PREMIERE PARTIE :
CADRE OPERATOIRE
Premiére PARTIE : CADRE OPERATOIRE
1
Chapitre 1 : Problématique 2
I Section 1 : contexte, problématique et objectif de
recherche 2
II Section 2 : L'environnement bancaire au Burkina Faso 7
III Section 3 : Choix, intérêt et limite du
sujet. 11
Chapitre 2 : Modèle de recherche
14
I Section 1 : Le modèle de recherche/ étude
théorique 14
II Section 2 : Revue de littérature 17
III Section 3 : Hypothèses et choix des variables
21
Chapitre 3 : Approche méthodologique
26
I Section 1 : Justification de notre positionnement
épistémologique 26
II Section 2 : Méthode de collecte des données
28
III Section 3 : Outils d'analyse et de traitement des
résultats 31
IV Section 4 : Les difficultés et les solutions 35
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déterminant de l'adoption des SFD bancaires par le consommateur : cas
du
Burkina »
Chapitre 1 : Problématique
CHAPITRE 1 : PROBLEMATIQUE
Le chapitre 1 de façon générale traite
de la problématique. Il est articulé comme suit : la
première section aborde le contexte, la problématique les
objectifs de recherche et donne la définition de certains mots clefs ;
la seconde section donne un aperçu de l'environnement bancaire et celui
des SFD bancaires et enfin la dernière nous situe sur le choix,
l'intérêt et la limite de l'étude.
I SECTION 1 : CONTEXTE, PROBLEMATIQUE ET OBJECTIF DE
RECHERCHE
I.1 CONTEXTE
Selon plusieurs études de la Global System Mobile
Association (GSMA) , plus de 2,5 milliards d'adultes n'ont actuellement pas
accès aux services financiers de base, soit la moitié de la
population adulte mondiale ; près de 75 % des adultes gagnent moins de 2
dollars par jour et n'ont pas de compte en banque ; plus de 50% de la
population vivant dans les pays en développement n'ont pas de compte en
banque contre 10 % dans les pays développés ; parmi les personnes
ayant un compte, seul 44 % l'utilisent pour épargner. À ce jour,
dans le monde, 1,7 milliard d'adultes n'ont pas de compte en banque, dont les
deux tiers disposent pourtant d'un téléphone mobile qui pourrait
leur permettre d'accéder à des services financiers. C'est en cela
que Bilodeau et al. (2011), affirment qu'avec la présence des
téléphones portables entre les mains de milliards de personnes, y
compris ceux-là même avec les plus bas niveaux de revenus, le
monde est en passe d'apporter un nombre sans précédent dans
l'économie formelle. Ils soutiennent que les services financiers
mobiles, afin d'atteindre leur vrai potentiel p our l'inclusion
financière, doivent être disponibles sur une échelle
beaucoup plus grande et comprendre un portefeuille plus large de services.
L'Afrique est parmi les régions les plus
sous-bancarisées dans le monde. Selon les statistiques de Global Findex,
seulement 42,61 % des personnes âgées de 15 ans et plus
possèdent un
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Chapitre 1 : Problématique
compte bancaire en Afrique subsaharienne en 2017 contre 94,68
% dans les pays de l'Organisation de Coopération et de
Développement Économiques (OCDE). Ce faible taux de bancarisation
signifie que la majorité des Africains sont exclus du système
financier classique. Ces constats posent le défi de l'inclusion
financière.
En effet, l'inclusion financière
favorise le développement économique en permettant
à une part croissante des ménages et des petites et moyennes
entreprises (PME) d'accéder à une large palette de services
financiers pour un coût raisonnable. En d'autres termes, ces populations
marginalisées doivent avoir accès à un compte courant de
base, au crédit, à une assurance et à un produit
d'épargne. Elle apparaît la plus faible en Afrique subsaharienne
et en particulier en Zone franc, tant en termes de bancarisation,
d'intensité d'utilisation des comptes bancaires que d'accès au
crédit. Elle est en effet un facteur essentiel de
réduction de la pauvreté et de promotion de la
prospérité.
Dans l'UEMOA, le taux de bancarisation strict a
progressé de 2,9 points de pourcentage, passant de 16,4% en 2017
à 19,3% en 2018. Au Burkina, le taux de bancarisation est faible
comparé à la moyenne en Afrique subsaharienne. Selon le rapport
annuel de 2019 de la BCEAO, le taux de bancarisation strict
(TBS, taux qui mesure le pourcentage de la population adulte
détenant un compte dans les banques, les services postaux, les caisses
nationales d'épargne et le Trésor) au Burkina est de 23,2% et son
un taux de bancarisation élargi (TBE, évalue le
pourcentage de la population adulte titulaire de compte dans les banques, les
services postaux, les caisses nationales d'épargnes et le trésor
et les détenteurs de comptes dans les institutions de microfinance) est
de 43,42% soit un surplus de 20,22% représentant le taux d'utilisation
des services de microfinance (TUSM).
Le paysage bancaire et financier dans l'UEMOA et en Afrique
de manière générale a connu ces dernières
années des mutations profondes avec l'avènement de la technologie
et l'apparition des nouveaux acteurs dans l'industrie des paiements.
Dans ce contexte en pleine mutation les banques avec leurs
services traditionnels se réinventent et proposent à leurs
clients des services complémentaires et de substitutions via le digital.
Le digital banking est alors devenue une nécessité pour les
banques afin qu'ils puissent satisfaire leurs clients, simplifier les
opérations, faciliter et conserver une bonne relation avec ces derniers.
Les processus, les stratégies et l'organisation des banques sont de nos
jours modifiés en raison des évolutions technologiques et de la
pression constante qu'exercent les acteurs de l'Internet sur leur relation avec
leurs clients. Ces innovations technologiques apportent de la
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