WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Le régiment des tirailleurs sénégalais du tchad (RTS-T) et la consolidation de l'empire colonial francais: de sa création et de son déploiement au Kamerun entre 1910-1918


par Samuel Djeguemde
Université de Douala - Master 2021
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

V- PROBLÉMATIQUE

Selon Michel Baud56, la problématique est un ensemble construit autour d'une question centrale, des lignes d'hypothèses et des techniques d'analyse qui permettent de traiter le sujet.

Ce thème s'intéresse à la mise en place du RTS-T et à son déploiement au Kamerun dans le cadre de la Grande Guerre. En effet, étant d'origine européenne, le conflit qui débute en Europe va s'étendre sur tous les continents et l'Afrique n'y échappe pas. Compte tenu des rivalités qui avaient lieu en Afrique, cette guerre se déploya également au Kamerun.

La perception globale qu'on se fait des velléités expansionnistes, c'est qu'elle a opposé uniquement les puissances européennes. Et pourtant, force est de constater que les Africains avaient été intégrés parfois de force, dans les armées coloniales et préparés à défendre les intérêts des puissances colonisatrices dès la première moitié du XIXe siècle. Toutefois, leur rôle lors de la PGM en Afrique a souvent été minoré ou très mal mis en évidence. Ce constat nous a donc amené à nous poser la question de savoir : dans quel contexte a été créé le RTS-T et quel fut son rôle dans la Première Guerre mondiale au Kamerun pour la consolidation de l'empire colonial français entre 1910 et 1918 ?

A cette question centrale découle plusieurs questions subsidiaires à savoir.

Quels étaient les enjeux de la présence française sur le territoire du Tchad et de la mise en place du RTS-T ?

54 M. Michel, 2003, L'appel à l'Afrique.1914-1918. Paris, Karthala.

55 Sorte de chapeau de couleur rouge qui couvre la tête.

56 M. Baud, 1985, L'art de la thèse, Paris, La Découverte. p. 47.

20

Quels ont été les différentes stratégies mises en place par la France pour structurer le RTS-T?

Comment s'est opérée la dynamique du déploiement du RTS-T au Kamerun entre 1914 et 1918?

Quelles ont été les répercussions de la Première guerre mondiale au Kamerun pour le Tchad et, quelles traces garde-t-on du RTS-T ?

VI- MÉTHODOLOGIE

Pour mener à bien cette étude, nous avons consulté une pléthore de sources parmi lesquelles ; des Archives, les ouvrages, les thèses, les articles, témoignages oraux et traditions orales. Dans l`optique d`arriver à nos fins, nous avons également usé de la collecte des données via un questionnaire.

1- La collecte des données.

La spécificité des sciences historiques est de faire appel à une pléthore de sources pour essayer de retracer les faits au mieux tels qu`ils se sont déroulés. Afin d`éviter de tomber dans les pièges de la discipline, nous avons effectué des investigations sur le terrain via un questionnaire.

Cette démarche nous a permis d`entrer en possession des données liées de près ou de loin à notre thème. De façon globale, deux types de sources ont été mis en évidence au profit de ce travail : les sources primaires et les sources secondaires.

Les sources de première main sont pour l'essentiel ici constituées des archives et des données orales. En effet, les archives dont nous avons fait usage ont été un guide et occupe une place quasi indispensable pour l'élaboration de ce travail. Car, l'ancienneté de la thématique nous a « contraint » à consulter ces documents datant de la période coloniale.

Et, pour se faire, nous les avons consultés aux Archives Nationale du Tchad (ANT), au Centre de formation pour le développement (CEFOD), aux Archives du service historique de Défense (SHD) que nous avons pu obtenir en ligne. Pour l'essentiel, ces documents sont constitués des Journaux Officiels, des Rapports administratives, des décrets, des lois et des carnets de marche d'officiers métropolitains.

21

Quant aux sources orales, nos travaux sur le terrain ont consisté en la collecte d`informations sur la base de nombreux entretiens individuels avec un guide d`entretien. Ces investigations nous ont permis de donner une approche socio-historienne à ce sujet.

C`est d`ailleurs pourquoi Jean Copans57 déclare que : « les entretiens offrent au chercheur une possibilité de discussion, d`accumulation d`informations et de connaissances ». Pour ce qui est de ce travail, nos investigations ont été faites à la Maison des Anciens Combattants de Moundou, à la Maison de la Culture de Moundou, au Musée de Moundou, à la Maison des Anciens Combattants de N`Djamena et enfin, au Service des Anciens Combattants et Victimes de Guerre à N'Djamena (SACVG).

