WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les discours managériaux sur les bases de données dans les organisations au cameroun: une approche sémiotique


par Bernard Moïse MWET ATTI BONANE
Université de Douala - Master 2 2022
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

ANNEXE 3

RESUME DE DIRECTION ET SENS DE L'AVENIR, ANTHOLOGIE DES DISCOURS D'ANDRE FOTSO

PARTIE 1 : DISCOURS EN DIRECTION DES MEMBRES DU GICAM

Année 2012 :

-dans son discours en prélude des leçons inaugurales de l'université du Gicam les 1er 2 et 3 juin 2012, Andre Fotso pense que l'université du gicam a pour objectif de renforcer les capacités des dirigeants d'entreprises afin que celles-ci soient plus performantes.

-en ce qui concerne ces dites leçon des 1er 2 et 3 juin 2012, Andre Fotso rappel aux distinguées invités que l'objectif de ces séminaires se corrobore avec ceux de l'Etat camerounais qui est celui de l'émergence en 2035. L'auteur révèle également que ces leçons d'apprentissage qu'ils ont mis sur pieds rencontre un frein majeur celui de « la mortalité précoce des entreprises et par la structure du tissu national des entreprises dominée par les petites et moyennes entreprises dont la plus part sont réfugiées dans l'informel. L'auteur nous rappel également que ces ateliers de formations mis en exergue par le GICAM « se veut un lieu d'effervescence intellectuelle, de dynamisme entrepreneuriale, une instance au service du développement des entreprises.

- le troisième jour de séminaire est l'occasion pour andre fotso de signé son mot de clôture. Nous noterons ici autours de ces 3 jours d'ateliers la répétition en début de chaque discours des autorités tel que le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de douala, le vice-recteur de l'université de douala, le président d'honneur du GICAM. Il note que pour la première fois notre pays s'ouvre à grande échelle au secteur privé national du monde de la recherche. Il nous résume que les pays que nous admirons ont tous emprunté l'ouverture aux universités du monde socio-économique à travers la création d'interfaces avec des actions qui impliquent directement les entreprises. L'auteur dit en ces mots qu'« à l'heure où notre pays affiche son ambition d'émerger dans un horizon prévisible, il doit absolument avancer sur ses trois principaux piliers que sont l'entreprise, l'état et l'université ». La deuxième grande articulation que l'auteur souhaite mettre à nue est la forte audience des entrepreneurs africains de la diaspora durant ces trois jours de séminaires. Enfin de compte, André Fotso a remercié tous ceux qui ont travaillé en back office pour la réussite de ses trois jours d'ateliers et donne rendez-vous l'année suivante.

Année 2013 :

- Notons d'entrée de jeu qu'en cette année d'atelier d'université du gicam parmi les autorités et têtes affiche ont répondu présent le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de douala, le recteur de l'université de douala. L'auteur réitère que l'objectif de ces ateliers de formation est de doter le patronat camerounais d'un campus de formation dédié à la formation des managers. Car en ses mots il nous rappelle qu' « il s'agira encore cette fois-ci de consacrer l'université du gicam comme lieu d'effervescence intellectuel et de dynamisme entrepreneurial. L'ordre des thématiques de cette édition des universités du gicam tenu les 21 22 et 23 juin 2013 repose essentiellement sur : le code d'incitations à l'investissement, la diplomatie économique et internationalisation de l'entreprise, la gestion des performances individuelles et collectives, les modes de financement alternatifs, management de qualité, gestion de l'innovation en entreprise, RSE et développement durable, partenariats public-privé et, processus de prise de décision en entreprise. En outre nous notons que le président du GICAM mise sur la pertinence des thématiques retenues pour obtenir des résultats probants. André fotso constate nonobstant que le secteur privé camerounais à des performances régressives en tout cas insuffisante pour porter l'ambition de croissance économique.

- Dans ces mots de clôtures de la 2ème édition de l'université du GICAM, l'auteur pense que cette édition a contribué a magnifié la fertilité de l'interrelation entre le secteur privé et le monde de la recherche. Le premier résultat auquel est parvenue cette initiative est que le chemin de l'émergence passe par la corrélation entre le penseur et le praticien. L'auteur nous fait comprendre que pour pouvoir challenger les défis de mondialisation et d'émergence, les responsables d'entreprises ont besoin en permanences d'informations, de formations, des échanges et partages d'expériences. Le président du GICAM nous informe que «  après l'accent mis l'année dernière sur l'entreprise africaine efficace, nous avons tablé ces trois derniers jours sur l'entreprise africaine performante et intelligente. »

Année 2014

- Dans cette leçon inaugural l'auteur nous rappelle que l'université du gicam apparait comme un pilier essentiel dans la formation continue des managers afin d'assoir une interrelation féconde entre le monde de la recherche économique et le milieu socioprofessionnel. André Fotso pense que depuis l'implantation de l'université du gicam en 2012, cette institution est aujourd'hui une référence, une instance privilégié d'interactions, d'échanges et de partages sur les problématiques liées au développement de l'entreprise. L'argumentaire de l'auteur dans cette leçon inaugurale est principalement axé autour de la problématique « comment bâtir en 2014 une entreprise camerounaise compétitive ». d'où le maitre mot compétitivité. C'est ainsi qu'il continue son argumentaire en ces mots : « comme à l'accoutumée nous avons convié des experts de différents sensibilités afin que les échanges puissent être à la fois pluriels et contradictoire, constructifs et fructueux. » il remercie également les entreprises partenaires sans qui l'organisation de cet évènement ne serait possible.

