2. Recommandations
· Promouvoir le secteur
tertiaire
Comme nous l'avons souligné dans ce travail, les
économies les plus avancées sont des économies tertiaires.
Il est une évidence que le secteur tertiaire influence positivement la
croissance des beaucoup de pays en général et la RDC en
particulier.
Cela étant, la promotion du secteur tertiaire est de
grande importance dans notre pays étant donné que la RDC
croupisse encore dans une pauvreté extrême et où les
grandes entreprises et les industries lourdes sont presque inexistantes.
Vu que la contribution du secteur tertiaire sur la croissance
économique de la RDC est de grande taille et que cela a un effet
positif, le gouvernent devrait promouvoir le secteur tertiaire en adoptant des
politiques adéquates tels que la modernisation et l'amélioration
de la qualité dans l'administration des entreprises publiques oeuvrant
dans le secteur tertiaire telles que la RVA, SNEL, TRANSCOM... et même en
créer d'autres.
· L'entrepreneuriat dans le secteur tertiaire
ou création des PME des services
Les PME occupent une place très importante dans
l'économie congolaise et leurs apports et non négligeable.
La création des PME ou l'entrepreneuriat dans le
secteur tertiaire serait très souhaitable et encourageant du fait que
cela contribuerait tant soit peu à la croissance économique de la
RDC, mais aussi les PME ont été toujours considéré
comme un réservoir de l'emploi qui absorbe le chômage vu que ce
dernier bat record en RDC.
Les PME posséderaient des atouts nécessaires
pour s'adapter aux situations des crises tels que la souplesse, le dynamisme,
la flexibilité et l'interactivité. Ainsi, une partie des PME
grandissent et deviennent des entreprises intermédiaires et au fur et
à mesure, ceux-ci deviennent des grandes entreprises.
· Formaliser les activités du secteur
tertiaire
Le secteur informel est considéré aujourd'hui
comme stratégie de survie des ménages. En RDC son expansion fait
suite à la désintégration des structures
économiques modernes, la ruine des infrastructures de transport public,
la dévalorisation massive dans le secteur public, bref l'effondrement
des activités du secteur formel.
En effet, la plupart des activités exercées dans
l'informel sont des activités du secteur tertiaire. Ce sont des
activités entreprise en marge de la loi et qui se soustrait au
contrôle des pouvoirs publics.
En conséquence, les revenus
générés dans ces activités entreprises dans
l'informel ne sont pas analysés ou pris en compte dans le circuit
économique du pays. En plus, ils échappent au contrôle
fiscal ce qui fait que ces activités ne contribuent pas à
l'accumulation des richesses du pays.
Formaliser les activités du secteur tertiaire est un
impératif, indispensable qui renforcerai la contribution du secteur
tertiaire sur la croissance économique de la RDC.
Par ailleurs, comme nous l'avons mentionné, nous savons
que dans les reproches qui sont faites au PIB comme indicateur de la croissance
économique, il lui est reproché d'être partial,
c'est-à-dire qu'il ne prend pas en compte certaines activités.
C'est le cas par exemple de la sentinelle, le domestique, le jardinier ou
encore d'un légume du jardin vendu au marché.
Toutes ses activités font partie du secteur tertiaire
et échappent à la comptabilité nationale. La formalisation
de toutes ses activités serait donc pour saisir quantitativement
l'apport réel du secteur tertiaire.
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