CONCLUSION GENERALE
Que ce soit la norme ISO 9001, la norme 14001 ou l'OHSAS
18001, ces trois référentiels prennent chacun à sa
manière en compte la problématique du développement
durable. La 9001 en ce sens où plus il y'a de produits de qualité
moins on est tenté de renouveler l'acte d'achat et donc de limiter les
déchets. La 14001 parce qu'elle exige la prise en compte de l'impact des
activités des entreprises sur l'environnement. L'OHSAS 18001 parce
qu'elle permet d'identifier et de réduire les risques liés
à la santé et la sécurité de ses collaborateurs et
donc de mettre en lumière la responsabilité sociale de
l'entreprise.
La symétrie de ces trois référentiels
conforte l'idée de l'accélération de la
multinationalisation des entreprises qui s'est faite grâce à la
libéralisation des échanges. Cette globalisation des organismes
qui s'est aussi traduite par l'harmonisation des systèmes de management
à travers les référentiels évoqués dans ce
travail ne s'est pas accompagnée d'une homogénéisation des
styles de management. Nous avons fait ressortir quatre styles de management et
nous nous sommes aperçus que ce qui était « Vrai en
deçà des Pyrénées, était une erreur
au-delà » comme le soulignait Pascal. Autrement dit, aucun de ces
styles ne s'imposait en toutes circonstances mais qu'il fallait plutôt
adapter son style à chaque situation.
Auparavant, les valeurs de l'entreprise étaient
collectives voire familiales alors qu'aujourd'hui les logiques
managériales (comme l'individualisation de la
rémunération) sont davantage personnalisées. Cette donne
n'est pas de nature à faciliter l'appropriation du SM par le manager et
son adoption par son équipe. Et cela même pour les systèmes
qui sont matures. L'application des règles communes à tous alors
même que les aspirations des collaborateurs sont de plus en plus
individualisées freine l'implication du personnel. D'autre part, il est
en effet improbable de maintenir une mobilisation de tous les instants du
personnel quand on sait que le court-termisme dirige de plus en plus les
organismes.
Les outils qui sont censés résoudre la difficile
équation entre les objectifs de la direction et les aspirations de
l'effectif ne seront efficaces que si le discours de la direction est en
harmonie avec les actes posés et s'ils s'articulent à travers une
politique stratégique d'ensemble.
En outre, le management situationnel, le leadership
affirmé et une communication ciblée de la direction devront aller
de pair.
HERVE NJOO EKOULE
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MANAGERS
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2012/2013
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DE LA SECURITE ET DE
L'ENVIRONNEMENT
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Au final, en plus de la gestion efficace des outils au
quotidien, la gestion des hommes doit être au coeur des missions du
manager pour s'approprier pleinement le SM.
L'une des solutions qui semble être prônée
pour résoudre le problème de la gouvernance des entreprises (et
donc du partage du pouvoir) est la pratique de l'autogestion.
Peut-être que celle-ci aidera le manager à mieux s'approprier le
SM.
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