- Lors de la prononciation de son mot de clôture était présent comme personnalité: le représentant de la confédération national du patronat tchadien, le directeur général de l'agence de régulation des marchés publics, et plusieurs autres directeurs et publics. L'auteur pense que l'université du gicam a définitivement acquis ses lettres de noblesse en tant que lieu d'effervescence intellectuel et de dynamisme entrepreneurial. La thématique principale de ces assises est « accord de partenariat économique et la mise à niveau des entreprises ». Et la problématique principale tourne autour de comment bâtir une entreprise compétitive ? après analyse de cette thématique, il est apparu que les APE souffrent avant tout d'un déficit d'information et surtout des sensibilisations auprès de la communauté des chefs entreprises. Au cours de cet échange, les sujets à caractère régionale, nationale, et mondiale ont été débattus sur la normalisation et la qualité, la formation continue, les apports de l'acte uniforme OHADA, l'internationalisation et les TIC. S'ensuit également une série de remerciement envers les imminents professeurs ou membres du CREG, des délégations venues de France et du Canada ainsi que les partenaires représentés des institutions tel que : ART, ANOR, ARMP, CSPH, SNI, FONDS routiers.

Rencontre sectorielle 2012 secteur primaire :

- Comme haute personnalité présente lors de cet évènement nous avons le ministre de l'agriculture et du développement rural et autres chefs d'entreprises. Nous notons que l'auteur commence ses propos par un constat en ses mots : «  il nous est apparu que la modernisation de l'économie camerounaise requiert plus que jamais le développement et la structuration des relations d'influences réciproques entre les entreprises et dans leur interaction avec les autres acteurs de l'économie nationale. » cette démarche s'intègre dans l'ambition générale de l'accélération de croissance pour l'émergence en 2035. L'auteur nous rappelle que le but des rencontres sectorielles est de favoriser la structuration des entreprises en les amenant à développer un esprit de solidarité afin de constituer une force de propositions pertinente dans la perspective d'une densification et d'une meilleure structuration du dialogue public/privé.

LES DISCOURS SUR LES PREOCCUPATIONS DES PME

Le présent chapitre met en exergue ce qui ressort du discours sur les PME en indiquant notamment les idées concernant la question du financement, la problématique et la formation etc. les thématiques discutées dans les diners débats s'illustrent par leur adéquation à leurs problèmes : fiscalité, incitations à l'investissement etc.

- Diner-débat 2012 thème : « la loi de finance 2012 : entre imprévisibilité et dialogue de sourds, quelles perspectives pour la politique fiscale et douanière au Cameroun.». l`auteur nous fait comprendre que le but de la rencontre du jour est de dissiper les incompréhensions qui minent la relation entre l'entreprise et les impôts. Plusieurs personnalités étaient présent notamment le ministre Roger Melingui, le dg des douanes, le dg des impôts.

- Diner-débat 12 mars 2014. thème « accélération de la croissance par l'investissement : la loi de finances 2014 et les incitations à l'investissement constituent-elles des leviers capables d'attirer les investisseurs ? » l'auteur nous fait comprendre que l'économie camerounaise accuse n retard de 2 points sur le sentier de l'émergence en 2035. Le GICAM s'est investi dans l'accélération de croissance ce qui a abouti en 2013 à l'obtention de la loi du 18 avril sur les incitations à l'investissement.

- Cérémonie dédicace de l'ouvrage transports- espace de logistique douala, 05 juillet 2012. Deux grandes autorités ont été mentionnées lors de cet échange : le ministre délégué auprès du ministre des transports, et le conseiller spécial du premier ministre. La problématique du transport est transversale en ce sens où elle renvoie à la question générale des transports. Le mérite de cet ouvrage est de plonger le lecteur au coeur de la lancinante équation de la compétitive de nos entreprises. André fotso termine sa prise de parole par des mots de félicitations et d'encouragement.

- Dîner-débat douala 13 mars 2013. Thème : « loi de finance 2013 : budget- programme et accélération de la croissance : quelle synergie ? quels défis et enjeux pour l'administration et pour les entreprises ? » étaient conviés : le ministre des finances, les administrateurs de la banque africaine de développement etc. cette loi des finances est triennal et comprend 156 programmes, plus de 600 actions et 6000 activités.

- Conférence de presse forum université-entreprise douala 08 octobre 2013. Cette conférence de presse est l'occasion pour l'université de douala et le gicam de mettre en avant les éléments clés en vue de l'événement qui aura lieu les 30 et 31 octobre 2013. Elle permettra de consolider la symbiose entre le monde universitaire et celui entrepreneurial. Dans sa perspective de création de richesse et garant de la cohésion social, l'université s'efforce à mettre les entreprises sur la voix de l'émergence en 2035.

