête générale, orientée vers les opportunités des entreprises. Le dernier rapport de Mars 2015 a adopté un classement pour les villes africaines basés sur 29 variables choisies parmi les 60, regroupées sous quatre en-têtes d'indicateurs : infrastructure ; capital humain ; économie ; et société et démographie.

2. Global Cities index du Cabinet A.T. Kearney (USA)

Publié tous les deux ans depuis 2008, la dernière mise à jour a eu lieu en 2018. L'enquête prend en considération 135 villes mondiales et les classe selon 27 indicateurs, regroupés en 5 catégories, pondérées selon 5 dimensions : Activité économique et financière (30%), Capital humain (30%), Échange d'informations (15%), Expérience culturelle (15%) et Engagement politique (10%)

3. Innovation Cities de l'Agence d'innovation au monde 2thinknow

Publié tous les ans, depuis 2007, l'indice mesure le potentiel novateur des villes en s'appuyant sur 31 segments d'analyse et 3 facteurs de classement avec une combinaison données quantitatives et qualitatives permettant d'embrasser toute la réalité de la complexité et des particularités territoriales : « Potentiel et connexion au monde », « Qualité et cadre de vie » ainsi que « Capital économique ».

4. Index mondial sur la compétitivité et les talents pour les villes (GCTCI)

Publié depuis 5 ans par INSEAD (The Business School for the World), le groupe Accor et la société de télécommunications indienne TATA. L'indice concerne 90 villes dans son édition de 2018, composé de 5 piliers et 17 indices : Pilier 1. Développement (Dépenses de R&D, Accès aux TCI/foyers équipés d'Internet et Présence d'entreprises Forbes Global 2000), Pilier 2. Attraction (PIB par habitant, Qualité de vie, Qualité environnementale), Pilier 3. Croissance (Principales universités, Formation dans le tertiaire, Utilisation des réseaux sociaux), Pilier 4. Fidélisation (Sécurité personnelle, Densité des médecins, Dépenses mensuelles, Loyer mensuel), Pilier 5. Être mondial (Actifs diplômés du tertiaire, Population diplômée du tertiaire, Connectivité aéroportuaire, Présence d'organisation intergouvernementale) ;

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Palais des congres, un mode de valorisation pour un territoire ? Cas du palais de congrès de Casablanca

5. Global Destination Cities Index de Mastercard (GDCI)

Le MasterCard Index of Global Destination Cities propose un classement des villes en fonction du nombre d'arrivées de visiteurs internationaux et de leurs dépenses extraterritoriales dans ces villes. Les arrivées des visiteurs internationaux et leurs dépenses extraterritoriales dans chacune des 132 villes de destination sont établies d'après des données publiques, à l'aide d'algorithmes spéciaux définis de manière à éliminer l'effet concentrateur des hubs aéronautiques d'escales vers d'autres destinations.

6. Cities in Motion Index (CIMI) de l'Institut d'études supérieures de commerce de l'université de Navarre

Cities in Motion Index (CIMI) évalue les villes du monde entier sur la base 94 indicateurs regroupés en 10 dimensions : planification urbaine, gestion publique, technologie, environnement, rayonnement international, cohésion sociale, mobilité et transports, capital humain et économie. Ce rapport est réalisé par la IESE Business School de l'université Navarre en Espagne et s'adresse aux maires, aux élus locaux, aux entreprises de solutions urbaines et à tous les groupes qui souhaitent améliorer la qualité de vie des citadins.

Pilier 1 Institutions,

composé de 20 Indicateurs

Pilier 2 : Infrastructures,

composé de 12
Indicateurs

Pilier 3 : Aptitude à

intégrer la technologie, composé de 5 Indicateurs

Pilier 4 : L'environnement macroéconomique, composé de 2 indicateurs

La sécurité, les droits de propriété, le capital social, les freins et entraves au développement, la transparence et l'éthique, la performance du secteur public et la gouvernance d'entreprise

La densité des infrastructures
routières, ferroviaires, portuaires,
aéroportuaires, tout comme la qualité

des industries de réseaux
(télécommunications, électricité, etc.).

Le degré de diffusion de technologies spécifiques de l'information et de la communication (TIC).

Le niveau de l'inflation et la durabilité de la politique budgétaire (les déficits publics, La dynamique de la dette)

Les institutions ont un impact sur la

productivité, principalement en
fournissant des incitations et en réduisant les incertitudes

Les zones géographiques mieux connectées sont généralement plus prospères. Une infrastructure bien développée réduit les coûts de transport et de transaction, facilite la circulation des marchandises et des personnes, ainsi que le transfert d'informations dans un pays et à travers les frontières. Elle garantit également l'accès à l'électricité et à l'eau, conditions indispensables à l'activité économique moderne

Les NTIC réduisent les coûts de transaction et accélèrent l'échange d'informations et d'idées, améliorant

ainsi l'efficacité et suscitant
l'innovation. Les TIC étant des technologies d'usage général de plus en plus intégrées dans la structure de l'économie, elles deviennent aussi indispensables que les infrastructures de transport.

Une inflation modérée et prévisible et des budgets publics viables réduisent les incertitudes, fixent les attentes de rendement des investissements et augmentent la confiance des entreprises, autant de facteurs qui augmentent la productivité

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