DEUXIEME PARTIE: LA COOPERATION BURKINA-JAPON APRES LA TICAD
I: 1993-2018
L'assistance du Japon à l'Afrique depuis l'organisation
de la TICAD en 1993 est peu abordée. Nous proposons dans cette partie
d'analyser l'orientation de la politique d'aide japonaise en Afrique
après la TICAD I en prenant l'exemple du Burkina Faso. Il s'agit de
montrer l'impact de la coopération japonaise au Burkina Faso, un pays
très essentiel au vu de sa situation géographique pour le
développement du corridor économique de l'Afrique occidentale.
L'objectif est de mettre en lumière les résultats de l'aide
bilatérale du Japon. Il en est de même des résultats de
l'aide dans les secteurs prioritaires. Le soutien du Japon se fait à
partir des programmes de développement initiés par le Burkina
Faso. Selon les différents programmes d'action de la TICAD, le Japon
apporte une assistance principalement dans les secteurs centrés sur la
personne humaine (l'éducation, la santé, l'eau) ainsi que les
secteurs centrés sur la croissance économique (aménagement
des infrastructures, énergie) à tous les pays de l'Afrique. Au
Burkina Faso, le Japon met davantage l'accent sur les secteurs centrés
sur la personne humaine. Cette partie est divisée en trois chapitres. Le
premier chapitre analyse l'orientation de l'assistance du Japon au Burkina
après la TICAD I. Le deuxième chapitre traite des axes
prioritaires de la coopération japonaise au Burkina Faso. Ces axes sont
l'éducation, l'agriculture et l'intégration régionale. Le
chapitre 3 résume les autres secteurs dans lesquels le Japon apporte une
assistance. Ces secteurs sont la santé, l'eau et l'assainissement et
l'environnement. La question du développement des ressources humaines et
le volet commercial sont également pris en compte.
|