Conclusion partielle
Après la vérification empirique de la relation
existante entre le secteur tertiaire et la croissance économique de la
RDC. Les résultats obtenus nous ont conduits à accepter nos
hypothèses alternatives.En effet, il existe une relation linéaire
parfaite entre la tertiarisation et la croissance économique
La tertiarisation a un effet positif sur la croissance
économique de la RDC. Autant le niveau d'activités du secteur
tertiaire est élevé, autant la croissance économique est
élevé et vise versa, ainsi, la prépondérance des
activités tertiaire joue un rôle déterminant sur la
croissance économique de la RDC.
CONCLUSION GENERALE
Vouloir c'est pouvoir, dit-on ! Nous voici arrivé
à la fin de notre étude de recherche qui a porté sur la
thématique : « les retombées de la
tertiarisation sur la croissance économique de la RDC »,
cette étude qui s'effectuée sur une période allant de 1989
à 2018 soit 10 ans.
En effet, la tertiarisation des économies a souvent
été analysée comme un phénomène de
désindustrialisation devant mener, à terme, à une
économie de services. L'analyse des limites de cette approche permet de
contester l'idée d'une dissociation stricte entre secteur industriel et
secteur des services.
En réalité, ces deux secteurs sont fortement
connectés et l'une des caractéristiques majeures de
l'évolution des économies développées est plus
précisément la croissance des services à l'industrie, ce
qui permet de soutenir l'idée que les économies avancées
restent des économies de biens.
Si l'absence de consensus sur la définition a
été un trait majeur de l'analyse des services pendant longtemps,
le manque d'homogénéité des classements des services est
tout aussi frappant. En premier lieu, du fait des lacunes au niveau des
définitions, la frontière entre biens et services, et donc entre
secteurs économiques, était très floue. Les
activités considérées comme étant des services
variaient d'un auteur à un autre, ce qui impliquait que les diverses
analyses du « secteur tertiaire » portaient parfois sur des
réalités très différentes.
Cette problématique a été
surmontée au fil des années, la frontière entre les
secteurs secondaire et tertiaire se stabilisant lentement. Toutefois, cette
stabilisation relève plutôt du tâtonnement que d'un
véritable consensus en matière de définitions.
En deuxième lieu, on assiste à une très
grande hétérogénéité des nomenclatures
proposées pour classer les différents services au sein du secteur
tertiaire. Si le recours à un critère fonctionnel semble
prédominer l'établissement des classements, de nombreuses autres
approches ont également été proposées pour
déterminer une hiérarchie parmi un ensemble d'activités
très disparates.
Deux théories principales ont donné lieu
à un débat très fructueux sur ce sujet: il s'agit du
post-industrialisme et du néo-industrialisme. Le premier souligne,
notamment, la transformation de la consommation finale en faveur des services,
ainsi que le rôle croissant de l'information au sein des économies
avancées.
Le deuxième, qui naît d'une critique du
post-industrialisme, mais qui n'est pas fondamentalement en contradiction avec
celui-ci, comporte deux volets principaux: l'un fait ressortir le rôle de
l'innovation sociale (c'est-à-dire de l'auto-production de services),
tandis que l'autre met l'accent sur les transformations profondes des appareils
productifs industriels et sur le développement d'activités
immatérielles en amont, en aval et tout au long des processus de
production.
Ces deux théories, à première vue
opposées, sont en réalité complémentaires.
Ensemble, elles nous permettent d'avoir une vision globale des forces
sous-jacentes à la montée en puissance des activités de
services dans les économies avancées.
Pour ce qui est de la RDC, le secteur tertiaire est
aujourd'hui le plus important pourvoyeur de postes de travail et
créateur de valeur ajoutée au sein de l'économie
congolaise. Or, peu d'études macroéconomiques ont
été consacrées au secteur tertiaire dans notre pays, dont
l'importance ne cesse pourtant de croître.
C'est ainsi que nous nous étions assigné comme
objectif principal dans ce travail, celui de déterminer l'effet de la
tertiarisation sur la croissance économique de la RDC d'une part, et
d'autre part déterminer la relation existante entre le secteur tertiaire
et la croissance économique de la RDC. Pour y parvenir nous avons
utilisé le modèle économique de la régression
simple et les différents testsy afférents. Nous pouvons donc dire
que la tertiarisation a des retombées significatives sur
l'économie congolaise.
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