Les discours managériaux sur les bases de données dans les organisations au cameroun: une approche sémiotiquepar Bernard Moïse MWET ATTI BONANE Université de Douala - Master 2 2022 |
2-2-4-COHESIONPour mettre en évidence la cohérence d'une bonne information, pennons appui chez Godelier Maurice qui s'appesantit chez le peuplement Baruya issu de la Papouasie-en Nouvelle-Guinée. Il ressort avec la remarque selon laquelle dans cette ethnie, les hommes initiés ont leur langage et code secret propre. A travers cela, ils détiennent un savoir auquel les non-initiés et les femmes n'ont pas l'accès. A travers les processus de création que les hommes de Baruya mettent en exergue on parlera selon Godelier Maurice de « langue chiffrée.»208(*) Dans cette contré, pour designer par exemple la patate et montré leurs supériorités, les hommes initiés vont utiliser le mot ``wuopaï'', qui est un autre mot, qui se substitue au mot habituel, connu de tout le monde. Ce langage codifié permet la cohésion langagière entre les hommes de cette contré. 2-2-5-LE CONTEXTE INFORMATIONNELSelon Gabriel Gerardo, le contenu de chaque information signé n'est saisissable qu'en fonction de son contexte de production. En science humaine et social, lorsqu'on met en exergue un énoncé, il est question de : « les interpréter, les produire, les stockés, les ordonnées, pour informer, pour convaincre... »209(*)Cet auteur souligne également que chaque énoncé n'a de particularité et de performativité en fonction du cadre dans lequel ce dernier est inséré. C'est pourquoi chaque signifiant et signifié sont file de leur réfèrent. Voilà pourquoi Audrey Laurin dit que : « les énoncés performatifs sont limités et encadrés. Seule une personne ayant l'autorité de le faire, et ce, à l'intérieur d'un contexte particulier, peut prononcer efficacement ces allocutions performatives. »210(*)Ce modèle de triplette mentionné ici autour du signifiant/signifié/réfèrent est le point d'ancrage de Delesalle Simon qui assimile le réfèrent au contexte dans son compte rendu sur le dictionnaire des langues françaises.211(*) 2-2-6-VISIBILITEHors mis des canaux habituels de communication212(*) qui permettent l'augmentation de l'ancrage de la visibilité, on peut s'attarder sur la notion de communication sociale incluse dans les organisations patronales. Cette communication sociale à trois buts : - Informer sur des problèmes sociaux, afin de faire prendre conscience, de redonner du pouvoir aux individus. - Transmettre des valeurs pour renforcer des réseaux de solidarité. - Modifier des idées ou des comportements à risque pour les personnes ou la collectivité. * 208 Godelier M. (1978) « pouvoir et langage » communication idéologies discours et pouvoirs, no 28, p 22 * 209Gabriel G. (2014) « Fonctions de représentation et de communication » Encyclopédie de la Pléiade n° 46. P 1760. * 210 Audrey L. p 21. Op.cit. * 211 Delesalle S. et Al. (2003) « Les dictionnaires de langue française » Histoire Épistémologie Langage, vol. 25, no 2, p. 210-210. * 212 Les canaux usuels de communications sont : les medias (presse, radio, tv) internet (réseaux sociaux, blog, e-mailing) |
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