In fine, les dernières sources primaires mises en évidence dans ce travail, ce sont les données iconographiques. Au point de vue méthodologique, l'utilisation des images constitues des sources primaires comme celles précitées. C'est dans cet élan que Anne Marie Grannet Abisset58 pense que l'image est entrée dans le discours de l'historien, du contemporain comme source de premier plan. Quant à cette thématique, ce sont des clichées qui ont été pris lors de nos investigations et des images obtenues via des sites spécialisés à l'instar du site du Musée de l`Armée de France et celui

Ces données iconographiques sont pour l`essentiel représentatifs des tirailleurs et des porteurs ayant été engagés lors de la Première Guerre Mondiale en Afrique et au Kamerun.

Quant aux sources de seconde main, elles sont pour constituées de documents imprimés. Il s'agit entre autres des ouvrages généraux et spécifiques, des articles, des thèses, des mémoires. Nous les avons consultés dans divers centres de documentation tels que : l'Institut français du Cameroun (IFT), à la Bibliothèque Afrik Avenir, à la Bibliothèque du Cercle d'Histoire et du Patrimoine de l'Université de Douala (CEHIPAUD), à la Bibliothèque Nationale du Tchad (BNT) à l'Institut Français du Tchad (IFT), à la Bibliothèque du Centre de Développement pour le Développement (CEFOD).

D'autres données obtenues en ligne sont venues parfaire la compréhension de ce travail ; il s'agit ici principalement des revues de presse, articles scientifiques que nous catégorisons ici comme sources électroniques.

57 J. Copans, 1996, Introduction à l`ethnologie et à l`anthropologie, Paris, Nathan, p. 19.

58 A. Marie Grannet, 1995, « L'historien et le photographe », In Le monde alpin et rhodanien, 2e et 3e trimestre, p. 22.

22

2-Les techniques d'analyse des données

Dans le cadre de ce travail, nous avons opté pour une méthode reposant sur une analyse descriptive des données qui nous a amené à bâtir notre construction historienne. Elle nous a en outre permis de mieux comprendre l'ossature du RTS-T, leur formation mais surtout l'usage de ce corps de troupe à des fins militaires. En plus de cela, l'usage de la transdisciplinarité a été d'un apport considérable. En effet, l'histoire étant au carrefour des sciences humaines, nous avons eu recours à la sociologie, l'anthropologie maïs surtout à la psychologie pour mener à bien ce travail. Autrement dit, nous nous sommes penchés sur les débuts de l'impérialisme français au Tchad et en avons déduit les réelles motivations de cette présence sur ce territoire enclavé au coeur du continent.

3-Les difficultés rencontrées

La production de ce travail ne s'est pas faite sans que nous ne rencontrions des obstacles sur notre chemin. Surtout, pour une étude qui date d'aussi longtemps qui s'appesanti sur un corps de troupe coloniale, les difficultés ne peuvent pas manquer. Les problèmes qui se sont dressés sur notre chemin dans le cadre de cette étude sont nombreux.

La première difficulté à laquelle nous avons fait face relève de la destruction de certains archives lors des guerres civiles des années 1970, 1980 et 1990 au Tchad et principalement les Archives Nationales de N'Djaména. En effet, les affrontements à répétition le plus souvent pour le pouvoir dans la ville de N'Djaména ont conduit les hommes à détruire parfois inconsciemment ces documents de première main de l'histoire du Tchad.

La seconde difficulté est liée au contexte d'instabilité sociale et politique du Tchad qui entrave les investigations de tous chercheurs. Car, lorsqu'on évoque des sujets ayant trait aux métiers liés aux armes la population se montre souvent réticente. Cette situation s'est d'autant plus détériorée avec la mort du Président Idriss Deby Itno.

La troisième difficulté relève des sources orales. En effet, l'étude du RTS-T nécessite d'interroger une catégorie de personnes d'un certain Age le plus souvent des anciens combattants ou des personnes à qui ont été légués leur histoire. De ce fait, le problème majeur avec ces Anciens Combattants est qu'ils se jettent très souvent des lauriers et ont tendance à surfaire leurs anecdotes ; ce qui peut parfois prêter à confusion.

23

4-Les résultats obtenus

Après une analyse de nos données, nous pouvons retenir un certain nombre d'éclairages qui ont permis de mieux comprendre notre problématisation.

Primo, la présence française au Tchad et la mise en place du RTS-T entre la fin du XVIIIème siècle et le début du XIXème siècle ne sont en fait que la résultante d'une situation antérieurement motivée par un contexte de tension entre européens sur l'expansion du domaine coloniale.

Secondo, nous avons pu mettre en lumière la structuration et la gestion des effectifs du RTS-T. Cela résulte du constat fait sur l'hétérogénéité dans la structure de ce corps et le besoin de la France d'en faire des « frères d'armes » le temps des hostilités malgré la différence dans le traitement de pécule ou du choix du corps à intégrer.

