2. Présentation des systèmes
de gestion du trafic routier existants dans le monde.
Selon le Comité des Constructeurs Français
d'automobiles (CCFA) en France aujourd'hui (2017) il y'a environ 40 millions de
véhicules, si toutes ces voitures doivent se déplacer ça
fait un énorme embouteillage. Une enquête menée par la
chaine de télévision française BFM TV montre que 80
millions d'heures sont perdues dans les embouteillages chaque année en
France.
Seulement, depuis leur publication, les conditions de
circulation ont grandement évoluéì, de même que les
technologies et les théories touchant aux mathématiques ou aux
systèmes informatiques. Aujourd'hui, de nombreuses modélisations
du trafic routier sont nées, ces modèles sont
généralement classifiés en deux principales familles
(HB, 2001), que nous décrivons ci-après.
Les modèles microscopiques qui décrivent les
véhicules individuellement. Ensuite, les modèles macroscopiques,
qui décrivent la circulation aÌ l'échelle d'un ensemble de
véhicules sur une plus grande longueur de route.
Notons que deux autres classes de modélisations
existent, mais sont moins courantes que les modèles
microscopiques ou macroscopiques. D'une part,
les modèles mésoscopiques sont une classe de modèles
intermédiaire (PMN, 1997; HB, 2001). Ils permettent de
modéliser les véhicules par paquets, qui sont
représentés par des pelotons pouvant s'échanger des
véhicules. D'autre part, les modèles sous-microscopiques sont
aÌ un niveau en dessous des modèles microscopiques.
2.1 Modèles
microscopiques
Les modèles microscopiques permettent de décrire
le comportement individuel de chaque véhicule et conducteur sur le
réseau routier, mais ils permettent en outre de réaliser des
simulations numériques réalistes (BBEK, 2011).
Dans ces modèles, le comportement d'un véhicule est perçu
de façon individuelle par ses voisins comme un fluide qui coule dans un
milieu homogène et de façon rectiligne. La physique statistique
permet d'étudier le comportement de systèmes physiques comprenant
un nombre élevéì de particules. Autrement dit, il est
possible de décrire le système macroscopique aÌ partir des
caractéristiques de ses éléments, qui sont microscopiques
et appliquer les théories de la mécanique des fluides.
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