- Forum université-entreprise date : 30-31 octobre 2013 discours d'ouverture. Comme personnalité présente il y avait le gouverneur du littoral, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine douala, le représentant du ministre de l'enseignement supérieur, et le recteur de l'université de douala. Cette conférence a pour but de renforcer la corrélation entre le milieu de recherche et celui de l'entreprise. Les statistiques issues des enquêtes sur l'emploi révèlent que le chômage et le sous-emploi touchent singulièrement les jeunes diplômés ils sont plus de 100 000 sur le marché de l'emploi chaque année.

- Forum université-entreprise date 30,31 octobre 2013 discours de clôture. L'auteur pense qu'à travers ce forum, les jalons d'une nouvelle dynamique ont été posés. Il pense que la symbiose entre le milieu de la recherche sociale économique et le monde des affaires ne sera plus un simple voeu. Il nous rappel dans ses propos que l'université dois jouer son rôle de formateur de conscience, l'Etat comme acteur de supervision facilitation et régulation enfin l'entreprise comme lieu de création de richesses et d'emploi.

- Journée de l'entreprise 2e édition-douala 13 février 2013 allocution d'ouverture. Comme personnalité ici nous avons le ministre de l'agriculture, le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, le gouverneur de la région du littoral, ancien ministre français et président de capital. Il débute ses propos toujours en remerciant toutes les grosses pointures présentes à la cérémonie ainsi que les différents sponsors et entreprises filiales à l'organisation de cet événement. « les journées de l'entreprise sont ainsi une occasion pour les entreprises de discuter des problèmes usuels, de confronter les expériences et d'interpeller les pouvoirs publics lorsque c'est de leur côté que se trouve la solution. » l'auteur pense qu'il ne reste plus que deux places dans le monde pour les grandes batailles économiques futures : l'Asie et l'Afrique. Il continu en pensant que c'est en Afrique que se livrera la prochaine grande bataille, grâce à la position géographique et stratégique de notre pays, les entreprises ont des atouts pour aller à la conquête des marchés de la sous-région voire de l'ensemble du continent.

- Journées de l'entreprise 2013 2e édition vendredi 15 février 2013 mot de clôture. Ils commencent ces propos en remerciant les différents partis prenants pour leurs disponibilités. L'auteur est animé d'un sentiment de satisfaction car le pays est ouvert désormais à une fenêtre d'échanges et développement de synergies entre la puissance administrative et l'efficacité du secteur privé. L'auteur a beaucoup apprécié les observations, les critiques, et les différentes contributions de tous les intervenants.

- Gicam-pool de banques-fonds de garantie douala 29 octobre 2013. Etaient présents le ministre des petites et moyennes entreprises de l'économie sociale et de l'artisanat ; le représentant résident du fonds monétaire internationale ; le représentant résident de la banque africaine de développement, le représentant de la société financière internationale ; le représentant du bureau international du travail ; le représentant e la chambre de commerce d'industrie des mines et de l'artisanat ; les directeurs généraux établissements bancaires. Cette cérémonie est à l'occasion de la signature du protocole d'accord entre le gicam, un pool de banques novatrices et un fonds de garanties pour le financement et l'accompagnement des PME du Cameroun ce prêt est élevés 50 milliards de FCFA. Notons que c'est le ministre des PME qui a présidé l'événement et démontre à suffisance comment le gicam renouvelle son engagement à mobiliser tous les acteurs autour de l'accélération de la croissance. L'institut national de la statistique révèle que le PIB baisse progressivement entre les années 2010 et 2000 allant de 19.3% à 16.7%. l'auteur termine son propos en ses mots : « le GICAM continuera à faire preuve d'innovation dans la recherche constante de solutions par le développement de nos entreprises ».

LE DISCOURS SUR LES RELATIONS ENTRE L'ETAT ET LE SECTEUR PRIVE

- Extraits discours 26 février 2014 à Yaoundé mémorandum adressé au premier ministre chef du gouvernement date janvier 2012. L'auteur nous informe que dans son dernier rapport de 2012, la banque mondiale classe le Cameroun au 161e rang sur 183 pays. Nous notons que dans ce mémorandum adressé au premier ministre, l'auteur fait l'état des lieux sur l'objectif visé de l'émergence en 2035, il parle notamment des 100 000 nouveaux demandeurs d'emploi sur le marché chaque année, du PIB qui est estimé à 12 552 milliards en 2011 et du sentier de l'émergence qui est toujours à un chiffre. Ils mettent également en avant la forte élévation des taxes sur les impôts qui représente environ 49.1% des bénéfices de l'entreprise. L'institut national de la statistique a dénombré en 2009 près de 93 969 entreprises parmi lesquels 75% sont des très petites entreprises, 19% sont des petites entreprises et 5% sont des moyennes entreprises. Il suggère également au ministre l'élimination de toutes les pesanteurs qui entravent la bonne marche des affaires. En 2010, l'enquête sur l'emploi et le secteur informel réalisée par l'institut national de la statistique révèle que 89.1% des actifs sont réfugiés dans l'informel.