Tercio, le déploiement du RTS-T au Kamerun avait pour finalité d'occuper au profit des alliés principalement la France ce territoire sous joug allemand. Il est ici intéressant de noter que, le front Nord a constitué le premier lieu du déploiement du RTS-T. Ce déploiement fut rendu possible par la proximité géographique entre le territoire du Tchad et la partie septentrionale du Kamerun. Après ce déploiement, au Nord, le RTS-T a progressé jusqu'à atteindre Yaoundé.

Quarto, nous avons remarqué une disparition progressive dans la mémoire collective du RTS-T et de leur campagne au Kamerun. En effet, l'absence de sites ou des musées au Tchad susceptibles de rappeler la mémoire du RTS-T sont autant de facteurs qui concourent à la disparition de la mémoire collectif de ce régiment d'infanterie coloniale.

Tous ces éléments visent à situer le travail dans un renouveau de la bibliographie de l'histoire coloniale, dans les débats actuels sur l'armée nationale tchadienne et de son engagement auprès l'Armée française à travers le Sahel. Mais surtout d'appréhender le tirailleur sénégalais du Tchad dans une perspective plus large sans anachronisme tout en restant fidèle au plan qui suit.

5- Le plan du travail

Grâce aux données que nous avons recueillies, nous avons bâti un plan de travail constitué de quatre chapitres. Ces chapitres font état de la dynamique de la constitution du RTS-T et de son déploiement dans le cadre de la Première Guerre mondiale au Kamerun. Mais, dresse également un bilan et entend revisiter la mémoire du RTS-T de cette période coloniale.

Le chapitre premier présente les mobiles de l'expansion coloniale française au Tchad et les facteurs responsables de la mise en place du RTS-T.

24

Le second chapitre s'attarde sur la structuration et la gestion du RTS-T.

Le troisième chapitre renseigne sur les différentes phases du déploiement du RTS-T au Kamerun dans le cadre la Première Guerre mondiale contre les allemands entre 1914 et 1918. Le dernier chapitre soulève la problématique de la mémoire du RTS-T.

25

CHAPITRE I : LA PRESENCE FRANÇAISE AU TCHAD ET LES FONDEMENTS DE LA MISE EN PLACE DU RTS-T. (1889-1910)

26

La présence des Européens en Afrique entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle se justifiait à la fois pour des raisons économique, hégémonique, géostratégique, commerciale et militaire.

C'est dans cette mouvance que, le Centre du continent qui jusque-là était connu partiellement par les puissances Européennes devint un centre d'intérêt important mais surtout stratégique au vu de la montée des tensions qui opposaient les puissances coloniales59. Parallèlement à cela, la France qui accusait un retard dans le domaine économique, au détriment des autres puissances industrielles à l'instar de l'Angleterre ou encore de l'Allemagne s'était retrouver néanmoins à la tête du second plus grand empire colonial africain à l'issu d'un long processus de conquête militaire60.

Malgré ces rivalités, il fallut attendre la seconde moitié du XIXème siècle pour assister à la pénétration et à l'occupation effective du Centre du continent par ces puissances impérialistes. A ce sujet, il est intéressant de constater que, vers la fin du XIXe siècle, et le début du XXème siècle, les Européens avaient montré un intérêt grandissant pour l'Afrique comme le souligne Albert Adu Boaden en affirmant que : « jamais, dans l'histoire de l'Afrique, des changements ne se sont succédés avec une aussi grande rapidité que pendant la période qui va de 1880 à 193561 ».

C'est partant de ces constats qu'on remarque que, les missions françaises de reconnaissance du continent ont débouché à l'implantation de cette dernière au Moyen Congo dans un premier temps puis, à l'ensemble de l'Afrique Equatoriale Française62. C'est ainsi qu'on est arrivée à l'occupation par la France d'un certain nombre de territoires parmi lesquels le territoire du Tchad dont l'emplacement se révéla doublement stratégique surtout lorsque les tensions entre Européens avaient atteint son paroxysme.

Eu égard de tout ce qui précède, ce premier chapitre entend mettre en exergue les débuts de la présence française au Tchad, ensuite aborder les différents mobiles ayant occasionné la main mise française sur ce territoire, enfin, scruter les éléments responsables de la mise en place du RTS-T.

59 Avant le XIXe siècle, la majeure partie de l'intérieur de l'Afrique en générale et celle du Bassin du Lac Tchad était mal connue par les Européens. Mais il avait été sillonné par les explorateurs et des chroniqueurs arabes qui avaient donné une description de ce centre africain. Voir J. Ki-Zerbo, 1986, « Méthodologie et préhistoire africaine » in Histoire Générale de l'Afrique Tome I, Unesco, Paris, p.81.

