3. HYPOTHESES D'ETUDE
Une hypothèse du travail est constituée des
réponses provisoires que le chercheur entend fournir aux questions qui
ont suscité son investigation. Toutefois, ces réponses peuvent
être corroborées ou infirmées à l'issue de ses
recherches sur terrain.
Dans le cadre précis de cette étude, notre
hypothèse se formule de la manière suivante :
· Les taux de croissance élevés
enregistrés par les pays de la sous-région centrale de l'Afrique
s'expliqueraient par l'existence des ressources minières que
possèdent lesdits pays ;
· Pareille croissance aurait été inclusive
et de qualité si elle serait évaluée par des indicateurs
solides qui tiendraient compte de sa qualité ceux utilisés ayant
mis au centre l'augmentation du PIB comme le seul moyen d'évaluation
alors que la qualité en serait exclue ;
· Pour mesurer cette inclusivité, notre
étude s'efforcerait d'élaborer un indice composite qui
évaluerait le niveau et la qualité de croissance atteint par les
pays retenus au sein de notre échantillon d'étude.
8
4. CHOIX ET INTERETS DU SUJET
La croissance inclusive est à ce jour l'une des
questions les plus étudiées par les chercheurs. Cependant,
l'accroissement des inégalités et du chômage, le
sous-emploi, le manque des ressources, les crises socioéconomiques,
alimentaires et sécuritaires de tout genre, l'appauvrissement
récurrent de la population rurale et urbaine dans certains pays de la
sous-région d'Afrique centrale font partie des éléments
qui nous ont poussé à nous lancer sur cette question car
étant devenue un contraste saisissant dans ladite région.
5. METHODES ET TECHNIQUES
La méthode est l'ensemble de règles ou de
procédés pour atteindre dans les meilleures conditions (temps,
argent, hommes...) un objet : vérité, expérience,
vérification, apprentissage17. La méthode est aussi
une tentative d'explication, elle est rattachée à une
théorie appliquée à la réalité.18
Le choix des méthodes de recherche constitue un élément
capital dans la mesure où elles permettent au chercheur d'aboutir aux
résultats escomptés de son investigation.
Dans le cadre précis et restreint de cette
étude, le choix d'une méthode idoine s'avère capitale.
L'étude consistant à comparer les différentes croissances
économiques des pays de l'Afrique Centrale, nous avons fait usage des
méthodes comparative et économétrique. Alors que la
première nous offre des outils susceptibles d'assurer la comparaison sur
un certain nombre de critères et d'indicateurs ; la seconde nous permet
de construire un indice, outil souhaité pour évaluer le niveau de
la croissance atteint par les pays de la sous-région.
Quant aux techniques, deux principales seront d'usage, à
savoir :
1. La technique documentaire : elle nous a
permis à lire les ouvrages, les articles et autres publications relatifs
au sujet mis sous analyse ;
2. La technique d'entretien : elle nous a
permis de recueillir les points de vue des chercheurs compétents autour
des points importants de notre travail dont les ouvrages y afférents
n'ont pas pu nous apporter les lumières nécessaires. Les points
de vue des experts en matière de croissance économique, ceux des
animateurs des institutions nationales et internationales peuvent être
évoqués et inscrits dans le cadre de cette étude tant que
les moyens nous le permettraient.
17 A. M. MULUMBA et G. TIZI, « Le guide du
chercheur en sciences sociales et humaines », éd. Sogedes,
Kinshasa, 2003, p. 37.
18 Idem, p. 37.
9
|