- Rencontre avec le MINEPAT le 25 janvier 2012. Cette rencontre était axé autour de 2 objectifs : Premièrement présenter le nouveau conseil exécutif issu des dernières élections du GICAM et deuxièmement pour échanger avec le ministre sur de nouvelles bases du dialogue secteur privé/secteur public. Il continue ses propos en disant que : « notre conviction est que notre économie a les atouts pour engranger un point de croissance chaque année et atteindre un taux a deux chiffres en 2020 ».

- Discours au MINEPAT date : 25 janvier 2012. Dans cette allocution presque similaire au discours précédent, André Fotso mis à nu la tenue des élections au gicam le 21 décembre 2011 et fait part au ministre de sa disponibilité notamment pour le projet « alliance active ».

- L'émergence du Cameroun en 2035 : doper les investissements pour une croissance à deux chiffres dès 2020. L'auteur nous fait part du faite que le GICAM est disposé à engager un dialogue structuré avec le MINFI sur les points suivants : réforme du système fiscal pour en faire un véritable outil de développement, développement et promotion de mécanismes de financement adaptés à l'environnement des PME, réduction des procédures et des délais de règlement des marchés déjà effectués, élargissement de l'assiette fiscale, harmonisation des dispositifs incitatifs de l'état, enfin le règlement de la dette intérieure qui est estimée à 600 milliards de FCFA (5% PIB) elle plombe la trésorerie des entreprises et limite leurs possibilités d'investissement. De plus, le GICAM a identifié les domaines suivant les quels un partenariat avec le ministère des petites et moyennes entreprises de l'économie sociale et de l'artisanat peuvent être envisagé : l'adoption d'une législation coercitive sur le respect des délais de paiement, la conception des formules d'aide à la création des PME dans des secteurs porteurs de croissance, la promotion et encadrement de la cotraitance et la sous-traitance etc. en ce qui concerne le ministère des mines de l'industrie et du développement technologique, le GICAM a les domaines suivant dans lesquels un partenariat peut être envisagé :élaboration des codes sectoriels de la charte des investissements, rationalisation et renforcement des activités de l'ANOR, élaboration d'un nouveau plan directeur d'industrialisation, création des zones industrielles et économiques etc. Pour continuer, le GICAM a également émis des axes pouvant faire l'objet d'un partenariat avec le ministère de l'économie de la planification et de l'aménagement du territoire : création des zones économiques et zones industrielles, promotions des exportations, identification et promotion des niches de croissance, mise en cohérence des différents mécanismes incitatifs etc. en outre le GICAM a établi une synergie partenariale avec le ministère de l'eau et de l'énergie sur les questions suivantes : développement des infrastructures énergétiques, mise en place de partenariats publics/privés dans la construction des infrastructures, promotion des énergies éoliennes et solaire. Pour terminer, le GICAM est disposé à entreprendre un partenariat structuré avec le ministère de l'agriculture et du développement rural dans les aspects suivants : développements des moyennes et grandes exploitations, promotion de l'agriculture biologique, rajeunissement des exploitants et des verges cacao et café, développement des bassins de production etc.

- Dédicace ouvrage 100 propositions pour l'émergence du Cameroun date 26 février 2014. Etaient présent a cette dédicace plusieurs ministres, plusieurs représentants de corps diplomatiques et des partenaires de développement. Après avoir remercié les distingués invités de leurs présences, Andre Fotso rappelle que le Cameroun s'est doté d'un instrument de vison à long terme de l'émergence en 2035 qui a quasiment fait l'unanimité en 2009, puisque le Cameroun avait fait le choix de l'économie de marché comme mode d'organisation économique privilégié. Il nous rappelle également que le CREG est une instance de dialogue entre l'université et les chefs d'entreprises constituent un laboratoire de recherche privilégié entre chercheurs, entrepreneurs, et décideurs économiques. Ainsi donc, après les actes des deux premières assises de l'université du GICAM, l'ouvrage 100 propositions pour l'émergence du Cameroun constitue la première oeuvre collective majeure du CREG. Au final, les 100 propositions pour l'émergence couvrent 4 grandes parties. Dans la première section portant sur l'économie générale il est exposé un schéma d'appropriation du chemin vers l'émergence abordé sous l'angle spécifique des objectifs en matière de croissance économique. Partant du scénario GICAM articulé autour de l'objectif spécifique de gagner un point de croissance par an, le professeur Chicot Eboue aboutit à un ensemble de propositions dont la trame sur la conquête et l'insertion dans l'économie mondiale. A la suite du professeur Eboué, et toujours dans cette section, le coordonnateur du CREG le professeur Tsafack Nanfosso analyse l'importance que revêt la qualité des institutions dans tout processus de modernisation économique. La deuxième section s'intéresse au secteur primaire dont l'agriculture qui a été identifiée comme niche de croissance par excellence, attend toujours les investissements nécessaires pour son décollage. Il n'est donc pas surprenant que les analyses menées conduisent indubitablement à la nécessité de renforcer le financement du secteur de manière à se rapprocher de l'engagement pris à Maputo en juillet 2003 d'allouer au moins 10% du budget national à l'agriculture. La troisième section est subdivisé en plusieurs sous-section à savoir les industries extractives, les industries alimentaires, les industries manufacturières, électricité et gaz enfin industrie de construction. Pour finir, dans la quatrième section nous notons que la nouvelle dynamique impulsée par le GICAM se caractérise par un renforcement et présence dans les instances de dialogue public/privé.

