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Corrélation entre la permittivité relative et les paramètres de compactage


par Cheikh Diallo Diene
Université de Thiès - DIC 2018
  

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Conclusion

Les modèles empiriques et volumiques établies par les différents chercheurs constituent une première approche permettant de déterminer les propriétés diélectriques que sont la conductivité et la permittivité en connaissant à priori les paramètres de compactage à savoir la densité sèche et la teneur en eau. L'application des modèles empiriques bien que valable pour une large gamme de sol reste inadéquat pour certains. Quant aux modèles volumiques, l'hétérogénéité des matériaux étudiés et l'agencement des phases les unes par rapport aux autres constituent une faiblesse pour ce modèle.

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2ème Partie

Méthodologie

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Chapitre 3. - Approche méthodologique d'étude des propriétés
diélectriques de quelques latérites

Introduction

Comme nous l'avons vu dans le chapitre précédent, l'étude des propriétés diélectriques présente de nombreuses variantes ; tant du point de vue de l'étude analytique qu'expérimentale. Dans l'optique de bien cerner notre sujet, il est nécessaire d'établir un canevas d'étude qui nous permettra de bien maitriser les tenants et les aboutissants de notre travail.

Ainsi, nous parlerons des carrières utilisées et les essais effectués sur chacune d'elles avant d'exposer sur les essais radars et les moyens d'exploitation de ses résultats.

3.1 Présentation des carrières 3.1.1 Carrière de Yéba

La carrière de Yéba se trouve à Sébikotane dans le département de Rufisque, région de Dakar. Elle s'est formée à partir de l'altération des marno - calcaires et à marnes Eocène. Elle est limitée par les affleurements cuirassés qui dominent la falaise de Thiès (Nord Est de Dakar). Elle a été utilisée entre autres dans la construction de l'autoroute à Péage Dakar-Diamniadio mais aussi sur la plateforme du Train Express Régional de Dakar.

3.1.2 Carrière de Ngoundiane

La carrière de Ngoundiane se situe dans la commune de Ngoundiane dans le département de Thiès. Elle se situe sur le Plateau de Thiès.

Elle a été utilisée dans les couches de chaussées du chantier de l'Autoroute Ila Touba et dans beaucoup d'autres grands projets.

3.1.3 Carrière de Fandene

La carrière de Fandene est un prolongement de la carrière de Ndienné située sur le Plateau de Thiès à une dizaine de kilomètres de la ville de Thiès.

La roche mère est constituée de grès pour Ndienné. Cette carrière a commencé à être exploitée avec le chantier Autoroute Ila Touba sur le tronçon situé vers Keur Mor Ndiaye.

3.2 Essais d'identification des trois carrières

En vue d'une bonne connaissance des caractéristiques géotechniques des latérites utilisées, les essais d'identification effectués sont l'analyse granulométrique, les limites d'Atterberg et le poids spécifique.

3.2.1 Analyse granulométrique

3.2.1.1 Définition et principe

L'essai granulométrique est régi par la norme NF P 94-056.

Il consiste à séparer les grains agglomérés d'une masse connue de matériau par brassage sous l'eau, à fractionner ce sol, une fois séché, au moyen d'une série de tamis et à peser successivement le refus cumulé sur chaque tamis. La masse de refus cumulé sur chaque tamis est rapportée à la masse totale sèche de l'échantillon soumis à l'analyse.

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3.2.1.2 Expression des résultats

Les résultats de l'analyse granulométriques sont représentés sous la forme d'une courbe granulométrique avec :

? En ordonnée, à l'échelle arithmétique les pourcentages des passants,

? En abscisse, à l'échelle logarithmique, les diamètres des particules. (Figure 11)

3.2.2 Limites d'Atterberg 3.2.2.1 Définition et principe

Cet essai est régi par la norme NF P 94-051.

Les limites d'Atterberg sont déterminées uniquement pour les éléments fins d'un sol (fraction passant au tamis de 0,42 mm), car ce sont les seuls éléments sur lesquels l'eau agit en modifiant la consistance du sol.