60 A. Abakar Kassambara, 2010 « La situation économique et sociale du Tchad de 1900 à 1960 », thèse de Doctorat en Histoire économique, Université de Strasbourg, p. 4.

61 A. Boaden, 1987, « L'Afrique face au défi coloniale », In Histoire générale de l'Afrique Tome VII : L'Afrique sous domination coloniale, Paris, Unesco, pp. 21-25.

62 En effet, les bases de ces territoires furent jetées essentiellement par les militaires comme Pierre Savorgnan de Brazza pour l'AEF.

27

I- LA GENESE ET LES MOBILES DE LA PRESENCE FRANCAISE SUR LE TERRITOIRE DU TCHAD.

Loin de nous l'idée de vouloir retracer les différentes phases de la conquête du « Tchad » par la France, cette partie du travail entend axer la réflexion sur la genèse de l'occupation par la France de territoire et les différents mobiles qui l'ont conduit à conquérir cet espace puis, de s'y installer afin d'y faire une base arrière militaire.

Ainsi, pour mieux cerner ces motifs, il faudrait au préalable rappeler la genèse de cette présence, puis, ressortir successivement les raisons d'ordre politique, économique et enfin celles d'ordre stratégique et militaire justifiant la présence française au Tchad à partir de la seconde moitié du XIXème siècle.

A- Missions exploratrices et premiers contacts de la France avec le territoire du Tchad

Si, la présence allemande sur le territoire du Tchad est postérieure au partage du continent qui eut lieu, lors de la seconde conférence de Berlin de 1885, les prémices par contre de la présence française sur ce territoire débute à partir de 1890, et sont marqués par une série de missions initiées par le comité de l'Afrique colonial (CAC)63.

En effet, si les navigateurs allemands Heinrich Barth et Gustave Nachtigal ont donné une description plus ou moins exacte des abords du Lac Tchad, à la suite de leurs voyages à travers le Sahara, c'est paradoxalement la France qui, entreprit d'étendre son domaine colonial sur ce grand ensemble Sahélien surtout après l'entérinisation des accords de ladite conférence.

Ainsi, pour véritablement matérialiser cette genèse, il convient de prendre ancrage sur quelques documents manuscrits laissés par les acteurs responsables du début de présence française au Tchad64.

C'est dans ce sens que Jean Dybowski estimait que, l'opinion publique française qui était restée très réservé aux expéditions coloniales, entrepris dès lors des excursions vers des contrées nouvelles. Il pense en outre que, la France avait compris que sa survie en tant que grande puissance dépendait de la constitution d'un immense empire colonial. C'est dans cette optique que, la mission Crampel dont l'objectif était de signer avec les royaumes au Centre de

63 V. Deville, 1898, Partage de l'Afrique, exploration, colonisation et état politique, Paris, Librairie africaine et coloniale, p. 6.

64 Il s'agit notamment des écrits de : J. Dybowski, 1893, La grande route du Tchad, du Loango au Chari, Paris, Librairie du Firmin-Didot ; E. Gentille, 1901, La chute de Rabat, le tour du monde, Paris, Hachette ; A. Duchenne, 1899, « La France au Tchad », Question diplomatique et coloniale, Tome VIII, Troisième année.

28

l'Afrique des contrats de protectorat fut mise sur pied par le comité de l'Afrique française et atteignit le Lac Tchad en 189065.

Mais, dans le but de parfaire la mission Crampel, dès l'année suivante, une seconde mission ayant pour but de supplier la mission Crambel est menée par Dybowski et atteint le Tchad après plusieurs escales au Sénégal et au Congo. Malheureusement, Dybowski se rendit compte que la pénétration de ce territoire serait difficile du fait de la présence des Sénousites66 qui avait par ailleurs mis un terme à la mission Crambel67.

Il poursuit néanmoins son voyage et parvint à identifier la ligne de partage entre les bassins de l'Oubangui et celui du Chari, en outre, il créa des postes et y laissa ses compagnons de routes et rentra en France car semble-t-il atteint de maladie68. Cependant, pour parfaire sa présence sur ce territoire, le comité de l'Afrique décida de lancer une troisième mission cette fois ci dirigé par Claude Maistre.

Ce dernier est celui qui a conclu de nombreux accords avec les autorités locaux et permit notamment à la France d'avoir des voies d'accès au Soudan centrale et la possibilité d'avoir accès également au Lac Tchad par la côte occidentale de l'Afrique69.

Ces trois missions mises en évidence permettent d'appréhender les débuts de la présence française au Tchad mais, il convient à présent d'étudier les enjeux de cette présence.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"En amour, en art, en politique, il faut nous arranger pour que notre légèreté pèse lourd dans la balance."   Sacha Guitry