LES DISCOURS SUR L'OUVERTURE VERS L'EXTERIEUR

- Extrait discours 12 avril 2012 GICAM. Rencontre des organisations patronales d'Afrique centrale et de l'ouest douala le 09-10 octobre 2014. Etaient présent à cette cérémonie le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine de douala, le président de la fédération des organisations patronales d'Afrique de l'ouest, le président de la chambre de commerce et d'industrie du Cameroun, le représentant régional de la société financière internationale, le recteur de l'université de Douala. Andre Fotso commence ses propos en remerciant toutes les personnalités afin d'honorer leur présence lors de cet évènement. L'auteur nous rappelle que l'Afrique est à la croisée des chemins à travers son énorme potentiel, sa population jeune et sa classe moyenne grandissante. Apres avoir mis sur pied le théorème appelé « processus de douala » qui avait pour but de construire le sentier de l'émergence et de faire preuve d'imagination pour le développement de l'Afrique, ces derniers ont mis sur pieds en 2014 la deuxième étape celle de la mobilisation. Cette nouvelle dynamique se passera en 4 étapes : premièrement partager les expériences semble être la moindre des choses afin qu'une mise à niveau des groupements se fassent progressivement ; Deuxièmement considérant que la population mondiale va croitre de 2.4 milliards dont la moitié d'ici 2050, il ressort que l'urgence va être de nourrir toutes ces bouches, d'où l'importance de l'agriculture qui apparait comme la première niche de croissance pour nos pays. Troisièmement prenant acte du fait que la plus part des entreprises sont absentes des grands chantiers d'infrastructures soit en raison de leur faible taille du déficit de savoir-faire ou des questions de financements. quatrièmement constituer une banque de données des métiers services et produits disponibles en Afrique.

- rencontres des organisations patronales d'Afrique centrale et de l'ouest date 9-10 octobre 2014 mot de clôture. L'auteur nous fait comprendre que la thématique de cette rencontre était axée sur la contribution du patronat à l'émergence de l'Afrique. Par la suite, les sous-thèmes retenus à savoir : le renforcement du rôle du secteur privé dans l'émergence de l'Afrique, son implication dans le développement du partenariat université-entreprises, les mécanismes de mutualisations des ressources pour le développement des entreprises et l'exploration des opportunités de coopérations interentreprises. Afin que la dynamique lancé à douala soit un conducteur de reformes, l'auteur a retenu quelques pistes qui nous semblent important de mentionner : redynamiser les organisations patronales selon l'esprit du processus lancé en 2012 ; positionner les organisations comme acteurs de références dans les débats économiques et sociaux à l'échelle nationale et sous régionale ; oeuvrer à la mutualisations des ressources pour le développement de nos entreprises ; booster une véritable dynamique de coopération interentreprises. Tout en remerciant les différents sponsors (à l'instar de BOCOM, PROMETAL, BGFI, SCTM, CAMI TOYOTA, CAMLAIT etc.) l'auteur donne d'ores et déjà rendez-vous aux différents protagonistes pour une autre édition l'année qui suivra à Abidjan.

- Visite du secrétaire d'état parlementaire auprès du ministre fédéral allemand de l'économie et de la technologie date 17 avril 2012. En plus du secrétaire d'Etat allemand, était également présent monsieur l'ambassadeur de l'Allemagne au Cameroun et plusieurs autres collègues et invités. «  né il y a 55 ans, le GICAM compte aujourd'hui plus de 250 membres entreprises et associations professionnelles comprises avec près de 80% du PIB de l'économie formelle du pays, le GICAM est le porte-parole le plus important du secteur privé et est devenu un interlocuteur incontournable des pouvoirs publics et des bailleurs de fonds». Au plan africain, le GICAM est un membre fondateur de l'union des patronats d'Afrique centrale (UNIPACE) et membre de la confédération panafricaine des employeurs (CPE). Au plan international, le GICAM est membre de l'organisation internationale des employeurs (OIE) et représente le Cameroun à la conférence internationale de l'organisation internationale du travail (OIT). Une autre partie clé mentionné par Andre Fotso est la suivante «  l'occasion nous semble idoine de faire un pas supplémentaire vers la concrétisation de la collaboration déjà étroite entre le GICAM et les entreprises allemandes. Celle-ci s'est notamment traduite depuis novembre 1999, par une convention signée entre le GICAM et AFRICA VEREIN, l'association des entreprises germano-africaines, convention qui a pour but principal de favoriser le développement des relations économiques, industrielles, et financières entre les ressortissants entreprises et organisations professionnelles allemandes et africaines.

