Section 2 : Analyses
économiques et considérations finales
2.1 Analyse
économique
Contrairement à la section précédente qui
a porté sur l'analyse statistique, cette dernière confronte les
résultats par rapport aux objectifs assignés à ce travail
pour vérifier si réellement les objectifs ont été
atteints ou non ainsi que les interprétations économiques.
Il sied de rappeler que l'analyse statistique
précédente ainsi que les tests y afférents ont conduit au
rejet de l'hypothèse nulle de ce travail selon laquelle il n'existe pas
une relation linéaire entre les activités du secteur tertiaire et
la croissance économique dont l'indicateur est le PIB mesuré au
prix courant.
Par contre, notre hypothèse alternative qui stipule
qu'il existe une relation linéaire entre les activités du secteur
tertiaire et la croissance économique est acceptée dans la mesure
que le test de corrélation est positif.
Cela étant, il y a lieu de dire que plus dans un pays
le niveau des activités du secteur tertiaire est trop
élevé, plus la croissance économique de ce pays l'est
aussi, ceci implique donc que lorsque la croissance économique augmente,
le secteur tertiaire augmente également.
En effet, le modèle est explicatif à
99,8% (R2 = 0,998387), ceci revient à dire
que pour ce modèle, le Produit intérieur brut est expliqué
à 99,8% par le secteur tertiaire et à 0,2% par d'autres facteurs
non pris en compte dans le modèle.
Effet de la tertiarisation sur la croissance
économique de la RDC
La revue théorique voir empirique nous a montré
que les économies contemporaines sont à la fois des
économies des services et de l'innovation et que les économies
les plus avancées du monde font écho à leur
désindustrialisation qui tendent vers l'immatériel.
Il s'avère que les économies
développés tirent principalement leurs revenu et leurs emplois
dans le secteur tertiaires qui con courent essentiellement à la
formation de leur richesse.
Pour ce faire, nous nous étions assigné comme
objectif principal dans ce travail de déterminer l'effet de la
tertiarisation sur la croissance économique de la RDC.
Comme nous avons fait mention au début de notre travail
que les économies contemporaines sont à la fois des
économies des services et de l'innovation et que les économies
les plus avancées du monde font écho à leur
désindustrialisation qui tendent vers l'immatériel.
Il s'avère que les économies
développés tirent principalement leurs revenu et leurs emplois
dans le secteur tertiaires qui con courent essentiellement à la
formation de leur richesse.
Pour ce faire, nous nous étions assigné comme
objectif principal dans ce travail de déterminer l'effet de la
tertiarisation sur la croissance économique de la RDC.
En effet, après analyse est traitement des
données, il se révèle que le modèle est
significatif à 99,8% (R2 = 0,998387), ce qui
revient à dire que la tertiarisation de l'économie congolaise a
un effet positif sur la croissance économique.
Ce résultat prouve à suffisance que le secteur
tertiaire contribue efficacement à la croissance économique de
la RDC par rapport au secteur primaire et secondaire d'où la
prépondérance du secteur tertiaire.
Cette prépondérance des activités du
secteur tertiaire par rapport aux autres secteurs peut-être
expliquée par plusieurs facteurs :
- Le secteur tertiaire offre des multiples opportunités
pour l'entrepreneuriat, beaucoup des PME évoluent dans le secteur
tertiaire réussissent et se maintiennent facilement étant
donné que ces entreprises ne nécessitent pas un capital
très important pour l'investissement. Il paraît donc souhaitable
d'encourager les entreprises de services, trop souvent implantées dans
les métropoles, à se localiser dans des zones où les PME
sont dynamiques ou de favoriser l'apparition d'entreprises de services lorsque
de véritables marchés semblent possibles. Il y a alors un effet
d'entraînement entre les PME/PMI qui externalisent leurs fonctions de
services et les entreprises de services.
· Depuis un certains temps, le secteur de service
intéresse beaucoup les gens, ceci est dû peut-être à
l'augmentation de la demande des services qui sont utilisés comme
intrants dans la conception d'un bien ou d'un autre servie.
· L'économie congolaise étant quasiment
extravertie, la production des biens est sacrifiée à
l'importation des ces biens à l'extérieur, ce qui justifierait la
prépondérance du secteur tertiaire.
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