Les retombées de la tertiarisation sur la croissance économique de la rdcpar Fidele Elumba Ngama Université Officielle de Mbujimayi (U.O.M) - Licence en sciences économiques et de gestion, option : économie industrielle 2020 |
I.1.2 La croissance économiqueDepuis Adam Smith et sa richesse des nations, la croissance occupe l'esprit de nombreux économistes[Diemer, (2012)].Elle est un phénomène de longue période contrairement à l'expansion, terme qui est utilisé dans l'analyse des fluctuations et des cycles [A. Beston, (2007)]. Selon Simon Kuznets, on peut la définir comme un accroissement durable de la population et du produit par tête [C. Kazadi, (2019)]. Et pour F. Perroux, la croissance est un phénomène irrégulier qui s'accompagne des changements dans les structures [C. Kazadi, (2019)]. La croissance économique joue un rôle clef dans la progression du revenu par tête, dans le rattrapage éventuel de niveau de vie entre pays développés et pays en voie de développement. Toutefois, elle n'est pas un phénomène stable dans le temps [A. Beston, (2007)]. Par ailleurs, il règne un flou artistique entre croissance et celui de développement. Ce dernier est généralement associé à des mutations des structures dans toutes les sociétés. Toutefois, l'observation des réalités démontrent qu'il n'y a de développement sans croissance économique alors qu'il peut exister de croissance sans développement [C. Kazadi, (2019)]. Selon [W. Rostow, (1963)] la croissance économique passerait par les cinq étapes suivantes : la société traditionnelle, les conditions préalables au décollage, le décollage, la marche vers la maturité et la consommation de masse. 1. Mesure de la croissance Mesurer la croissance économique est un exercice difficile [Diemer,(2012)], c'est pourquoi, de nombreux économistes ont cherchés à dépassé le concept PIB afin d'introduire des indicateurs alternatifs tels que l'IDH, le RNB,... Cependant l'indicateur le plus utilisé et le PIB. 2. Le Produit intérieur brut (PIB) La croissance économique est souvent mesurée par l'augmentation du PIB mesuré en volume [A. Beston, (2007)]. Il est reconnu comme le meilleur indicateur de l'activité économique, si bien que ce sont ses évolutions que l'on suit pour surveiller l'état de santé de l'économie, mesurer sa croissance ou détecter les récessions. Le PIB repose sur un ensemble des conventions, il mesure ce qui est produit pendant une période donnée par le travail rémunéré [Diemer, (2012)]. Par son mode de calcule, le PIB rend des grands services, il permet de sommer les valeurs ajoutées de tous les secteurs institutionnels sur un territoire donné [Philippe H, (2003)]. 3. Les trois approches du PIB D'une manière très synthétique, le PIB vise à mesurer la richesse créée par les hommes dans un pays pendant une période donnée. Cette création des richesses peut être considérée selon trois points de vue différents, appelés les trois approches du PIB1(*) - L'approche production Dans l'approche production, le PIB est calculé à partir de la valeur ajoutée. C'est-à-dire la différence entre la production et la consommation intermédiaire. Ainsi le PIB selon l'approche production se calcule de la manière suivante : PIB= Somme des valeurs ajoutées(+) Impôts sur les produits (-) Subventions sur les produits - L'approche Revenu La production est également l'occasion d'une répartition de la richesse produite entre salariés, les entreprises et l'Etat. L'approche du revenu met en évidence cette répartition. PIB= Rémunération des salariés(+) Autres impôts sur la production (-) Autres subventions sur la production(+) excédent d'exploitation sur revenu mixte (+) Impôts sur les produits-Subventions sur les produits - L'approche demande Autrement appelée approche dépenses, elle montre comment la richesse créée a été utilisée. PIB= Consommation finale (+) Formation brut du capital fixe (+) Variation des stocks+Acquisitions moins cessions d'objets de valeur (+) Exportations (-) Importations * 1 www.comptana.fr consulté ce 15/O2/2020 à 10H |
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