- Visite du ministre fédéral de (Allemagne) la coopération économique et du développement date 01 novembre 2012. Les deux principales autorités présentes en plus des collègues et distingués invités étaient le ministre fédérale de la coopération économique et du développement et l'ambassadeur de la république fédérale d'Allemagne au Cameroun. Nous notons ici la répétition exacte du discours prononcé précédemment à son illustre compatriote allemand secrétaire d'état.

- Symposium des patronats africains date 26/09/2012 discours d'ouverture. Comme grosses personnalités, nous avons le ministre du travail et de la sécurité sociale, le ministre de l'emploi et de la formation professionnelle, les diplomates représentants des organisations internationales, le délégué du gouvernement auprès de la communauté urbaine, le secrétaire général de l'organisation internationale des employeurs etc. l'auteur remercie tous les partis prenants ainsi que la presse car c'est grâce à eux que ce symposium a été mis sur pieds. L'auteur nous informe que pour le devenir des entreprises, les patronats africains doivent être à l'avant-garde de l'identification et de l'évaluation de l'impact des nouvelles tendances de la mondialisation et des contraintes internes et externes des entreprises. L'auteur pense que ce symposium pourra mettre l'Afrique sur les marches de l'émergence. Il termine ses propos par 2 voeux : à l'attention du bureau des activités pour les employeurs du bureau international du travail afin que soit acté le principe de l'organisation périodique d'une édition tournant dans chacun de nos pays ; et le deuxième voeu à l'attention des patronats africains afin que cette première édition soit l'acte fondateur de l'union des patronats d'Afrique.

- Douala 28 septembre 2012 mot de clôture. Pour ces mots de fin à l'occasion de ce symposium de 3 jours, Andre Fotso nous rappelle que le thème de cette édition était axé autour «  se réinventer dans le monde demain : le nouveau défi des organisations patronales africaines. » il pense que pendant ces trois jours, ils ont passé en revue les différents problèmes, les environnements spécifiques, les enjeux actuels et les challenges de demain. Il continue par nous éclairer sur les missions sur le plan national et continental. « au plan national, nos missions se doivent de dépasser en permanence le cadre traditionnel pour être à l'écoute et aux côtés de nos membres d'une part et, d'autre part impulser un dialogue secteur public/ secteur privé plus densifié mieux structuré et orienté vers des résultats. Au plan continental, notre passe par l'accélération de l'intégration à travers une nouvel dynamique que nous devons désormais impulser à nos regroupements régionaux et la mise en place d'une plateforme opérationnelle de rencontre entre les patronats d'Afrique du centre, de l'ouest, du nord, et d'Afrique australe. Enfin l'auteur termine ses propos par remercier tout l'ensemble des partis prenantes pour a fluidité, la richesse de leurs échanges et donne d'ores et déjà rendez-vous pour la prochaine édition.

- réinventer les patronats africains. Comme leurs consoeurs des pays développés, les organisations patronales africaines ont pour mission de représenter défendre et promouvoir les intérêts de leurs membres. Pour l'auteur, les cinq ruptures que le patronal africain doit mettre sur pied sont les suivantes : la première c'est la nécessité pour les organisations patronales légitimes porte-parole de leurs membres, de s'investir dans le débat public pour valoriser les chefs d'entreprise et la place de celle-ci comme épicentre de la croissance et du développement. La deuxième c'est la nécessité pour les organisations patronales de mieux connaitre leurs membres et d'établir avec eux une communication permanente et plus efficace. La troisième consiste à l'ordre selon laquelle il y a une fatalité à la mobilisation des ressources financières. La quatrième est de maitriser la relation avec le politique. En d'autres termes comment les patronats doivent-ils travailler avec les gouvernements ? la cinquième est d'ériger les structures permanentes des organisations patronales en véritable entreprises avec à leur tête un meneur qu'assistent les professionnels dévoués et compétents. L'auteur a mis sur pied un slogan « faire bouger les lignes » qu'il explique en 6 étapes : d'abord faire bouger les lignes c'est reconnaître qu'aujourd'hui, être la voix forte de l'entreprise requiert de la vitesse, de la réactivité, de l'anticipation, de l'innovation, de la flexibilité et par-dessus tout un Etat d'esprit nouveau empreint d'ouverture, de disponibilité, et de souci de la permanence et de l'auto-évaluation. Ensuite faire bouger les lignes c'est reconnaitre que les attentes vis-à-vis des organisations patronales sont plus fortes que jamais au moment où l'entreprise devient un lieu de gestion de complexités quotidiennes et que ses responsabilités s'étendent de plus en plus dans l'emploi, éducation, environnement, intégration économique régionale. De plus, faire bouger les lignes c'est intégrer le régional et l'international dans les stratégies nationales. Pour continuer, faire bouger les lignes c'est communiquer plus et différemment que par le passé en s'investissant intelligemment dans les champs des médias marteler les idées de l'entreprise et faire prendre conscience de ses manques. Pour ajouter, faire bouger les lignes s'est s'ouvrir aux chefs d'entreprises des diasporas étrangement tenu à l'écart de la construction alors même que leurs apports financiers au développement de l'économie nationale sont importants et que leur potentielle valeur ajoutée constituerait un plus. Enfin, faire bouger les lignes c'est donner envie à des cadres compétents d'intégrer les structures patronales solides et épanouissante à la fois pour le personnel et les individus.

