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La coopération entre le Japon et le Burkina Faso depuis la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l'Afrique (TICAD) : 1993-2018.


par Eric ZONGO
Université Joseph Ki-Zerbo/Burkina Faso  - Master en économie, population et relations internationales. 2019
  

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II. L'évolution de l'aide japonaise au Burkina Faso de 1993 à 2018

Il s'agit de faire une analyse de l'aide bilatérale et multilatérale du Japon au Burkina Faso.

II.1. Les catégories d'aides japonaises au Burkina Faso

Dans la première partie, nous avons vu que l'aide publique japonaise comprend l'aide bilatérale et l'aide multilatérale (contributions financières à des organisations internationales). Les dons bilatéraux comprennent la coopération technique sous forme de transfert de technologies à des pays en développement et la coopération financière non remboursable sous forme de subventions. C'est dans le cadre de la coopération technique qu'intervient la JICA. La JICA exécute les différentes modalités de la coopération japonaise au Burkina Faso194(*) :

ü L'envoi de volontaires dans les différents secteurs de développement des pays hôtes. Le Burkina Faso accueille depuis 2000 des volontaires japonais travaillant dans les différentes provinces. On peut également citer le programme des stages.

ü La mise en oeuvre et le suivi des projets appuyés par le gouvernement japonais. Les domaines prioritaires d'intervention de la JICA au Burkina Faso sont l'éducation de base, l'agriculture, l'environnement, la santé, l'eau potable et l'assainissement.

L'aide japonaise au Burkina Faso est donc multiforme. Les projets du gouvernement japonais au Burkina Faso sont classés par types sous plusieurs étiquettes195(*):

ü Projet de coopération technique (PCT),

ü Projet d'aide subventionnée (GP),

ü Etude de développement (DS),

ü Projet d'envoi spécialisé (SDP),

ü Equipement médical spécial (PME),

ü Aide alimentaire (KR).

La JICA apporte son appui aux ONG japonaises qui interviennent au Burkina Faso. Les différentes ONG japonaises intervenant par exemple au Burkina Faso sont Action for Greening Sahel (AGS), Hunger Free World, l'Association Japan Green Cross, etc. Ces ONG interviennent dans la coopération décentralisée196(*).

On peut également noter les fonds de contrepartie. C'est une coopération financière non-remboursable qui a pour but d'apporter rapidement un soutien aux efforts pour la réforme structurelle économique des pays en développement. Cette aide n'est pas liée à un projet déterminé comme la construction d'une école. Le fonds de contrepartie est constitué par le pays en développement bénéficiaire en monnaie locale équivalent à un certain montant de la valeur de l'équipement fourni dans le cadre de la coopération financière. Ce fonds doit être utilisé en accord avec le gouvernement japonais pour le développement économique et social du pays bénéficiaire197(*).

Le Japon a enfin mis en place « les dons aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine ». C'est un cadre de financement qui fournit un soutien aux organisations non-lucratives qui travaillent pour améliorer les conditions de vie de base dans les pays en développement198(*). Mis en place au Burkina Faso depuis 1989, cette aide financière est octroyée dans le but de contribuer à la réalisation des projets élaborés par des structures communautaires en faveur des populations défavorisées ou vulnérables. Son objectif principal est d'améliorer la sécurité humaine des populations cibles. Les domaines d'intervention de ce Programme d'aide sont l'éducation, la santé, l'eau et l'assainissement. Les structures éligibles sont les associations à but non lucratif, les ONG et les collectivités locales. Le montant maximum pour le financement d'un projet est de 50 millions de F CFA et couvre seulement les frais liés à l'exécution du projet soumis199(*).

* 194 JICA, sd, Bureau de la JICA au Burkina Faso, disponible sur www.jica.go.jp/burkinafaso/french/office/index.html, consulté le 18 Janvier 2019.

* 195 JICA, sd, Les activités au Burkina Faso, disponible sur www.jica.go.jp/burkinafaso/english/activities/activity01.html, consulté le 18 janvier 2019.

* 196 MAECR, 2012, point de la coopération Burkina/Japon, KM194.

* 197 Japan International cooperation System (JICS), 2005, Dons hors projet, disponible sur www.jics.or.jp/jics_html-e/profile/pdf/nonpro-f.pdf, consulté le 2 septembre 2019.

* 198 Ambassade du Japon au Burkina Faso, 2018, dons aux micro-projets locaux contribuant à la sécurité humaine, disponible sur www.bf.emb-japan.go.jp/itpr_ja/00_000172.html, consulté le 21 novembre 2019.

* 199 Agence d'information du Burkina, 2019, coopération japonaise : les associations s'informent sur les conditions d'intervention, disponible sur www.aib.media/regions/2019/01/04/, consulté le 4 décembre 2019.

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"Il faudrait pour le bonheur des états que les philosophes fussent roi ou que les rois fussent philosophes"   Platon