· L'existence du ministère est connue par un grand
nombre de citoyens ;
· Plus généralement, le volet commerce est
attribué au ministère ; les autres volets sont ignorés par
la majorité ;
· L'information sur les actions du ministère
n'est pas perçue ou, motive peu l'intérêt ;
· La plupart des citoyens ignorent la mission
véritable du ministère ;
· Certaines structures sous tutelle sont bien visibles,
même si leurs actions sont diversement appréciées ;
· Le relais de l'information est peu ou mal
assuré par les structures décentralisées au sein du grand
public
· La localisation géographique du
ministère et de ses structures décentralisées est peu
connue.
· Chaque bureau du ministère dispose d'un
ordinateur mais il n'y a pas de réseau intranet ;
· Grâce à un contrat du gouvernement avec
les médias, les relations des responsables à la communication
dans le milieu ou la contribution des structures sous tutelles les actions
dirigées par le ministre sont relayées sur les chaînes de
télévision et certaines radios ;
· Les réunions hebdomadaires de cabinet et celles
des directions respectives permettent la circulation de l'information en
interne, mais celle-ci n'est pas systématique ;
· Le ministère dispose d'un site Internet mais
son usage et sa notoriété sont bas ;
· Le grand public n'a pas le réflexe de
s'interroger sur la nécessité de consulter le ministère ou
ses structures pour des renseignements sur les projets ou des besoins en
matière de conseil ;
· Malgré des campagnes ponctuelles sur les
produits avariés, le grand public est résigné face au
phénomène ; l'aide à la création au
développement et au renforcement des associations de consommateur n'est
pas perçue ; d'ailleurs les actions desdites associations ne sont pas
jugées convaincantes
ANALYSE DE LA POLITIQUE DE COMMUNICATION INSTITUTIONNELLE DU
MICPME
53
RESULTATS DE L'ETUDE
? Le grand public n'est pas sensible à la
nécessité de soutenir la transformation locale des produits. Le
grand public ignore massivement les efforts du ministère pour la
promotion des échanges commerciaux ;
De l'analyse des résultats de cette enquête, il
apparaît globalement que les professionnels des médias locaux et
le grand public (le monde des affaires et de l'industrie, les jeunes
créateurs d'entreprises, les associations de consommateurs, les petites
et moyennes entreprises) ne perçoivent pas les activités
mises en oeuvre par le ministère. Il urge donc, au regard de ces
résultats, de mieux impliquer les médias en tant que relais dans
la visibilité des actions du ministère et de ses structures sous
tutelle. Il faut envisager des rencontres périodiques avec les
médias locaux et initier des séminaires de formation et des
rencontres avec les acteurs des domaines de l'industrie et du commerce.