LE DISCOURS SUR LES ASSEMBLEES GENERALES

- 112e assemblée générale date 21 décembre 2011. Duran cette assemblée, l'auteur a émis trois principales orientations : premièrement construire un GICAM ouvert et à l'écoute qui mise sur le collectif (par des échanges mensuels sur les contrats et marché en cours, par un accompagnement soutenu des PME, par des rencontres trimestrielles par secteur d'activité). Deuxièmement le groupement doit résolument s'inscrire dans l'action concertée à travers la création d'un cercle de réflexion économique qui associe le milieu universitaire les théoriciens de l'économie, la redynamisation de l'UNIPACE pour fluidifier les échanges avec la chambre de commerce, le CAFCAM, ECAM, MECAM. Troisièmement le GICAM doit être une organisation forte et respectée.

- 113e assemblée générale date 30 mai 2012. Comme personnalité était présent : le ministre de la planification et de l'aménagement du territoire, quelques représentants des patronats africains. Il débute ses propos tout en remerciant l'ensemble de ses collègues qui ont tenu à être présent en ce jour malgré leurs emplois de temps surchargé. L'auteur nous révèle qu'en 2011, le secteur tertiaire camerounais a représenté 46.4% du PIB, le taux de croissance est de 4% côté national et 3.5% côté international. Il souhaite également la bienvenue aux 42 nouvelles entreprises qui ont rejoint le groupement. Les activités de transport, de télécommunications, les services financiers et les services non marchands ont été ses principaux poumons. En ce qui concerne les chefs d'entreprises, leurs préoccupations portent essentiellement sur l'environnement global des affaires et sur l'accélération de la croissance si non nous pouvons aussi citer : l'adoption des codes sectoriels d'incitation à l'investissement ; la résorption du déficit énergétique ; l'opérationnalité de l'agence de promotions des exportations. La troisième session du Cameroun Business forum et la concertation entre le MINEPAT et le secteur privé ont été l'occasion d'échanges sur les attentes et initiatives des pouvoirs publics pour promouvoir les investissements et concevoir un accompagnement volontariste susceptible de doper l'activité économique. L'une des activités phares du GICAM en 2011 sur le plan organisationnel porte sur l'adoption des nouveaux statuts améliorant la gouvernance, efficacité et la représentativité du GICAM. S'agissant particulièrement de la concertation MINEPAT/secteur privé du 29 février 2012, son objectif était de susciter l'adhésion et l'implication du secteur privé, de la société civile ainsi que des partenaires au développement. L'auteur a aussi abordé le cas du Cameroon Business forum dont nous avons longuement parlé dans un chapitre précédent. plusieurs autres thèmes ont été abordés lors des dîners-débats, le renforcement de la communication, les activités des structures spécialisés etc.

- 114e assemblée générale du GICAM date 13 décembre 2012. Comme personnalité marquante était présente le ministre de l'agriculture et du développement rural, le représentant de la société financière internationale et le directeur général de l'agence des normes et la qualité. Cette assemblée s'est tenu en 4 principales étapes : la première est axée sur le survol de l'économie internationale et nationale. Au cours de cette année, la crise dans la zone euro s'est intensifiée et le niveau de la croissance a nettement baissé dans les pays émergents comme la chine, le brésil, la Russie, la Turquie etc. en ce qui concerne l'Afrique, l'indice de croissance est à 4.1% tandis qu'à l'international l'indice est à 2%. Deuxièmement, cette assemblé général porte un point de chute sur les préoccupations des chefs d'entreprises : adopter le code unique d'incitation à l'investissement ; renforcer la crédibilité de l'Etat auprès des investisseurs ; moderniser les procédures fiscales et douanières ; envisager des mesures spécifiques pour l'emploi des jeunes et le développement de la formation professionnel ; rendre effective la circulation des personnes et des biens en Afrique centrale. Troisièmement il était question dans cette assemblée générale de s'appesantir autour des activités du groupement durant l'année 2012. dialogue public/privé ; rencontres avec les personnalités diplomatiques ; ouverture à la diaspora et à l'international ; échanges avec les autres partenaires ; diners débats ; renforcement de la communication ; activités des structures spécialisés. Quatrièmement, l'auteur hisse le cap pour l'année 2013 où il s'agira de tout mettre en oeuvre afin de gagner un point de croissance condition sine qua non pour placer le Cameroun sur le chemin de l'émergence. Enfin notons que 34 nouvelles entreprises ont rejoint le groupement cette année-là.

