Les discours managériaux sur les bases de données dans les organisations au cameroun: une approche sémiotiquepar Bernard Moïse MWET ATTI BONANE Université de Douala - Master 2 2022 |
1-8-OUTILS POUR ÉTUDIER LE SIGNEEtudier les signes nécessitent de faire recours à l'herméneutique selon Foucault d'ailleurs il la définit comme « l'ensemble des connaissances et des techniques qui permettent de faire parler les signes et découvrir leur sens. »179(*) Un discours et un texte partage le même centre commun qui est le signe : « Du point de vue épistémologique, le texte, dans cette acception classique, fait partie d'un ensemble conceptuel dont le centre est le signe. »180(*) 1-9-LES TYPES DE SIGNESSelon Paul Ricoeur, on distingue deux types de signes : « ceux directs constitués du geste et de la parole, ou les signes indirects constitués par l'écriture, par les monuments et d'une façon générale par les inscriptions que la réalité humaine laisse derrière. »181(*) 1-10-LA RÉFÉRENCE DES SIGNES« Quand ai-je le droit de remplacer a par b ? La condition élémentaire est que l'un et l'autre aient même référence. Il convient donc de revoir les soubassements sur lesquels se fondent les prétentions de l'analyse du discours à faire fi de la référence pour se concentrer exclusivement sur la signification. »182(*)A travers ces propos de Mansouri, force est de constater que tout comme les significations ont une référence il en est de même pour les signes. 1-11-LE SIGNE EN PSYCHOLOGIESelon Marchio Réné, l'étude du signe dans son encablure générale se fait en psychologie, c'est ainsi qu'il dit que : Si le détour par le signifiant est un détour, comme l'exprime Lacan, nécessaire, il n'en demeure pas moins que la théorie du signifiant ne peut rendre compte à elle seule de ce que couvre le domaine de la sémiologie, et ceci même dans le champ de la clinique quotidienne de la psychanalyse. Par ailleurs, en définissant le signe au regard du signifiant, comme « représentant quelque chose pour quelqu'un », Lacan a pu laisser tout un temps se déployer la théorie du signifiant de façon hégémonique dans le champ de la psychanalyse, ce qui a pu occulter ce qui fit son retour à la question du signe.183(*) Il continue par dire plus loin que : « L'énoncé est ce qui nous permettra de nous approcher de ce que Foucault a pu concevoir en termes de signe dont nous verrons plus loin qu'après tout, en tant que tel, il pourrait bien avoir sa place dans le champ de la psychanalyse »184(*) Verhaegen Philippe est également du même avis que Marchio René, pour lui l'étude du signe de manière général s'opère en psychologie : Ce texte est animé d'une intention précise : situer la linguistique au coeur d'une science plus vaste. La sémiologie apparaîtrait dès lors comme étant la discipline-mère(...) C'est au psychologue que reviendrait la tâche de déterminer la place exacte de cette nouvelle science (...) Toute étude des signes doit par conséquent se situer dans le contexte des sciences psychologiques.185(*) * 179 Foucault M. les mots et les choses p 44. Op.cit. * 180Barthes R. p 1013Op.cit. * 181 Ricoeur P. (1977) « Expliquer et comprendre: Sur quelques connexions remarquables entre la théorie du texte, la théorie de l'action et la théorie de l'histoire », Vol. 75, No. 25 p 128 * 182Mansouri D. Op.cit. * 183Marchio R. et Al. P 6. Op.cit. * 184Marchio R. et Al. P 7.Op.cit. * 185Verhaegen P. 32Op.cit. |
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