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Elections et participation politique en république démocratique du Congo. Cas des élections législatives et présidentielles de 2006 et 2011.


par Jean-Bosco Ngodja
Université de Lubumbashi - Graduat en sciences politiques et administratives 2018
  

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V. PROBLEMATIQUES ET HYPOTHESES

V.1. Problématique

Etant le coeur d'une recherche scientifique et considérer comme un outil qui oriente le démarrage de toute recherche scientifique ; elle constitue le fil conducteur autour du quel s'articulent les idées maîtresses de l'analyse qui concourent à l'affirmation ou l'infirmation des hypothèses.

D'après QUIRY et COMPENHAOUT, définissent la problématique comme « une approche ou la perspective théorique que l'on décide d'apporter pour traiter le problème posé par la question du départ. (11(*))

WENU BECKER de son côté, définit la problématique comme « l'expression de la préoccupation majeure qui circonscrit de façon précise et déterminée avec l'absolue, la clarté des dimensions essentielles de l'objet de l'étude que le chercheur se propose de mener ». (12(*))

De tout ce qui vient d'être dit, nous définissons pour notre par la problématique avec KITABA KYA GHOANYS, comme « le procès ré-flexionnel désignant l'art d'élaborer et de poser clairement le problème et ainsi de le résoudre en suivant leur transformation dans la réflexion scientifique ». (13(*))

La démocratie suppose un Etat de droit ou la légalité est respectée, l'arbitraire est banni. La démocratie privilège la liberté de l'homme et le place celui-ci au centre de son action, le pouvoir doit être exercé par le peuple et pour le peuple.

Hormis les élections organisées en 1960, après l'ascension de notre pays à la souveraineté nationale et internationale, la deuxième république qui coule de 1965 à 1997, faisant des simulacres électoraux, c'est pour autant dire que la constitution et la loi électorale étaient taillées en faveur du chef suprême qui est le président de la république.

Le candidat à la magistrature suprême était seul, sans rival ni opposant, l'organisation du scrutin prévoyait qu'un candidat se nommait « oui » et un autre candidat se nommait « non » ; ce scrutin fortement surveillé par les services spéciaux, imposait toujours à voter pour le candidat « oui » qui est lez chef de l'Etat, qui doit être élu à sa propre succession.

Toutes ces décennies, la situation électorale et participation politique pendant la deuxième république était un cercle vicieux, car la population était appelée aux urnes pour une simple formalité de valider le mandat du président MOBUTU qui avait régné pendant trente-deux ans au pouvoir sans partage.

Le 17 mai 1997, Laurent KABILA évince le président MOBUTU au pouvoir par la guerre de L'AFDL, ainsi une durée de quatre ans qui fut observée jusqu'à son assassinat le 16 janvier 2001.

L'accord global et inclusif conclu à Pretoria en 2003 va permettre aux congolais d'organiser le tout premier scrutin universel après 1960 ; c'est ainsi que les élections de 2006 furent organisées. Il y avait la participation de trente-trois candidats à la magistrature suprême dont trente-deux ont été éliminés au premier tour. Le deuxième tour était réservé aux deux candidats potentiels ci-après : Jean Pierre BEMBA et Joseph KABILA ; et ces élections présidentielles avaient été remportées par Joseph KABILA. Ces élections ont connues la participation, plus de 25,6 millions d'électeurs était appelé à participer aux premières élections présidentielles en RDC. Les suffrages exprimés est 1693754, Joseph KABILA a obtenu 9436779 voix (58,6% des suffrages) et Jean Pierre BEMBA a obtenu 6819822 voix (41,95% des suffrages).

Ceci étant, un deuxième scrutin est organisé en 2011 qui disputera onze candidats à un seul tour, et dont la victoire avait encore souri à Joseph KABILA, mais de son côté son rival Etienne TSHISEKEDI réclama qu'il y aurait tricherie et bourrage des urnes. La participation des électeurs inscrits était de 32.024.640, 8.9.752 ont voté, soit un taux de participation de 58,8%, avec un total de 17,143.103 suffrages exprimés valables. Joseph KABILA remporté avec 8.8880.994 voix (48,95% des suffrages), loin devant Etienne TSHISEKEDI qui a totalisé 5.864.775 de voix (32,33% des suffrages).

Le gouvernement démocratique, repose sur le principe que le peuple est souverain : chaque citoyen détient une portion du pouvoir, c'est-à-dire de la souveraineté.

Partant de ce constant, que nous, nous posons la question fondamentale suivante :

Quel serait l'apport des élections de 2006 et de 2011 à la participation politique en RDC ? Telle est notre centrale.

Questions secondaires du travail :

- Quels seraient les comportements et actions que mènent les dirigeants élus aux élections de 2006 et 2011 ?

- Quel serait l'impact de la participation des citoyens au vote en RDC ?

* 11 QUIRY et COMPRENHOUT, cité par Pascal MPANGE, cours d'Initiation au travail scientifique, UNILU, G1SPA, FSSPA, 2015-2016, P. 22

* 12 WENU BECKER, recherche scientifique, Lubumbashi, presse universitaire de Lubumbashi, 2004, P.14

* 13 KITABA KYA GHOANYS; op.cit. p. 17

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