CONCLUSION
En définitive, il était question dans cette
étude, d'analysé la problématique de la relation taux
directeur dela banque centrale du Congo et taux débiteurs des banques,
mais aussi de la question relative à la persistance de cette
écart. Cette problématique se résume autour d'une question
principale de recherche formulée en ce terme :
- existe-il une relation entre le taux directeur et les taux
débiteurs des banques en RDC ?
- qu'est-ce qui justifie la persistance de l'écart
entre le taux directeur et les taux débiteurs des banques ?
Au regard de ces questions de recherches nous avions
formulé les hypothèses selon lesquelles :
- il existerait une relation entre le taux directeur et les
taux débiteurs des banques en RDC,
- la mauvaise qualité de l'environnement des affaires
en RDC entrainant la hausse des risques de marché justifiant
l'écart entre le taux directeur et les taux débiteurs des
banques.
En vue de la vérification empirique et théorique
de ces hypothèses, nous avons utilisés trois méthodes,
notamment la méthode analytique, historique ainsi que la méthode
statistique. la méthode analytique qui nous a permis d'analyser la
problématique de la relation taux directeur et taux débiteurs des
banques ; la méthode historique nous a fait remonter le temps afin
de savoir un peu plus sur les causes qui expliquent la persistance de cette
écart des taux et la méthode statistique nous a permis
d'analysé les causes de la relation taux directeur et taux
débiteurs des banques.
De plus ; nous nous sommes servi
concomitamment de la technique documentaire, celle qui nous a permis de
collectionner les ouvrages, les revus, les notes des cours et autres sources
afin de recueillir les informations pertinentes cadrant avec l'objet de notre
étude afin de porter des réponses idoines concernant nos
questions des recherche.
Le travail a pour objectif général, d'analyser
la relation taux directeurs et taux débiteurs des banques; aussi les
causes de la persistance de l'écart entre le taux directeur et les taux
débiteurs des banques en RDC de 2006 à 2020.
Ainsi, pour atteindre cet objectif, trois objectifs
spécifiques seront poursuivis, à savoir :
- aborder les théories relatives au taux
d'intérêt ;
- passer en revue la politique monétaire de la banque
centrale du Congo ;
- vérifier la relation qui existe entre la variation du
taux directeur de la BCC et celle des taux d'intérêts des banques
commerciales et dégager leurs effets.
- Hormis l'introduction et la conclusion ce travail
s'organise en trois chapitres.
- le premier aborde le cadre théorique et conceptuel de
l'étude ;
- le second passe en revue de la politique monétaire
de la banque centrale du Congo ;
- le troisième aborde la relation taux directeur et
taux débiteurs des banques en RDC.
La tâche de vérification des hypothèses
étant imposante après avoir passé par la
méthodologie, la délimitation dans le temps et dans l'espace se
liant à notre objectif principal qui se détaille en 3 chapitres
clés nous pousse à confirmer les hypothèses
énoncées dans l'introduction de la manière suivante:
- Oui, nous sommes arrivés aux résultats
suivants : nous avons attestés l'existence d'une relation positive
entre les variations des taux débiteurs des banques et la variation du
taux directeur en ce sens que les variations de ces deux variables pour la
plus part des années sous études suivent la même tendance.
Ceci a été expliqué par l'effet que le taux directeur
servait d'indicateur ou de signal pour une orientation des taux
d'intérêt des banques.
De surcroit, il a été démontré
aussi que le taux directeur n'intervenait pas comme base de calcule dans la
fixation des taux débiteur des banques car ces dernières ne se
refinancent pas assez à la BCC pour les besoins de leur
trésoreries au jour le jour d'autant plus que la
majorité ès de leurs avoirs ainsi que leur transaction se
soldent en devise que la BCC n'a pas de contrôle.
En conséquence, ses deux taux
peuvent variés dans le même sens du fait que l'un est un signal ou
indicateur pour l'autre ; mais la différence entre les deux se
situe au niveau de l'ampleur de leur variations à cause des persistances
des écarts très important entre les deux taux.
- L'écart important entre le taux directeur ainsi que
les taux débiteurs des banques se justifie par les facteurs cis
après : la morosité de l'environnement économique
auquel s'opèrent les activités bancaires, l'existence de la
dollarisation de l'économie congolaise ainsi que la volatilité
dès l'inflation. Pour ce faire, les autorités monétaires
et économique congolaise doivent mener des actions dans le but de
valoriser la monnaie locale face aux devises étrangères, bien
gérer les dépenses public et palier à la carence des
devises de leur encaisses.
Ainsi l'étudesuggère :
- L'amélioration par la banque centrale des dispositifs
de contrôle et de la régulation bancaire grâce à
l'évaluation permanente des outils de suivi des risques et du
système de contrôle interne.
- De réguler le cadre macroéconomique par la
maitrise de l'inflation à travers des politiques mixtes
monétaires et budgétaires coordonnées et prudentes
permettant le maintien sur la durée des faibles fluctuations du taux
d'inflation, ainsi que la de dollarisation de l'économie congolaise en
maintenant sur la durée de la stabilité de la monnaie locale sur
le marché de change de manière à conforter la confiance
des agents économiques.
- Lutte contre la corruption ainsi qu'à la pacification
totale et effective du pays par l'amélioration du climat des affaires,
de la bonne gouvernance et la cohésion national.
Nous n'avons pas la prétention d'avoir épuiser
tous les aspects des problèmes que nous avions soulevés au
début de cette monographie. Mais les idées
développées au cours de ce travail et les conclusions auxquelles
nous sommes abouties, expliquent largement l'objet de cette étude.
Toutefois cette étude, laisse la brèche à tout chercheur
qui voudrait élargir ou approfondir ces connaissances sur la question.
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