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Les retombées de la tertiarisation sur la croissance économique de la rdc


par Fidele Elumba Ngama
Université Officielle de Mbujimayi (U.O.M) - Licence en sciences économiques et de gestion, option : économie industrielle 2020
  

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Conclusion partielle

Après la vérification empirique de la relation existante entre le secteur tertiaire et la croissance économique de la RDC. Les résultats obtenus nous ont conduits à accepter nos hypothèses alternatives.En effet, il existe une relation linéaire parfaite entre la tertiarisation et la croissance économique

La tertiarisation a un effet positif sur la croissance économique de la RDC. Autant le niveau d'activités du secteur tertiaire est élevé, autant la croissance économique est élevé et vise versa, ainsi, la prépondérance des activités tertiaire joue un rôle déterminant sur la croissance économique de la RDC.

CONCLUSION GENERALE

Vouloir c'est pouvoir, dit-on ! Nous voici arrivé à la fin de notre étude de recherche qui a porté sur la thématique : « les retombées de la tertiarisation sur la croissance économique de la RDC », cette étude qui s'effectuée sur une période allant de 1989 à 2018 soit 10 ans.

En effet, la tertiarisation des économies a souvent été analysée comme un phénomène de désindustrialisation devant mener, à terme, à une économie de services. L'analyse des limites de cette approche permet de contester l'idée d'une dissociation stricte entre secteur industriel et secteur des services.

En réalité, ces deux secteurs sont fortement connectés et l'une des caractéristiques majeures de l'évolution des économies développées est plus précisément la croissance des services à l'industrie, ce qui permet de soutenir l'idée que les économies avancées restent des économies de biens.

Si l'absence de consensus sur la définition a été un trait majeur de l'analyse des services pendant longtemps, le manque d'homogénéité des classements des services est tout aussi frappant. En premier lieu, du fait des lacunes au niveau des définitions, la frontière entre biens et services, et donc entre secteurs économiques, était très floue. Les activités considérées comme étant des services variaient d'un auteur à un autre, ce qui impliquait que les diverses analyses du « secteur tertiaire » portaient parfois sur des réalités très différentes.

Cette problématique a été surmontée au fil des années, la frontière entre les secteurs secondaire et tertiaire se stabilisant lentement. Toutefois, cette stabilisation relève plutôt du tâtonnement que d'un véritable consensus en matière de définitions.

En deuxième lieu, on assiste à une très grande hétérogénéité des nomenclatures proposées pour classer les différents services au sein du secteur tertiaire. Si le recours à un critère fonctionnel semble prédominer l'établissement des classements, de nombreuses autres approches ont également été proposées pour déterminer une hiérarchie parmi un ensemble d'activités très disparates.

Deux théories principales ont donné lieu à un débat très fructueux sur ce sujet: il s'agit du post-industrialisme et du néo-industrialisme. Le premier souligne, notamment, la transformation de la consommation finale en faveur des services, ainsi que le rôle croissant de l'information au sein des économies avancées.

Le deuxième, qui naît d'une critique du post-industrialisme, mais qui n'est pas fondamentalement en contradiction avec celui-ci, comporte deux volets principaux: l'un fait ressortir le rôle de l'innovation sociale (c'est-à-dire de l'auto-production de services), tandis que l'autre met l'accent sur les transformations profondes des appareils productifs industriels et sur le développement d'activités immatérielles en amont, en aval et tout au long des processus de production.

Ces deux théories, à première vue opposées, sont en réalité complémentaires. Ensemble, elles nous permettent d'avoir une vision globale des forces sous-jacentes à la montée en puissance des activités de services dans les économies avancées.

Pour ce qui est de la RDC, le secteur tertiaire est aujourd'hui le plus important pourvoyeur de postes de travail et créateur de valeur ajoutée au sein de l'économie congolaise. Or, peu d'études macroéconomiques ont été consacrées au secteur tertiaire dans notre pays, dont l'importance ne cesse pourtant de croître.

C'est ainsi que nous nous étions assigné comme objectif principal dans ce travail, celui de déterminer l'effet de la tertiarisation sur la croissance économique de la RDC d'une part, et d'autre part déterminer la relation existante entre le secteur tertiaire et la croissance économique de la RDC. Pour y parvenir nous avons utilisé le modèle économique de la régression simple et les différents testsy afférents. Nous pouvons donc dire que la tertiarisation a des retombées significatives sur l'économie congolaise.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus