1.4 HYPOTHESES
En général, il est rarement possible de formuler
une hypothèse sous une forme définitive prête à
être vérifié, mais en tant que chercheur nous nous rendons
souvent compte qu'il faut au préalable avoir réalisé une
grande partie de travaux préliminaires.
Ainsi, dans ce même ordre d'idées, nous pensons
que nos principales préoccupations telles que soulevées dans la
problématique auront le mérite de recevoir des réponses
provisoires qui seront, à la lumière de l'analyse,
validées ou invalidées, ou pour mieux dire elles seront
susceptibles de vérification et d'éventuelles modifications ou
suppressions.
Ceci étant, dans la proposition de nos
hypothèses nous allons partir d'abord de la question relative à
l'existence des origines des conflits successoraux, ensuite il va s'agir pour
nous de voir si au regard de ces conflits successoraux il y a des
modalités de leur résolution en Droit congolais et par la suite,
nous allons nous adonner à ce qu'on peut qualifier de mécanisme
pour une réduction sensible de ces conflits à travers la
société congolaise et particulièrement dans nos
familles.
Par ailleurs, en réponse à nos
préoccupations voici donc les quelques hypothèses que nous avons
sommairement énoncées et dont une vérification peut
être susceptible d'être faite quant à ce :
1. nous pensons premièrement qu'il existerait
des origines des conflits successoraux mais qui ne seraient pas bien
connues et ne se révèleraient parfois que lorsque les conflits
même surviennent. Cependant, d'après le constat fait par nous
à travers la société congolaise et particulièrement
dans nos famille, c'est notamment l'intervention de certains principes
coutumiers contra legem et l'inégalité dans le partage
héréditaire entre héritiers qui seraient à la
base ;
2. il apparait, ensuite, qu'il y ait des modalités de
résolution des conflits successoraux mais dont l'efficacité
resterait encore à apprécier selon le cas. Ces modalités,
nous semble-t-il, seraient l'arbitrage du conseil de famille, la saisine de
cours et tribunaux etc....
3. nous croyons, enfin, que pour une meilleure
réduction sensible des conflits successoraux, il serait mieux que la
population congolaise soit suffisamment informée sur les règles
successorales , mais aussi qu'il y ait des programmes de vulgarisation de la
loi en la matière.
1.5 CHOIX ET INTERET DU
SUJET
1.5.1 CHOIX DU SUJET
Le meilleur aboutissement de tout travail scientifique,
avons-nous appris, est souvent déterminé par le choix du sujet
que l'on veut examiner. Ce choix s'effectue en fonction de la perception que le
chercheur a sur le phénomène et celle-ci est notamment
liée à la culture personnelle.
Pour notre part, il convient de noter que notre choix porte
sur le sujet intitulé : « les conflits successoraux
et les modalités de leur résolution en Droit
congolais ».En effet, plusieurs familles font face aux conflits
successoraux dont de fois les origines ne sont pas perceptibles, lesquels
conflits appellent une nécessité d'être résolus pour
créer l'harmonie au sein de familles.
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