L'essai consiste donc à faire varier la teneur en eau de cette fraction de sol et en observer la consistance. Selon la teneur en eau, le sol se comportera comme un solide, un matériau plastique (capable de se déformer beaucoup sans casser) ou un liquide. On distingue :

? limite de liquidité wL (limite entre l'état liquide et l'état plastique) ;

? limite de plasticité wp (limite entre l'état liquide et l'état solide) ;

? limite de retrait ws (limite entre l'état solide avec retrait et l'état solide sans retrait). Pour la caractérisation des sols trois indices sont déterminés :

Indice de plasticité IP : C'est la différence entre la limite de liquidité et la limite de plasticité. Indice de consistance IC : La comparaison de la teneur en eau naturelle d'un sol et des limites d'Atterberg permet de se faire une idée de l'état d'une argile qu'on peut caractériser par son indice de consistance.

Indice de liquidité IL : permet de savoir rapidement si un sol est à l'état liquide, plastique semi-solide ou solide.

3.2.2.2 Expression des résultats

Le paramètre recherché ici est l'indice de plasticité IP (31)

3.2.3 Poids spécifique

3.2.3.1 Définition et principe

Cet essai est régi par la norme NF P 94-054.

La détermination de la masse volumique des particules ñS se fait dans un appareil appelé pycnomètre. Une masse connue de sol séché à l'étuve ms est introduite dans un petit ballon appelé pycnomètre contenant de l'eau distillée (Figure 7). On mesure le volume d'eau déplacé par les grains vs après avoir supprimé toutes les bulles d'air.

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Figure 7 : Essai poids spécifique

3.2.3.2 Expression des résultats

(32)

m1 : masse du pycnomètre vide

m2 : masse du pycnomètre contenant la prise d'essai

m3 : masse du pycnomètre, du sol et de l'eau

m4 : masse du pycnomètre contenant de l'eau

3.3 Détermination des paramètres de compactage

Les paramètres de compactage à savoir la teneur en eau optimale et la densité sèche maximale ont été déterminés à partir de l'essai Proctor modifié suivant la norme NF P 94-093

3.3.1 Principe de l'essai

Le principe de cette méthode consiste à humidifier un matériau à plusieurs teneurs en eau et à le compacter selon un procédé et une énergie conventionnelle. Pour chacune des valeurs de teneur en eau considérées, on détermine la masse volumique sèche du matériau et on trace la courbe des variations de cette masse volumique en fonction de la teneur en eau.

3.3.2 Matériels et mode opératoire

Le matériel utilisé est le suivant :

· un tamis 20mm ;

· un moule CBR ;

· une dame Proctor modifié ;

· une règle à araser ;

· une balance électronique (précision 5g);

· une étuve ;

· des récipients ;

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L'essai a été réalisé suivant le mode opératoire fixé par la norme NF P 94-093 mais dans en vue de créer des hyperboles de réflexion dans le matériau compacté, nous avons introduit un tube en acier cylindrique et rempli de matériau de diamètre 2 cm et de longueur 6 cm au niveau de la troisième couche de chaque moule.

· Le matériau est tamisé à 20 mm et seul le tamisât est conservé pour l'exécution de l'essai ;

· Le matériau est homogénéisé et divisé par échantillonnage en quatre (04) parts égales et chaque part est humidifiée à différentes teneurs en eau allant de 12% à 18% ;

· Avant l'introduction du matériau dans le moule, l'embase et la rehausse sont solidarisées.

· Afin de faciliter le démoulage un disque d'espacement et un papier filtre sont placés au fond du moule ;

· Une quantité de matériau est alors introduite de sorte que la hauteur de la première couche soit légèrement supérieure au cinquième de la hauteur du moule. Cette dernière est ensuite compactée à l'aide de la dame Proctor en appliquant respectivement 55 coups par couche ;

· Après compactage de la dernière couche, la rehausse est retirée et l'excédent du matériau est soigneusement arasé en opérant radialement vers la périphérie du moule dans le but de rendre plane la surface supérieure du matériau

· L'ensemble moule et matériau est pesé afin de déterminer les différentes densités ;

· Après démoulage, la permittivité est mesurée par la méthode radar puis une partie du matériau est prélevée et placée à l'étuve pour la détermination de la teneur en eau en prenant soin de bien noter les numéros des récipients (Figure 8)

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Figure 8 : Essai Proctor modifié ? h

3.3.3 Expression des résultats

m ? m

h 5

?