- 115e assemblée générale date 30 mai 2013. Comme personnalité était convié le ministre de l'art et de la culture, le représentant du haut-commissaire de la grande Bretagne, le directeur général de l'agence de régulation des marchés publics. Avant le début de l'élaboration de ses propos, l'auteur a tenu a remercié les 26 nouvelles entreprises qui ont rejoint les rangs du GICAM. La première partie de ses propos tourne autour du survol de l'économie nationale et internationale. Les deux indices de croissance sont ceux de 3.3% sur le plan international et 4.4% sur le plan national. La seconde partie de ses propos met l'accent sur les préoccupations des chefs d'entreprises que nous pouvons mentionner : la création de zones économiques, de bassins agricoles et de zones industrielles ; la publication des textes d'application du code d'incitations à l'investissement le respect des délais de mise en oeuvre des recommandations du Cameroon Business forum ; la réduction des couts de communication etc. la troisième partie est axé sur les différentes activités du groupement parmi les quelles : le code d'incitation à l'investissement ; le Cameroon Bussines forum ; les missions de haut niveau en France, en Turquie , en grande Bretagne ; les diners-débats ; les journées de l'entreprise ; les rencontres sectorielles ;l'université du GICAM ; publication du CREG.

- 116 e assemblée générale du GICAM date 12 décembre 2013. Etait présent le ministre de la santé publique, l'ambassadeur de côte d'ivoire au Cameroun, le représentant de l'institut africain d'informatique. Cette session porte sur la thématique centrale de l'implication des entreprises dans la mise à disposition des antirétroviraux dans le cadre de la lutte contre le VIH SIDA. Il fait également part des nouvelles 40 entreprises qui ont rejoints le GICAM. Si non, notons que l'auteur a construit son propos en 4 parties. La première se focalise sur le survol de l'économie. Les différents indices sont ceux de 4.8% sur le plan national et 3.2% sur le plan international. A deuxième partie sur les préoccupations des chefs d'entreprises tourne autour de : l'aboutissement de la loi sur les zones économiques et la publication raide de ses textes d'application ; l'implication a 40% au moins des entreprises nationales dans la réalisation des grands chantiers ; le respect des délais de réalisations de ces projets d'infrastructures l'adoption d'une loi coercitive sur les délais de paiement etc. la troisième partie est focalisé autour des activités du groupement : dialogue public/privé ; ouverture à la diaspora et à l'international ; échanges avec les autres organisations ; les manifestations à l'intention des entreprises ; les diners débats ; protocole GICAM-pool de banques ; les forum université-entreprise ; les groupes de travail sur les RSE ;le cercle de réflexion économique du GICAM. Dans la dernière partie l'auteur nous parle du plan d'action pour l'année 2014. Cette matrice d'action sera toujours guidée par notre ambition de mobiliser tous les acteurs pour réussir l'accélération de notre croissance économique.

- 117e assemblée générale du GICAM date 30 mai 2014 était présent le représentant du ministre de l'agriculture et du développement rural, le représentant du ministre de l'enseignement supérieur, le recteur de l'université de douala, monsieur le directeur générale de l'agence de régulation des marchés publics, la directrice du bureau de mise à niveau des entreprises. Nous notons ici que cette année, 27 entreprises ont rejoint les rangs du GICAM et l'auteur a constitué ses propos en 3 volets : d'abord sur le survol de l'économie. Le sentier de croissance est de 5.5% sur le plan national et 3.6% sur le plan international. Ensuite l'auteur se polarise sur les préoccupations des chefs d'entreprises notamment : l'accumulation des crédits de TVA, les difficultés opérationnelles au port de Douala, l'application des nouvelles mesures sur les emballages plastiques ; et les travaux en cours à l'aéroport de douala. Enfin l'auteur consacre sa dernière partie aux activités du groupement comme les dialogues public/privé ; les assemblées générales extraordinaires ; les diners-débats ; université du GICAM ; les activités des structures spécialisées.

- Extrait : plan d'action Alliance Active Réaménagement de nos statuts exposés des motifs date mars 2014. A cette date, le nouveau conseil exécutif du GICAM avait 26 mois de direction. Afin d'atteindre un taux de croissance à deux chiffres et placer le Cameroun sur le chemin de l'émergence, le GICAM a mis sur pied le CREG, a également mis sur pied le protocole d'accord des 5 banques pour le prêt de 50 milliards destinés aux PME, le GICAM sert de médiateur entre le secteur public et le secteur privé. L'auteur est convaincu que pour que le développement soit effectif, 3 piliers essentiels doivent être mis sur pieds : un Etat efficace, une université efficace et une entreprise efficace. Nous savons que nous sommes dans un monde qui bouge et un continent de plus en plus courtisé, c'est pour cela l'auteur propose quelques reformes à savoir : l'implication de la diaspora entrepreneurial, l'ajustement des dates de tenue es assemblées générales, la révision de la durée de mandat du conseil exécutif, enfin le stricte respect d'une gouvernance à deux mandats maximum.

- Assemblée générale extraordinaire date 26 mars 2014. Cette journée est un jour de vote au GICAM l'auteur a reconduit son discours précédent tout en conseillant aux membres de l'assemblé de voté le « oui » pour la reforme.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Je voudrais vivre pour étudier, non pas étudier pour vivre"   Francis Bacon