CHAPITRE 2
PROBLÈMESOCIO-ÉCONOMIQUE DU HAUT-LOMAMI
SECTION 1 PROBLÈME
SOCIO ÉCONOMIQUE STRUCTUREL DU HAUT-LOMAMI
1.1. ÉDUCATION AU NIVEAU
PROVINCIAL
1.1.1. ÉDUCATION PRIMAIRE
L'éducation de la petite enfance ne
bénéficie que de peu d'attention du pouvoir public depuis un
temps donnée. C'est pourquoi aucune école de l'État dans
la province n'a l'enseignement maternel, ce ne sont que des écoles
privéesqui en organisent. Malgré la gratuité
instaurée par le Président de la République et son
gouvernement. Suivant la constitution, ce secteur rencontre tant des
difficultés par rapport àcette réalité.
Prenons le cas du territoire de Kabongo :le territoire de
Kabongo dispose d'un nombre insuffisantd'établissementd'enseignement en
bonne et due forme. Au total, le territoire de Kabongo compte 1071, dont 346
pour la sous-division de Kabongo 1; dont 377 pour la division de Kabongo 2
Kitenge et enfin 356 pour la division de Kyondo. Le territoire de Kabongo
compte 1071 dont 585 écolesprimaires et 494 écoles secondaires.
Par rapport à la qualité de l'enseignement, les conditions ne
sont pas réunies pour que ce dernier puisse être de qualité
dans ce territoire.
La majorité d'enseignants ne sont pas qualifiés
au niveau secondaire et les écoles sont en matériaux non durables
qui fondent parfois quand il ya des pluies fortes ou un soleil accablant, les
enfants sont renvoyésà la maison pour leur protection.
L'instabilité des enseignants devient de plus en plus
faible,car les enseignants faute de motivation et fonctionnement
préfèrent aller dans le secteurprivé où les
enseignants travaillent avec vigueur, force.Cette façon de faire les
choses a faiblil'enseignement dans son fonctionnement.
Depuis l'annonce de la gratuité de l'enseignement, vu
la négligence du pouvoir public de la province,certains parents, pour
garantir l'avenir de leurs enfants préfèrentl'amenerdans les
établissements privés que ceux dusecteur public.
1.1.2 ENSEIGNEMENT SECONDAIRE ET PROFESSIONNEL
Dans la province depuis un temps donne cet enseignement se
trouvait dans les conditions de dégradation voiremême plus que
l'enseignement primaire. Voici quelques cas qui traduisent cette situation
depuis 2015 :
Ø La sous qualification du personnel d'enseignement est
inquiétante.
Ø Les conditions de travail sont déplorables
dans certaines écoles.Dans certains territoires, nous remarquons
l'absence des manuels pédagogiques et des bancs. Les infrastructures
scolaires sont dans un étattrès déplorable.
L'état actuel des infrastructures scolaires en
province ne permet pas d'accueillir plus de 1000 enfants dans une école
primaire ou secondaire. Il faudra des nouvelles infrastructures scolaires, ce
qui n'est qu'un mythe, car le pouvoir provincial n'est pas de cet avis. Ceci se
matérialise par la faible part du budget alloué au secteur
éducatif par rapport aux besoins illimites à ce secteur.
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