? 100

mh g

P h

3.3.3.1 Teneur en eau

Pour la détermination des teneurs en eau, nous avons utilisé les masses humides et sèches des

différents récipients placés à l'étuve. La masse mh a été obtenue avant l'introduction à l'étuve

et la masse ms 24h après sous 105°C.

La teneur en eau massique en % est calculée par la formule suivante :

?

? ?

h

P ?

h

d (1 ? w )

w m5 (33)

3.3.3.2 Densité sèche

Après compactage et l'enlèvement de l'embase et de la rehausse, le moule contenant le matériau est pesé pour avoir la masse humide mh ; connaissant la masse du moule et son volume v, nous avons déterminé le poids volumique humide par la formule suivante :

P?

(34) et

P d

? ? 1 ?

v

(35) avec = 1g/cm3

?w

 

Par la suite, nous déduisons que :

(36)

Les résultats obtenus par le calcul de ces paramètres sont exposés dans la partie présentation des résultats (tableau 3 et 4).

La porosité est donnée par la formule suivante :

(37)

PS

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La figure 9 montre la méthodologie adoptée pour le calcul des permittivités théoriques

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Figure 9 : Méthodologie de détermination des paramètres diélectriques théoriques Cependant, dans le cadre de cette étude, nous nous limiterons simplement à la détermination des permittivités expérimentales.

3.3.4 Détermination de la permittivité au laboratoire

Dans l'optique de déterminer les valeurs de permittivité de la latérite des différentes carrières obtenues après compactage à différentes teneurs en eau, des mesures radar géophysiques ont été effectuées sur les différents échantillons.

Une façon de déterminer la vitesse et par là permittivité dans un matériau consiste à ajuster une courbe sur les hyperboles de diffraction présent dans le profil radar.

Dans le but de créer des hyperboles de diffractions nécessaires à une obtention simple des vitesses, tous les échantillons contiennent à mi-hauteur du moule un tube cylindrique et rempli de matériau de longueur 6 cm et de diamètre 2 cm.

Le principe de la méthode radar est exposé au premier chapitre, par conséquent nous nous contenterons ici de mettre l'accent sur le matériel utilisé, le protocole d'acquisition et les méthodes de calcul de la permittivité.

3.3.4.1 Matériels utilisés

Le matériel de mesure utilisé est un Radar Structure Scan. Il s'agit d'un GSSI SIR 3000 relié à une antenne GSSI dont la fréquence centrale est de 1.6GHz. L'antenne est reliée via des câbles de connexion à un chariot (modèle 614) (Figure 10).

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Figure 10 : Matériel d'acquisition

L'équipement comporte également une table de mesure munie d'un espace circulaire permettant le contact direct du chariot avec le moule CBR (Figure 12).

3.3.4.2 Protocole d'acquisition

· Configuration de l'appareil

Selon la nature de l'objet investigué, la résolution et la profondeur d'investigation, il y a lieu de configurer l'appareil en définissant un certain nombre de paramètres avant d'effectuer l'acquisition.

· Mode d'acquisition : Distance ;

· Profondeur (Depth) : 30 cm ;

· Scan / Unité : 5/2 est la valeur par défaut ; 18 cm pour un plus grand nombre de scan ;

· Constante diélectrique : 6.25, valeur par défaut ;

· Concrete : Mod.Dry ;

· Gain (dB) :0, valeur par défaut;

3.3.5 Acquisition

L'ensemble moule matériau compacté est placé sous la table de mesure munie d'une ouverture circulaire qui a pour rôle de faciliter le passage du chariot sur la surface du matériau.

Le moule contient un matériau latéritique compacté à l'intérieur duquel, se trouve un tube métallique cylindrique placée dans l'axe des vis de démoulage du moule CBR afin d'assurer le passage du chariot perpendiculairement à la barre. (Figure 11)

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Figure 11 : Essai Proctor avec barre cylindrique

La procédure d'acquisition est définie comme suit :

? Cliquer sur RUN/SETUP

? Positionner le chariot sur la planche en sachant que le point de départ des mesures se situe entre les deux traits jaune et blanc marqués sur le chariot.

? Appuyer sur le bouton de marquage « dead man switch » en notant que l'appareil bipera une fois.

? Parcourir ensuite à vitesse lente la planche au droit du profil souhaité tout en maintenant le « dead man switch appuyé » et en prenant soin de bien faire passer les roues du chariot sur le matériau (figure 10).

? A la fin de l'acquisition, cliquer sur RUN/SETUP pour que le système arrête l'acquisition des données et sauvegarde celles-ci.

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Figure 12 : Acquisition du radar au laboratoire 3.3.6 Traitement des données

En ce qui concerne le traitement des données, nous utilisons le logiciel Reflex2DQuick qui permet de traduire les données préalablement sauvegardée sous forme de profil appelé radargramme. Le radargramme est une représentation graphique qui représente en abscisse la distance du linéaire analysé, en ordonnée un temps correspondant au temps de réponse du signal entre son émission et sa réception et un dégradé de couleur correspondant à

l'amplitude du signal réfléchi associé à une légende et une profil des réflexions appelé « act trace ».

3.3.7 Calcul de la permittivité relative

3.3.7.1 Méthode de pointé des temps d'arrivée

Le radar géophysique utilisé pour l'étude étant monostatique (une seule antenne émettrice et réceptrice), la permittivité relative peut être déduite du pointé des temps de trajet de l'impulsion, entre la surface et le contraste diélectrique qu'elle rencontre (présence du tube métallique, interface de compactage, changement de matériau) (BLPC n° 274 ; 2009).

Pour chaque moule compacté à une teneur en eau spécifique, une mesure radar est effectuée (Figure 15) afin d'avoir un profil temps en fonction de la profondeur (radargramme).

La permittivité relative est ensuite obtenue par simple pointé des temps de trajet de l'impulsion à l'aide du logiciel Reflex2DQuick sur le radargramme brut obtenu. Il s'agit

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de bien identifier les contours de la surface et du fond du moule pour pouvoir faire le pointer sur des réflecteurs continus.

Le picking des réflecteurs continus peut se faire de façon presque automatique :

? Cliquer sur le bouton « pick » dans la barre d'outils.

? Utiliser l'option « phase follower » pour faire le picking de l'interface air-surface matériau.

? En cliquant sur le départ (à gauche du réflecteur) on voit que le logiciel continue tout seul la détection du réflecteur ; ce qui correspond à un temps de parcours t1

? En procédant de la même manière avec le réflecteur correspondant à l'interface entre le matériau et l'acier support du moule, nous obtenons le temps t2.

La permittivité relative est donnée par la formule suivante :

(38)

(39)

Avec le temps de propagation de l'onde dans le matériau, t1 : le temps de propagation

de l'onde à l'interface air/surface du matériau, t2 : le temps de propagation de l'onde au fond du matériau

c : la célérité ( ) ; e : épaisseur du matériau (12.5cm)

3.3.7.2 Utilisation des hyperboles de diffraction

Durant l'essai Proctor, nous avons intercalé une tube cylindrique rempli de matériau de longueur 6cm et de diamètre 2cm, placée à 5.5cm par rapport à la surface du matériau et disposée dans l'axe des vis de démoulage de sorte que le passage du chariot s'effectue perpendiculairement sur l'hyperbole.

L'utilisation de cette barre permet de créer un contraste remarquable entre les interfaces des matériaux (Figure 13) ; ce qui se matérialise par une apparition nette des hyperboles de diffraction dont la courbure extérieure correspond à la vitesse de la couche supérieure qui augmente en fonction du rayon de courbure (Lavergne, 1986).

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Figure 13 : Quelques objets avec leurs signatures radar (hyperboles de diffraction)

Dans le logiciel, il s'agira d'ajuster les valeurs de vitesse sous forme d'arc de cercle avec les hyperboles afin de déterminer la vitesse correspondante. (Figure 14)

Figure 14 : Détermination des vitesses à partir des hyperboles de diffraction Conclusion

La connaissance des caractéristiques des différentes carrières utilisées permettra de ressortir les ressemblances et les dissemblances entre les matériaux utilisés afin de pouvoir prédire les orientations à emprunter pour une bonne interprétation des résultats.

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3ème Partie

Résultats et discussion

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